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Les dirigeants sont parvenus à un accord à Doha

Les dirigeants politiques libanais de la majorité et de l'opposition sont parvenus à un accord tôt mercredi lors de la conférence interlibanaise de Doha visant à mettre fin à la crise que traverse actuellement le Liban, a déclaré un député de l'opposition.

Les dirigeants sont parvenus à un accord à Doha
Le ministre d'Etat qatari aux Affaires étrangères, Ahmad ben Abdallah Al-Mahmoud à Doha. (Photo : AFP)
"Un accord a été trouvé" entre la majorité pro-gouvernementale soutenue par les pays occidentaux et opposition menée par le Hezbollah, a déclaré aux journalistes le député d'opposition Ali Hasan Khalil.

"Nous prévoyons une élection du président de la République (par le parlement libanais) jeudi ou vendredi", a-t-il ajouté.

Les détails de l'accord n'ont pas été révélés mais un autre délégué d'opposition avait auparavant déclaré, sous couvert de l'anonymat, qu'un comité mixte formé pour aplanir les divergences entre les parties sur la loi electorale pour les élections législatives de l'an prochain "était sur le point de parvenir à un accord".

Les partis rivaux sont d'accord pour élire à la tête du pays le général Michel Sleiman à la succession d'Emile Lahoud, soutenu par Damas, qui avait quitté son poste en novembre.

Des divergences subsistaient sur la loi electorale et la répartition des sièges dans un gouvernement d'unité nationale.

Le Qatar, hôte de la conférence avait formulé mardi des propositions pour une élection immédiate du chef de l'Etat et la formation d'un gouvernment d'unité nationale reportant à une date ultérieure les discussions sur la loi electorale.

L'opposition - soutenue par la Syrie et l'Iran avait alors refusé de laisser de côté la question de la loi electorale et avait exigé d'avoir "une minorité de blocage" au sein d'un gouvernement d'unité nationale.

Selon un délégué de la majorité, une deuxième proposition suggérait un retour à la loi electorale de 1960 qui n'est plus en vigueur et qui aurait pour conséquence un nouveau découpage des circonscriptions électorales notamment à Beyrouth, le fief de la majorité parlementaire sunnite.

Majorité et opposition cherchent à contrôler le plus grand nombre de sièges possible à Beyrouth qui en compte 19 sur un total de 128 pour l'ensemble du pays.

La crise politique qui dure depuis 18 mois au Liban avait dégénéré la semaine dernière en affrontements violents entre factions rivales et qui avaient fait 65 morts.

Au cours des affrontements le Hezbollah était parvenu à prendre le contrôle du secteur ouest de Beyrouth.
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