"Quoi de mieux que ce soit le peuple qui décide du destin du pays", a affirmé M. Morales, en précisant qu'il attendait le projet de loi de convocation à ce référendum, approuvé plus tôt dans la journée de jeudi par le Congrès (Parlement).
Le président bolivien a souligné la nécessité "de régler par les urnes et non par la violence, dans le cadre de la Constitution", l'actuelle crise politique qui affecte le pays, avec un affrontement entre le pouvoir central et certaine régions réclamant leur autonomie.
Les mandats du président Morales et du vice-Président Alvaro Garcia Linera, qui devaient s'achever tous les deux en 2011, pourraient être ainsi interrompus, si les votes contre eux au référendum dépassaient les 53,74% que les deux hommes avaient obtenu lors des élections de décembre 2005.
Le même système sera appliqué pour les gouverneurs des neuf régions du pays, La Paz (ouest), Santa Cruz (est), Cochabamba (centre), Tarija (sud), Chuquisaca (sud-est), Oruro (ouest), Potosi (sud-ouest), Beni (nord-est) et Pando (nord).
L'opposition libérale et conservatrice a sans doute estimé avoir le vent en poupe et pouvoir gagner le referendum après le vote favorable sur l'autonomie de la puissante région de Santa Cruz, dimanche dernier. Dans cette consultation régionale, déclarée illégale par le gouvernement, les partisans d'un statut d'autonomie l'ont emporté par 85%.
La Bolivie, le pays le plus pauvre de l'Amérique du Sud, traverse actuellement une grave crise politique et le gouvernement socialiste ne parvient pas à ouvrir des négociations avec l'opposition que soutient la riche région de Santa-Cruz (hydrocarbures et agro-alimentaire), le poumon économique de ce pays andin de 9 millions d'habitants.
Le président bolivien a souligné la nécessité "de régler par les urnes et non par la violence, dans le cadre de la Constitution", l'actuelle crise politique qui affecte le pays, avec un affrontement entre le pouvoir central et certaine régions réclamant leur autonomie.
Les mandats du président Morales et du vice-Président Alvaro Garcia Linera, qui devaient s'achever tous les deux en 2011, pourraient être ainsi interrompus, si les votes contre eux au référendum dépassaient les 53,74% que les deux hommes avaient obtenu lors des élections de décembre 2005.
Le même système sera appliqué pour les gouverneurs des neuf régions du pays, La Paz (ouest), Santa Cruz (est), Cochabamba (centre), Tarija (sud), Chuquisaca (sud-est), Oruro (ouest), Potosi (sud-ouest), Beni (nord-est) et Pando (nord).
L'opposition libérale et conservatrice a sans doute estimé avoir le vent en poupe et pouvoir gagner le referendum après le vote favorable sur l'autonomie de la puissante région de Santa Cruz, dimanche dernier. Dans cette consultation régionale, déclarée illégale par le gouvernement, les partisans d'un statut d'autonomie l'ont emporté par 85%.
La Bolivie, le pays le plus pauvre de l'Amérique du Sud, traverse actuellement une grave crise politique et le gouvernement socialiste ne parvient pas à ouvrir des négociations avec l'opposition que soutient la riche région de Santa-Cruz (hydrocarbures et agro-alimentaire), le poumon économique de ce pays andin de 9 millions d'habitants.
