Vendredi, le contrat de maïs pour livraison en juillet a clôturé à 5,9925 dollars, à peine moins que les 5,9975 dollars de vendredi dernier à la clôture, après avoir nettement limité son repli hebdomadaire sur la fin de la séance de vendredi.
Ayant également fortement remonté sur la fin de la séance, le contrat de soja, à échéance identique, a lui fini à 13,6350 dollars, limitant son recul à 0,33% par rapport à vendredi dernier.
De son côté, le contrat de blé pour livraison en juillet a terminé à 7,6150 dollars le boisseau, en légère de progression de 1,20% sur la semaine.
"Il y a eu une très forte corrélation entre les cours du pétrole et ceux de l'huile de soja", qui se répercutent ensuite sur les prix des graines de soja, a expliqué Joe Victor, analyste d'Allendale.
A New York, le prix du pétrole brut est redescendu autour de 127 dollars le baril un peu plus d'une semaine après avoir grimpé au niveau jamais vu jusqu'alors de 135 dollars le baril.
Or les investisseurs considèrent qu'un pétrole meilleur marché risque d'entamer la demande en biocarburants -notamment en biodiesel tiré de l'huile de soja- qui est d'autant plus soutenue que les énergies fossiles sont chères.
En outre, l'évolution des cours du soja américain est restée dépendante de la grève des agriculteurs en Argentine, qui ont maintenu vendredi leur mouvement et donc les perturbations sur les ventes de soja de ce pays, en dépit de concessions de la part du gouvernement de Buenos Aires.
La chute des cours du pétrole a également été préjudiciable au marché du maïs, à partir duquel est produit l'éthanol, autre biocarburant, aux Etats-Unis.
Les cours du maïs, dont les exportations ont diminué la semaine dernière, sont également perturbés par les retards pris dans les semis de printemps, à cause de fortes précipitations dans le MidWest américain, et la lente croissance des cultures qui en résulte.
Néanmoins "le marché continue de s'attendre à une superficie cultivée en maïs supérieure à celle estimée par l'USDA (département américain à l'Agriculture) fin mars", a indiqué Bill Nelson, analyste de Wachovia Securities.
"Elle pourrait effectivement être supérieure, on ne sait jamais, mais cela va être difficile", a-t-il jugé.
En ce qui concerne le marché du blé, "on s'attend toujours à une récolte mondiale record" pour cette année, ce qui maintient une pression sur les cours, a expliqué M. Nelson, mais le marché reste très dépendant des prévisions météo dans les zones de culture en cette période de récolte du blé d'hiver et de semis du blé de printemps.
Par ailleurs, le gouvernement américain a décidé mardi "de permettre l'utilisation de champs du Conservation Reserve Program (laissés actuellement en jachère, ndlr) pour la production de foin ou le pâturage", a rapporté M. Nelson.
"Cela a développé la crainte, certainement davantage psychologique, que l'usage de céréales pour l'alimentation animale serait moindre, ce qui a mis une pression sur les prix", a commenté M. Victor.
La semaine prochaine pourrait être marquée par un afflux sur les marchés agricoles de fonds d'investissements à la recherche de nouvelles positions en ce début de mois de juin, a estimé M. Victor.
Mais, l'élément déterminant du marché restera la météo, selon l'analyste.
Ayant également fortement remonté sur la fin de la séance, le contrat de soja, à échéance identique, a lui fini à 13,6350 dollars, limitant son recul à 0,33% par rapport à vendredi dernier.
De son côté, le contrat de blé pour livraison en juillet a terminé à 7,6150 dollars le boisseau, en légère de progression de 1,20% sur la semaine.
"Il y a eu une très forte corrélation entre les cours du pétrole et ceux de l'huile de soja", qui se répercutent ensuite sur les prix des graines de soja, a expliqué Joe Victor, analyste d'Allendale.
A New York, le prix du pétrole brut est redescendu autour de 127 dollars le baril un peu plus d'une semaine après avoir grimpé au niveau jamais vu jusqu'alors de 135 dollars le baril.
Or les investisseurs considèrent qu'un pétrole meilleur marché risque d'entamer la demande en biocarburants -notamment en biodiesel tiré de l'huile de soja- qui est d'autant plus soutenue que les énergies fossiles sont chères.
En outre, l'évolution des cours du soja américain est restée dépendante de la grève des agriculteurs en Argentine, qui ont maintenu vendredi leur mouvement et donc les perturbations sur les ventes de soja de ce pays, en dépit de concessions de la part du gouvernement de Buenos Aires.
La chute des cours du pétrole a également été préjudiciable au marché du maïs, à partir duquel est produit l'éthanol, autre biocarburant, aux Etats-Unis.
Les cours du maïs, dont les exportations ont diminué la semaine dernière, sont également perturbés par les retards pris dans les semis de printemps, à cause de fortes précipitations dans le MidWest américain, et la lente croissance des cultures qui en résulte.
Néanmoins "le marché continue de s'attendre à une superficie cultivée en maïs supérieure à celle estimée par l'USDA (département américain à l'Agriculture) fin mars", a indiqué Bill Nelson, analyste de Wachovia Securities.
"Elle pourrait effectivement être supérieure, on ne sait jamais, mais cela va être difficile", a-t-il jugé.
En ce qui concerne le marché du blé, "on s'attend toujours à une récolte mondiale record" pour cette année, ce qui maintient une pression sur les cours, a expliqué M. Nelson, mais le marché reste très dépendant des prévisions météo dans les zones de culture en cette période de récolte du blé d'hiver et de semis du blé de printemps.
Par ailleurs, le gouvernement américain a décidé mardi "de permettre l'utilisation de champs du Conservation Reserve Program (laissés actuellement en jachère, ndlr) pour la production de foin ou le pâturage", a rapporté M. Nelson.
"Cela a développé la crainte, certainement davantage psychologique, que l'usage de céréales pour l'alimentation animale serait moindre, ce qui a mis une pression sur les prix", a commenté M. Victor.
La semaine prochaine pourrait être marquée par un afflux sur les marchés agricoles de fonds d'investissements à la recherche de nouvelles positions en ce début de mois de juin, a estimé M. Victor.
Mais, l'élément déterminant du marché restera la météo, selon l'analyste.
