Bien que modeste, l'avancée réalisée grâce ce médicament bloquant la prolifération des cellules tumorales est néanmoins jugée significatif pour le traitement de ce cancer métastatique qui laisse peu d'option à la médecine pour le combattre, a souligné le Dr Robert Pirker, professeur associé de médecine à l'université de Vienne (Autriche) et principal auteur de ces travaux.
"Les malades souffrant d'un cancer avancé du poumon ont peu de choix de traitement et leur espérance de vie est courte, de sorte que le gain de survie permis par Erbitux est un progrès important pour eux", a-t-il dit lors d'une conférence de presse dans le cadre de la 44e conférence annuelle de l'American College of Clinical Oncology (ASC0) réunie ce weekend à Chicago (Illinois, nord).
Erbitux, déjà commercialisé pour traiter les cancers colorectaux, du cou et de la tête, a été développé par la firme américaine ImClone Systems et est commercialisé en partenariat avec Bristol-Myers Squibb aux Etats-Unis et par l'Allemand Merck dans le reste du monde.
L'essai clinique financé par Merck a porté sur 1.125 patients dans 30 pays atteints d'un cancer avancé du poumon dont la tumeur avait déjà fait des métastases.
Les malades traités avec de l'Erbitux, combiné à de la chimiothérapie, ont vécu 11,3 mois (valeur médiane) comparativement à 10,1 mois pour ceux du groupe témoin ayant eu seulement de la chimiothérapie.
Erbitux est potentiellement en concurrence avec l'Avastine de la firme américaine Genentech, qui avait montré un gain de deux mois chez des patients atteint d'un cancer avancé dans une première étude. Mais dans un second essai clinique, ce médicament n'avait fait aucune différence.
"Les malades souffrant d'un cancer avancé du poumon ont peu de choix de traitement et leur espérance de vie est courte, de sorte que le gain de survie permis par Erbitux est un progrès important pour eux", a-t-il dit lors d'une conférence de presse dans le cadre de la 44e conférence annuelle de l'American College of Clinical Oncology (ASC0) réunie ce weekend à Chicago (Illinois, nord).
Erbitux, déjà commercialisé pour traiter les cancers colorectaux, du cou et de la tête, a été développé par la firme américaine ImClone Systems et est commercialisé en partenariat avec Bristol-Myers Squibb aux Etats-Unis et par l'Allemand Merck dans le reste du monde.
L'essai clinique financé par Merck a porté sur 1.125 patients dans 30 pays atteints d'un cancer avancé du poumon dont la tumeur avait déjà fait des métastases.
Les malades traités avec de l'Erbitux, combiné à de la chimiothérapie, ont vécu 11,3 mois (valeur médiane) comparativement à 10,1 mois pour ceux du groupe témoin ayant eu seulement de la chimiothérapie.
Erbitux est potentiellement en concurrence avec l'Avastine de la firme américaine Genentech, qui avait montré un gain de deux mois chez des patients atteint d'un cancer avancé dans une première étude. Mais dans un second essai clinique, ce médicament n'avait fait aucune différence.
