M. Pinheiro, de nationalité brésilienne, a été autorisé à revenir en Birmanie pour la première fois depuis quatre ans.
Arrivé dimanche dans le pays pour une mission de cinq jours, il a visité lundi pendant environ une heure la prison d'Insein, au nord de Rangoun, qualifiée "d'enfer" par ceux qui y ont croupi.
A sa sortie, il était accompagné de responsables gouvernementaux et de policiers, ont indiqué des témoins.
M. Pinheiro avait quitté la Birmanie pour la dernière fois en 2003 après avoir appris que sa rencontre avec un détenu politique avait été écoutée à son insu.
Des organisations de défense des droits de l'Homme ont appelé le rapporteur spécial à tout faire pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques, Amnesty International ayant indiqué vendredi dernier que 700 d'entre eux étaient toujours détenus.
Avant la visite d'Insein, M. Pinheiro s'était entretenu avec des responsables du ministère birman de l'Intérieur et devait rencontrer avant la fin de la journée des responsables du clergé bouddhiste, a indiqué à l'AFP un officiel birman.
Des moines ont été le fer de lance en septembre d'un mouvement de protestation de masse contre les généraux au pouvoir, le plus important depuis 1988.
Les forces de sécurité birmanes ont violemment réprimé les manifestations, faisant usage de moyens classiques antiémeutes mais tirant aussi à balles réelles.
Les autorités maintiennent que dix personnes ont été tuées mais des dissidents et des diplomates ont déclaré que le bilan était certainement plus lourd. Des milliers de personnes avaient été interpellées.
"J'espère avoir un séjour très productif", a déclaré M. Pinheiro à la presse, en refusant de donner des précisions sur son programme, susceptible d'être modifié.
Il devait justement se rendre lundi dans la nouvelle capitale Naypyidaw, située à 400 kilomètres au nord de Rangoun, mais cette visite a été reportée, a dit le responsable birman.
Peu après son arrivée dimanche, M. Pinheiro a visité le monastère de Kya Khat Waing à Bago, au nord de Rangoun, où il s'est entretenu avec le plus haut responsable de l'établissement, ont indiqué les Nations unies, précisant que le rapporteur de l'ONU avait aussi rencontré des responsables de la célèbre pagode Shwedagon à Rangoun d'où sont parties de nombreuses manifestations en septembre.
La visite de M. Pinheiro est intervenue trois jours après celle d'Ibrahim Gambari, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, qui a fait état de progrès en vue de l'ouverture d'un dialogue substantiel entre la junte et la dirigeante de l'opposition Aung San Suu Kyi, assignée à résidence à Rangoun.
Selon des analystes, la junte cherche actuellement à faire baisser la pression internationale sur elle, alors qu'un sommet de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-est) est prévu dans quelques jours à Singapour.
Arrivé dimanche dans le pays pour une mission de cinq jours, il a visité lundi pendant environ une heure la prison d'Insein, au nord de Rangoun, qualifiée "d'enfer" par ceux qui y ont croupi.
A sa sortie, il était accompagné de responsables gouvernementaux et de policiers, ont indiqué des témoins.
M. Pinheiro avait quitté la Birmanie pour la dernière fois en 2003 après avoir appris que sa rencontre avec un détenu politique avait été écoutée à son insu.
Des organisations de défense des droits de l'Homme ont appelé le rapporteur spécial à tout faire pour obtenir la libération de tous les prisonniers politiques, Amnesty International ayant indiqué vendredi dernier que 700 d'entre eux étaient toujours détenus.
Avant la visite d'Insein, M. Pinheiro s'était entretenu avec des responsables du ministère birman de l'Intérieur et devait rencontrer avant la fin de la journée des responsables du clergé bouddhiste, a indiqué à l'AFP un officiel birman.
Des moines ont été le fer de lance en septembre d'un mouvement de protestation de masse contre les généraux au pouvoir, le plus important depuis 1988.
Les forces de sécurité birmanes ont violemment réprimé les manifestations, faisant usage de moyens classiques antiémeutes mais tirant aussi à balles réelles.
Les autorités maintiennent que dix personnes ont été tuées mais des dissidents et des diplomates ont déclaré que le bilan était certainement plus lourd. Des milliers de personnes avaient été interpellées.
"J'espère avoir un séjour très productif", a déclaré M. Pinheiro à la presse, en refusant de donner des précisions sur son programme, susceptible d'être modifié.
Il devait justement se rendre lundi dans la nouvelle capitale Naypyidaw, située à 400 kilomètres au nord de Rangoun, mais cette visite a été reportée, a dit le responsable birman.
Peu après son arrivée dimanche, M. Pinheiro a visité le monastère de Kya Khat Waing à Bago, au nord de Rangoun, où il s'est entretenu avec le plus haut responsable de l'établissement, ont indiqué les Nations unies, précisant que le rapporteur de l'ONU avait aussi rencontré des responsables de la célèbre pagode Shwedagon à Rangoun d'où sont parties de nombreuses manifestations en septembre.
La visite de M. Pinheiro est intervenue trois jours après celle d'Ibrahim Gambari, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU, qui a fait état de progrès en vue de l'ouverture d'un dialogue substantiel entre la junte et la dirigeante de l'opposition Aung San Suu Kyi, assignée à résidence à Rangoun.
Selon des analystes, la junte cherche actuellement à faire baisser la pression internationale sur elle, alors qu'un sommet de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-est) est prévu dans quelques jours à Singapour.
