En ce jour-là, aux environs de 14h45, alors que tout le monde était en pleines vacances, les citoyens de l'archipel ont reçu la triste nouvelle provenant de la capitale espagnole et qui a été diffusée tout au long de cette journée par les agences et les médias internationaux, annonçant le crash d un avion de la compagnie ‘Spanair' qui devrait relier Madrid et l'aéroport de Las Palmas, sur le terminal 4 de l'aéroport de Madrid, alors que le pilote tentait de réussir le décollage vers les Canaries.
Le vol JK5022 transportait 172 personnes, dont 162 passagers, pour la plupart des voyageurs canariens et parmi lesquels figuraient plusieurs enfants et des membres de la même famille. Toutefois, le retard accusé par la compagnie espagnole pour publier les noms des passagers qui étaient à bord de l'appareil a créé une grande confusion parmi la population locale et les autorités de l'archipel, qui ont vivement dénoncé le comportement de Spanair, deuxième compagnie espagnole, filiale du groupe scandinave SAS, et qui traversait des difficultés économiques la poussant à licencier un quart de son personnel.
Suite à cet accident, l'aéroport canarien de las Palmas avait été pris d assaut par plusieurs familles venues à la recherche de nouvelles sur le sort de leurs proches qui pourraient avoir pris ce vol.
Plus de 70 personnes, dont certaines sont membres de mêmes familles provenant de l'archipel des Canaries notamment de la ville de Las Palmas et de la localité touristique de San Bartolomé de Tirajana, dans le sud de l île de Grande Canarie, ont trouvé la mort dans ce crash, le plus meurtrier de l'histoire de l'aviation espagnole. Seuls dix neuf passagers ont pu survivre à l'accident. La majorité des victimes venaient juste de rentrer de leurs vacances d'été passées dans d autres lieux du monde.
Ce crash avait donné lieu à scènes d'hystérie notamment au niveau de l'aéroport de Las Palmas et dans les différents hôpitaux de Madrid, où avaient été admis les blessés et déposés les cadavres, en raison du retard fait le jour du drame par les autorités sanitaires espagnoles dans l'opération d'identification des victimes, devenue difficile du fait que la plupart des corps étaient calcinés.
Suite à cet accident tragique, dont les causes exactes n ont pas encore été déterminées, en dépit de la constitution d une commission indépendante d investigation, le gouvernement autonome des îles Canaries, dont tous les responsables avaient été obligés de suspendre leurs vacances d été, a décrété un deuil de trois jours dans tout l'archipel espagnol et exprimé sa solidarité et son soutien aux familles des victimes de ce drame, qui restera gravé pour toujours dans la mémoire des populations canariennes, à l'instar de l'accident d avion survenu dans l aéroport de Tenerife, le 27 mars 1977, à la suite d'une collision entre deux Boeings et qui avait fait 583 victimes.
Les autorités canariennes ont également organisé des funérailles officielles dans la Cathédrale de Las Palmas, en mémoire des victimes , une cérémonie marquée par la présence du Prince héritier d'Espagne et du chef du gouvernement de Madrid, José Luis Rodriguez Zapatero, et de plusieurs familles des victimes. Il s'agit de la catastrophe aérienne la plus grave en Espagne depuis le crash d'un Boeing 747 de la compagnie colombienne ‘Avianca' à Madrid en 1983 qui a fait 180 morts, mais aussi en Europe depuis celui d'un Tupolev russe en 2006 dans l'est de l'Ukraine (170 morts).
Cinq mois après cet accident, l'enquête se poursuit pour déterminer ses circonstances au moment ou des familles qui ont perdu des parents, des proches, et de enfants cherchent toujours à savoir ce qui s était réellement passé en ce triste jour du 20 août.
Le vol JK5022 transportait 172 personnes, dont 162 passagers, pour la plupart des voyageurs canariens et parmi lesquels figuraient plusieurs enfants et des membres de la même famille. Toutefois, le retard accusé par la compagnie espagnole pour publier les noms des passagers qui étaient à bord de l'appareil a créé une grande confusion parmi la population locale et les autorités de l'archipel, qui ont vivement dénoncé le comportement de Spanair, deuxième compagnie espagnole, filiale du groupe scandinave SAS, et qui traversait des difficultés économiques la poussant à licencier un quart de son personnel.
Suite à cet accident, l'aéroport canarien de las Palmas avait été pris d assaut par plusieurs familles venues à la recherche de nouvelles sur le sort de leurs proches qui pourraient avoir pris ce vol.
Plus de 70 personnes, dont certaines sont membres de mêmes familles provenant de l'archipel des Canaries notamment de la ville de Las Palmas et de la localité touristique de San Bartolomé de Tirajana, dans le sud de l île de Grande Canarie, ont trouvé la mort dans ce crash, le plus meurtrier de l'histoire de l'aviation espagnole. Seuls dix neuf passagers ont pu survivre à l'accident. La majorité des victimes venaient juste de rentrer de leurs vacances d'été passées dans d autres lieux du monde.
Ce crash avait donné lieu à scènes d'hystérie notamment au niveau de l'aéroport de Las Palmas et dans les différents hôpitaux de Madrid, où avaient été admis les blessés et déposés les cadavres, en raison du retard fait le jour du drame par les autorités sanitaires espagnoles dans l'opération d'identification des victimes, devenue difficile du fait que la plupart des corps étaient calcinés.
Suite à cet accident tragique, dont les causes exactes n ont pas encore été déterminées, en dépit de la constitution d une commission indépendante d investigation, le gouvernement autonome des îles Canaries, dont tous les responsables avaient été obligés de suspendre leurs vacances d été, a décrété un deuil de trois jours dans tout l'archipel espagnol et exprimé sa solidarité et son soutien aux familles des victimes de ce drame, qui restera gravé pour toujours dans la mémoire des populations canariennes, à l'instar de l'accident d avion survenu dans l aéroport de Tenerife, le 27 mars 1977, à la suite d'une collision entre deux Boeings et qui avait fait 583 victimes.
Les autorités canariennes ont également organisé des funérailles officielles dans la Cathédrale de Las Palmas, en mémoire des victimes , une cérémonie marquée par la présence du Prince héritier d'Espagne et du chef du gouvernement de Madrid, José Luis Rodriguez Zapatero, et de plusieurs familles des victimes. Il s'agit de la catastrophe aérienne la plus grave en Espagne depuis le crash d'un Boeing 747 de la compagnie colombienne ‘Avianca' à Madrid en 1983 qui a fait 180 morts, mais aussi en Europe depuis celui d'un Tupolev russe en 2006 dans l'est de l'Ukraine (170 morts).
Cinq mois après cet accident, l'enquête se poursuit pour déterminer ses circonstances au moment ou des familles qui ont perdu des parents, des proches, et de enfants cherchent toujours à savoir ce qui s était réellement passé en ce triste jour du 20 août.
