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Toujours plus fort

Après un été très animé au cours duquel les grands clubs européens ont encore intensifié leur course à l'armement, l'Euroligue de basket-ball, qui commence lundi avec le match avancé entre Vitoria et Fenerbahçe, s'annonce plus disputée que jamais.

Toujours plus fort
Mirsad Turkcan de Fenerbahce Ulker joue contre Pablo Prigioni et Mirza Teletovic lors du match de basket, à Vitoria. (Photo : AFP)
Les grandes manœuvres
Après des années d'exode massif vers la NBA, l'été 2008 a été marqué par une vague impressionnante dans le sens contraire. Une bonne douzaine de joueurs d'outre-Atlantique sont ainsi arrivés ou revenus sur le Vieux Continent et non des moindres (Josh Childress, sixième choix de la draft 2004, à l'Olympiakos et Carlos Arroyo au Maccabi par exemple). L'argent est un élément clé pour expliquer la tendance. Devenu le plus gros salaire d'Europe, l'Argentin Carlos Delfino (ex-Toronto), touche chez les nouveaux riches russes de Khimki, pourtant même pas engagés en Euroligue et qui ont également recruté l'Espagnol Jorge Garbajosa, la bagatelle de neuf millions de dollars par an! Et comme le marché des transferts a également fonctionné à plein en interne, les gros clubs présentent des effectifs d'un luxe inédit.

Olympiakos, l'épouvantail
Un club a particulièrement brillé sur le front des transferts, l'Olympiakos qui, outre Childress, a attiré sur le port du Pirée des joueurs comme Papaloukas, Vujcic ou Halperin. Doté d'un budget de 25 millions d'euros, le club grec, dirigé par Panagiotis Giannakis, possède un effectif proprement effrayant et s'annonce comme l'un des trois grands favoris avec l'autre armada grecque, le Panathinaïkos Athènes (Jasikevicius, Spanoulis, Diamantidis, Batiste, Nicolas, Fotsis, Pekovic,...), et le tenant du titre, le CSKA Moscou. Ce dernier a intelligemment compensé les départs de Papaloukas et Andersen en débauchant Planinic et Morris.

Des prétendants aux dents longues
Derrière ces trois poids-lourds, on devrait retrouver les mêmes protagonistes que d'habitude, à commencer par les clubs espagnols de Vitoria, qui reste sur quatre présences consécutives dans le Final Four, le Real Madrid et le FC Barcelone, qui enregistre le retour de NBA de Juan Carlos "La Bomba" Navarro, voire Malaga. A surveiller également les Turcs de Fenerbahçe, qui ont recruté l'ailier croate Gordan Giricek, ancien des Phoenix Suns, et les Italiens de Sienne, finalistes sortants.

Une formule plus nerveuse
Le format de trois groupes de huit équipes (avec les cinq premiers et le meilleur sixième qualifié pour le Top 16) a été remplacé par une formule à quatre groupes de six équipes, dont les quatre premiers joueront la deuxième phase. Il y aura donc moins de matches au premier tour (10 journées au lieu de 14). Si le Top 16 reste inchangé (4 équipes de 4, les 2 premiers qualifiés), les quarts de finale seront désormais disputés au meilleur des cinq - et non des trois - matches. Le Final Four aura lieu du 1er au 3 mai à Berlin.
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