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Toyota, qui a mis en chantier dans le Mississippi un nouveau site d'assemblage et pensait initialement l'exploiter en 2010, envisage désormais cette mise en route au-delà de 2011, a précisé le quotidien économique Nikkei.
"Toyota juge que la reprise du marché exigera du temps", a ajouté le journal.
Le groupe a prévu un investissement de 1,3 milliard de dollars pour ce site.
Initialement, cette usine était censée assembler des 4x4 urbains, mais face à la désaffection des Américains pour ce type de véhicules encombrants et énergivores, le groupe japonais avait changé de braquet et décidé d'en faire un nouveau site de production de berlines à motorisation hybride "Prius".
Toutefois, ces derniers mois, à cause de la crise financière qui a dégénéré, la demande aux Etats-Unis a chuté pour toutes les catégories d'automobiles, ce qui pousse Toyota à revoir à nouveau ses plans.
La semaine dernière, le champion nippon avait fait état de prévisions annuelles alarmantes après une forte chute de ses profits au premier semestre, subissant les effets de la débâcle économique sur les achats de véhicules, sur l'octroi de crédits et sur les taux de change.
Egalement victime de la cherté des matières premières et du jeu de yo-yo des prix du pétrole, le groupe Toyota Motor, qui comprend les marques Toyota, Lexus, Daihatsu et Hino, table désormais sur un bénéfice net de 550 milliards de yens (4,6 milliards d'euros), contre 1.250 milliards espérés auparavant, pour un chiffre d'affaires annuel de 23.000 milliards de yens au lieu de 25.000 milliards.
La firme a monté en toute hâte un "Comité d'amélioration urgente des revenus et profits", structure qui doit tout passer au crible pour trouver où et comment régénérer en interne des marges mangées de l'extérieur.
"Les projets seront disséqués et corrigés en termes de temps et d'ampleur", avait alors prévenu un dirigeant du groupe.
"Toyota juge que la reprise du marché exigera du temps", a ajouté le journal.
Le groupe a prévu un investissement de 1,3 milliard de dollars pour ce site.
Initialement, cette usine était censée assembler des 4x4 urbains, mais face à la désaffection des Américains pour ce type de véhicules encombrants et énergivores, le groupe japonais avait changé de braquet et décidé d'en faire un nouveau site de production de berlines à motorisation hybride "Prius".
Toutefois, ces derniers mois, à cause de la crise financière qui a dégénéré, la demande aux Etats-Unis a chuté pour toutes les catégories d'automobiles, ce qui pousse Toyota à revoir à nouveau ses plans.
La semaine dernière, le champion nippon avait fait état de prévisions annuelles alarmantes après une forte chute de ses profits au premier semestre, subissant les effets de la débâcle économique sur les achats de véhicules, sur l'octroi de crédits et sur les taux de change.
Egalement victime de la cherté des matières premières et du jeu de yo-yo des prix du pétrole, le groupe Toyota Motor, qui comprend les marques Toyota, Lexus, Daihatsu et Hino, table désormais sur un bénéfice net de 550 milliards de yens (4,6 milliards d'euros), contre 1.250 milliards espérés auparavant, pour un chiffre d'affaires annuel de 23.000 milliards de yens au lieu de 25.000 milliards.
La firme a monté en toute hâte un "Comité d'amélioration urgente des revenus et profits", structure qui doit tout passer au crible pour trouver où et comment régénérer en interne des marges mangées de l'extérieur.
"Les projets seront disséqués et corrigés en termes de temps et d'ampleur", avait alors prévenu un dirigeant du groupe.
