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Ce cancer touche surtout des personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli par le virus du sida ou des traitements pour éviter le rejet d'un organe transplanté.
Ce lien entre l'apparition de ce cancer et le système immunitaire avait fait porter les soupçons sur un virus.
"C'est le premier polyomavirus à être fortement lié avec une tumeur cancéreuse humaine spécifique", souligne le Dr Patrick Moore, professeur de microbiologie et de génétique moléculaire à l'université de Pittsburgh (Pennsylvanie, est), un des coauteurs de cette étude parue dans la revue américaine Science, datée du 18 janvier.
Ces chercheurs sont parvenus à cette conclusion en identifiant des séquences de l'ADN de ce virus dans 80% des tumeurs de Merkel.
Ce virus baptisé "Merkel cell polyomavirus" (MCV), s'insère dans le génome de la tumeur d'une manière qui laisse penser qu'il déclenche le développement des cellules cancéreuses.
Cette découverte pourrait conduire à de nouveaux traitements contre ce cancer particulièrement agressif.
Ces chercheurs pensent que ce virus produit une protéine qui est cancérigène et bloque un gène empêchant la croissance des cellules cancéreuses.
Selon le Dr Moore, "les informations produites par cette recherche pourraient conduire à la mise au point d'un test sanguin ou d'un vaccin permettant de prévenir la maladie".
L'incidence de la tumeur de Merkel a triplé ces vingt dernières années et on dénombre actuellement quelque 1.500 cas par an aux Etats-Unis.
Environ 50% des patients atteints de la forme avancée de ce cancer ont une espérance de vie de neuf mois au plus.
Ce lien entre l'apparition de ce cancer et le système immunitaire avait fait porter les soupçons sur un virus.
"C'est le premier polyomavirus à être fortement lié avec une tumeur cancéreuse humaine spécifique", souligne le Dr Patrick Moore, professeur de microbiologie et de génétique moléculaire à l'université de Pittsburgh (Pennsylvanie, est), un des coauteurs de cette étude parue dans la revue américaine Science, datée du 18 janvier.
Ces chercheurs sont parvenus à cette conclusion en identifiant des séquences de l'ADN de ce virus dans 80% des tumeurs de Merkel.
Ce virus baptisé "Merkel cell polyomavirus" (MCV), s'insère dans le génome de la tumeur d'une manière qui laisse penser qu'il déclenche le développement des cellules cancéreuses.
Cette découverte pourrait conduire à de nouveaux traitements contre ce cancer particulièrement agressif.
Ces chercheurs pensent que ce virus produit une protéine qui est cancérigène et bloque un gène empêchant la croissance des cellules cancéreuses.
Selon le Dr Moore, "les informations produites par cette recherche pourraient conduire à la mise au point d'un test sanguin ou d'un vaccin permettant de prévenir la maladie".
L'incidence de la tumeur de Merkel a triplé ces vingt dernières années et on dénombre actuellement quelque 1.500 cas par an aux Etats-Unis.
Environ 50% des patients atteints de la forme avancée de ce cancer ont une espérance de vie de neuf mois au plus.
