Le cyclone Sidr, accompagné de vents très violents, pouvant atteindre 220 km/h, et de pluies torrentielles, approche très rapidement de régions côtières du Bangladesh, à la frontière avec l'Inde, et devrait toucher terre entre 15h30 GMT et 18h30 GMT, ont indiqué les services météorologiques bangladais et indiens.
La première zone frappée devrait être l'immense réserve naturelle des Sunderbans plantée dans le delta du Gange et formant, en une multitude d'îles, une frontière naturelle entre l'Inde et le Bangladesh.
Des centaines de milliers de familles de pêcheurs pauvres peuplent cette mangrove inscrite depuis vingt ans au patrimoine mondial de l'humanité et classée biosphère en 2001 parce qu'elle abrite des animaux rares: tigre royal du Bengale, dauphin gangétique, crocodile estuarien ou tortue marine.
En fin de journée jeudi, des images satellite du cyclone montraient une gigantesque masse blanche fonçant plein nord au-dessus du golfe du Bengale.
"La tempête reste extrêmement puissante" et pourrait déclencher des vagues de six mètres de haut, a prévenu Bazlur Rashida, responsable des services météo du Bangladesh.
Ce pays pauvre d'Asie du Sud, régulièrement meurtri par des catastrophes naturelles, est en alerte depuis mercredi, surtout pour ses districts de Khulna et de Barisal situés entre la capitale Dacca et Calcutta, capitale de l'Etat indien du Bengale occidental.
Rien qu'à Khulna, 250.000 personnes se sont réfugiées dans des abris anticycloniques. Des équipes médicales ont été dépêchées, des vivres sont stockées et l'armée est sur le pied de guerre, ont indiqué des responsables locaux.
Dans le district de Chittagong, le poumon économique du sud du Bangladesh, des bénévoles pressaient des villageois de s'abriter. L'aéroport et le port de la ville de Chittagong sont fermés. Les pêcheurs ont été priés de rester à quai, jusqu'à nouvel ordre.
A terre, les autorités craignent que les maisons en tôle, en paille ou en bambou soient balayées.
Le Bangladesh est d'autant plus inquiet qu'en 1970 environ 500.000 personnes avaient été tuées par un ouragan. Quelque 138.000 personnes avaient aussi perdu la vie en 1991 dans un terrible raz-de-marée.
Au Bengale occidental, dans l'est de l'Inde, 50.000 personnes ont déjà été évacuées et le même nombre devrait être en lieux sûrs dans la soirée, a assuré à l'AFP un ministre de l'Etat, Kanti Ganguly.
"Le cyclone fait 500 km de diamètre (...) avance très rapidement et devrait frapper les côtes du Bengale occidental n'importe quand après 15H30 GMT", a prévenu Ladu Ram Meena, directeur adjoint du centre météorologique pour l'est de l'Inde.
Dans cette région, l'Etat indien de l'Orissa, frontalier avec le Bengale occidental, a déjà été frappé par un ouragan en 1999 qui avait fait au moins 10.000 morts.
Les tempêtes cycloniques sont fréquentes en octobre et en novembre dans le golfe du Bengale bordé par les côtes orientales de l'Inde, celles du sud du Bangladesh et de l'ouest de la Birmanie.
La première zone frappée devrait être l'immense réserve naturelle des Sunderbans plantée dans le delta du Gange et formant, en une multitude d'îles, une frontière naturelle entre l'Inde et le Bangladesh.
Des centaines de milliers de familles de pêcheurs pauvres peuplent cette mangrove inscrite depuis vingt ans au patrimoine mondial de l'humanité et classée biosphère en 2001 parce qu'elle abrite des animaux rares: tigre royal du Bengale, dauphin gangétique, crocodile estuarien ou tortue marine.
En fin de journée jeudi, des images satellite du cyclone montraient une gigantesque masse blanche fonçant plein nord au-dessus du golfe du Bengale.
"La tempête reste extrêmement puissante" et pourrait déclencher des vagues de six mètres de haut, a prévenu Bazlur Rashida, responsable des services météo du Bangladesh.
Ce pays pauvre d'Asie du Sud, régulièrement meurtri par des catastrophes naturelles, est en alerte depuis mercredi, surtout pour ses districts de Khulna et de Barisal situés entre la capitale Dacca et Calcutta, capitale de l'Etat indien du Bengale occidental.
Rien qu'à Khulna, 250.000 personnes se sont réfugiées dans des abris anticycloniques. Des équipes médicales ont été dépêchées, des vivres sont stockées et l'armée est sur le pied de guerre, ont indiqué des responsables locaux.
Dans le district de Chittagong, le poumon économique du sud du Bangladesh, des bénévoles pressaient des villageois de s'abriter. L'aéroport et le port de la ville de Chittagong sont fermés. Les pêcheurs ont été priés de rester à quai, jusqu'à nouvel ordre.
A terre, les autorités craignent que les maisons en tôle, en paille ou en bambou soient balayées.
Le Bangladesh est d'autant plus inquiet qu'en 1970 environ 500.000 personnes avaient été tuées par un ouragan. Quelque 138.000 personnes avaient aussi perdu la vie en 1991 dans un terrible raz-de-marée.
Au Bengale occidental, dans l'est de l'Inde, 50.000 personnes ont déjà été évacuées et le même nombre devrait être en lieux sûrs dans la soirée, a assuré à l'AFP un ministre de l'Etat, Kanti Ganguly.
"Le cyclone fait 500 km de diamètre (...) avance très rapidement et devrait frapper les côtes du Bengale occidental n'importe quand après 15H30 GMT", a prévenu Ladu Ram Meena, directeur adjoint du centre météorologique pour l'est de l'Inde.
Dans cette région, l'Etat indien de l'Orissa, frontalier avec le Bengale occidental, a déjà été frappé par un ouragan en 1999 qui avait fait au moins 10.000 morts.
Les tempêtes cycloniques sont fréquentes en octobre et en novembre dans le golfe du Bengale bordé par les côtes orientales de l'Inde, celles du sud du Bangladesh et de l'ouest de la Birmanie.
