Les tests déjà menés sur les patients et évalués par un groupe d'experts indépendants montrent qu'il est "improbable" que le Nexavar augmente l'espérance de vie des malades, selon un communiqué publié par le groupe.
Ils concernaient les victimes du cancer du poumon dit "non à petites cellules", soit la forme la plus fréquente de ce type de tumeur.
"Il est regrettable que le Nexavar ne se soit pas montré efficace dans cette étude", a commenté Susan Kelley, une responsable de Bayer Healthcare, la filiale santé du groupe allemand, citée dans le communiqué.
Bayer s'est cependant refusé à annoncer définitivement l'abandon des recherches pour ce type de cancer des poumons, rappelant qu'une autre étude était en cours, mais seulement en phase préliminaire.
"Nous allons examiner précisément les résultats" du rapport des experts, a prudemment commenté un porte-parole interrogé par l'AFP, sans plus de précision.
Mais il s'agit d'un nouveau coup dur pour le groupe allemand. L'anti-cancéreux Nexavar, déjà commercialisé pour d'autres types de cancer comme le cancer du foie et du rein, est un des traitements phare de Bayer.
Ce médicament a dégagé un chiffre d'affaires de 183 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année 2007, selon un porte-parole. Et le groupe de Leverkusen (ouest) espère pouvoir élargir son usage à d'autres cancers.
La sanction a été immédiate à la Bourse de Francfort. Le titre a terminé nettement dans le rouge (-2,26% à 54,40 euros), alors que l'indice vedette Dax montait de 1,98%.
Ils concernaient les victimes du cancer du poumon dit "non à petites cellules", soit la forme la plus fréquente de ce type de tumeur.
"Il est regrettable que le Nexavar ne se soit pas montré efficace dans cette étude", a commenté Susan Kelley, une responsable de Bayer Healthcare, la filiale santé du groupe allemand, citée dans le communiqué.
Bayer s'est cependant refusé à annoncer définitivement l'abandon des recherches pour ce type de cancer des poumons, rappelant qu'une autre étude était en cours, mais seulement en phase préliminaire.
"Nous allons examiner précisément les résultats" du rapport des experts, a prudemment commenté un porte-parole interrogé par l'AFP, sans plus de précision.
Mais il s'agit d'un nouveau coup dur pour le groupe allemand. L'anti-cancéreux Nexavar, déjà commercialisé pour d'autres types de cancer comme le cancer du foie et du rein, est un des traitements phare de Bayer.
Ce médicament a dégagé un chiffre d'affaires de 183 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année 2007, selon un porte-parole. Et le groupe de Leverkusen (ouest) espère pouvoir élargir son usage à d'autres cancers.
La sanction a été immédiate à la Bourse de Francfort. Le titre a terminé nettement dans le rouge (-2,26% à 54,40 euros), alors que l'indice vedette Dax montait de 1,98%.
