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Le slogan accueille les visiteurs à l'entrée de l'école Tagou, l'une des plus célèbres d'art martial en Chine, fondée en 1978. Elle se trouve à Dengfeng, au creux d'une vallée de la province centrale du Henan, qui abrite également le célèbre monastère des moines de Shaolin.
L'école est une véritable petite ville, avec ses 20.000 élèves, de 3 à 18 ans.
Tout autour des bâtiments, qui hébergent les salles de classes, les dortoirs et les gymnases, certains des élèves, par groupe d'une cinquantaine, s'entraînent, sous les ordres de leurs entraîneurs.
Dans cette matinée froide et lumineuse, leurs mouvements sont ponctués par des exclamations, qui fusent comme des bruits d'épées.
Des panneaux présentent des informations sur l'olympisme et affichent le logo de Pékin 2008.
Mais, malgré les apparences et les efforts des Chinois, le kung fu
-"wushu" en chinois-, l'un des sports les plus emblématiques du pays, popularisé en Occident dans les années 70 par les films et les séries de télévision, n'aura pas droit de cité en août à Pékin.
Si le Japon avait pu faire accepter le judo et la Corée du Sud le taekwondo, le géant asiatique n'a pas réussi à convaincre le Comité international olympique (CIO), même si certaines formes du "wushu", au départ une technique de méditation utilisée par les moines, ont été adaptées pour en faire des sports de compétition.
"Organiser les jeux Olympiques c'est un honneur. Notre kung fu n'a pas pu être inscrit officiellement aux JO, mais j'espère qu'après les JO nous pourrons le faire connaître au plus grand nombre dans le monde entier", dit Jiao Ruiping, une jeune élève de 16 ans, qui s'adonne à l'art martial depuis 2001.
L'association chinoise des arts martiaux a cependant obtenu qu'en août soit organisée, en même temps que les JO, une compétition séparée. Et, maigre victoire, en dépit des dénégations du CIO mais grâce à la propagande des médias chinois, le pays entier est désormais persuadé que le kung fu sera bien présent pour les JO, comme sport de démonstration.
"Même si le kung fu n'est pas dans les compétitions officielles à Pékin, nous sommes satisfaits d'avoir un programme spécial de démonstration", lance Cha Huimin, une des professeurs de l'école Tagou.
"Au moment des JO, nous pourrons sensibiliser au +wushu+ encore plus de gens dans le monde entier", ajoute-t-elle.
En octobre à Pékin, Jet Li, la star des films de kung fu, qui a notamment joué dans "Le Temple de Shaolin", a plaidé pour la ténacité et la patience.
"Pour que le kung fu devienne un sport olympique, il faudra encore les efforts de plusieurs générations pour y arriver, il faudra en passer par une longue attente", a-t-il dit.
"Il ne faut jamais abandonner, un jour se réalisera ce rêve olympique", a lancé l'acteur.
Cependant, il a recommandé aux Chinois de le populariser dans le monde entier. Sinon, il y aura toujours des réticences pour le faire entrer aux JO, a-t-il remarqué: "Dans ce genre de compétitions internationales, si les Chinois raflent toutes les médailles, qu'est-ce que le reste du monde va en penser?".
L'école est une véritable petite ville, avec ses 20.000 élèves, de 3 à 18 ans.
Tout autour des bâtiments, qui hébergent les salles de classes, les dortoirs et les gymnases, certains des élèves, par groupe d'une cinquantaine, s'entraînent, sous les ordres de leurs entraîneurs.
Dans cette matinée froide et lumineuse, leurs mouvements sont ponctués par des exclamations, qui fusent comme des bruits d'épées.
Des panneaux présentent des informations sur l'olympisme et affichent le logo de Pékin 2008.
Mais, malgré les apparences et les efforts des Chinois, le kung fu
-"wushu" en chinois-, l'un des sports les plus emblématiques du pays, popularisé en Occident dans les années 70 par les films et les séries de télévision, n'aura pas droit de cité en août à Pékin.
Si le Japon avait pu faire accepter le judo et la Corée du Sud le taekwondo, le géant asiatique n'a pas réussi à convaincre le Comité international olympique (CIO), même si certaines formes du "wushu", au départ une technique de méditation utilisée par les moines, ont été adaptées pour en faire des sports de compétition.
"Organiser les jeux Olympiques c'est un honneur. Notre kung fu n'a pas pu être inscrit officiellement aux JO, mais j'espère qu'après les JO nous pourrons le faire connaître au plus grand nombre dans le monde entier", dit Jiao Ruiping, une jeune élève de 16 ans, qui s'adonne à l'art martial depuis 2001.
L'association chinoise des arts martiaux a cependant obtenu qu'en août soit organisée, en même temps que les JO, une compétition séparée. Et, maigre victoire, en dépit des dénégations du CIO mais grâce à la propagande des médias chinois, le pays entier est désormais persuadé que le kung fu sera bien présent pour les JO, comme sport de démonstration.
"Même si le kung fu n'est pas dans les compétitions officielles à Pékin, nous sommes satisfaits d'avoir un programme spécial de démonstration", lance Cha Huimin, une des professeurs de l'école Tagou.
"Au moment des JO, nous pourrons sensibiliser au +wushu+ encore plus de gens dans le monde entier", ajoute-t-elle.
En octobre à Pékin, Jet Li, la star des films de kung fu, qui a notamment joué dans "Le Temple de Shaolin", a plaidé pour la ténacité et la patience.
"Pour que le kung fu devienne un sport olympique, il faudra encore les efforts de plusieurs générations pour y arriver, il faudra en passer par une longue attente", a-t-il dit.
"Il ne faut jamais abandonner, un jour se réalisera ce rêve olympique", a lancé l'acteur.
Cependant, il a recommandé aux Chinois de le populariser dans le monde entier. Sinon, il y aura toujours des réticences pour le faire entrer aux JO, a-t-il remarqué: "Dans ce genre de compétitions internationales, si les Chinois raflent toutes les médailles, qu'est-ce que le reste du monde va en penser?".
