Selon l'agence de presse Belga, le tribunal de première instance de Bruges (nord) a estimé que Dedecker avait été "imprudent" en déclarant dans la presse en septembre 2006, sans donner de noms, que trois coureurs belges de haut niveau avaient suivi une cure de dopage en Italie.
Tom Boonen et Patrick Lefevere s'étaient sentis visés et avaient porté plainte pour diffamation en réclamant chacun 25.000 euros pour les dommages subis.
Durant les plaidoiries, le sénateur a affirmé que la procédure judiciaire n'avait pour but que de le faire taire, mais le juge ne l'a pas suivi.
Pour le tribunal, le sénateur, "habitué aux médias, aurait dû savoir que certains coureurs se sentiraient visés". La liberté d'expression n'autorise pas à accuser quelqu'un sans apporter la preuve de ses accusations, a dit le juge brugeois.
Boonen et Lefevere ne recevront cependant qu'un euro symbolique de dommages et intérêts, le tribunal ayant estimé qu'ils n'avaient pas apporté la preuve de dommages subis, comme des contrats annulés ou des salaires diminués.
Jean-Marie Dedecker a décidé de faire appel, estimant inacceptable que son droit à la parole soit bafoué.
Tom Boonen et Patrick Lefevere s'étaient sentis visés et avaient porté plainte pour diffamation en réclamant chacun 25.000 euros pour les dommages subis.
Durant les plaidoiries, le sénateur a affirmé que la procédure judiciaire n'avait pour but que de le faire taire, mais le juge ne l'a pas suivi.
Pour le tribunal, le sénateur, "habitué aux médias, aurait dû savoir que certains coureurs se sentiraient visés". La liberté d'expression n'autorise pas à accuser quelqu'un sans apporter la preuve de ses accusations, a dit le juge brugeois.
Boonen et Lefevere ne recevront cependant qu'un euro symbolique de dommages et intérêts, le tribunal ayant estimé qu'ils n'avaient pas apporté la preuve de dommages subis, comme des contrats annulés ou des salaires diminués.
Jean-Marie Dedecker a décidé de faire appel, estimant inacceptable que son droit à la parole soit bafoué.