Cette ville du nord-est de l'Espagne attend 6,5 millions de visiteurs jusqu'au 14 septembre, dont 15% d'étrangers, pour l'Exposition sur le thème de l'eau et du développement durable.
Une grande opportunité pour cette cité chargée d'histoire mais encore méconnue, qui ne reçoit en moyenne chaque année qu'un million de visiteurs, dont 30% d'étrangers, sur les près de 60 millions de touristes séjournant en Espagne, la deuxième destination touristique au monde.
"L'Expo ne s'arrête pas aux 25 hectares de l'enceinte" et aux pavillons des 102 pays participants, assure à l'AFP Elena Allue, conseillère municipale de Saragosse chargée du tourisme, qui espère que les visiteurs prendront aussi le temps de découvrir la ville.
"Nous espérons que l'Expo nous permettra d'apparaître enfin sur la carte touristique de l'Espagne, ce qui semble impossible tant qu'on n'a pas accueilli un grand événement international", ajoute-t-elle.
Il est vrai que toutes les autres grandes villes espagnoles ont eu leur grand événement.
Il a d'abord eu les jeux Olympique d'été en 1992 à Barcelone (nord-est) puis l'Exposition universelle de Séville (sud) en octobre de la même année.
Le musée Guggenheim, ouvert en 1997, a redonné ses lettres de noblesse à la ville industrielle de Bilbao (nord) et l'été dernier Valence (est) a organisé la coupe de l'America à la voile, avant d'accueillir en août prochain son premier Grand Prix de Formule 1 en circuit urbain.
Saragosse estime que son tour est arrivé et s'y prépare depuis trois ans déjà. "Au total, 11 milliards d'euros, en fonds privés et publics, ont été investis pour transformer et adapter la ville au flux de visiteurs", du ravalement de la façade de la basilique Notre-Dame du Pilar à l'amélioration de la voirie et des infrastructures de transport, explique Mme Allue.
Quatre millions d'euros sont consacrés à la promotion à l'étranger et deux millions d'euros à l'accueil des visiteurs pendant l'Expo. Et à ce sujet, la municipalité ne lésine pas.
Elle a doublé le nombre d'offices du tourisme et envoyé à tous les habitants un "pack touristique" pour que chacun puisse guider ses hôtes, en leur rappelant par exemple que Saragosse fut le siège de la couronne d'Aragon, dont l'union avec la couronne de Castille en 1479 donna naissance à l'Espagne.
Ou encore qu'elle est la ville natale du peintre Goya.
Et la ville pense déjà à l'après-Expo. "Nous sommes en pleine expansion et l'objectif est de devenir d'ici à dix ans la troisième ville espagnole au niveau économique et social", derrière Madrid et Barcelone, souligne Mme Allue.
Située sur les rives du fleuve Ebre, la ville a une position stratégique à environ 300 kilomètres de Madrid, Barcelone, Valence, Bilbao ou Toulouse (sud de la France).
Un grande plate-forme logistique, réunissant sur un même site tous les modes de transports (routier, ferroviaire, aérien) et présentée comme la plus importante d'Europe, est en cours de construction.
Saragosse veut aussi profiter de l'Expo pour se positionner à terme comme "Capitale mondiale de l'eau", avec une Fondation et un Centre d'information sur ce problème crucial du 21e siècle.
Et, contrairement à Séville où le site de l'Expo a été laissé à l'abandon, elle a l'intention de faire de l'enceinte de l'Expo un parc d'entreprises. "45% de la surface ont déjà été acquis pour faire des bureaux", assure Mme Allue.
Une grande opportunité pour cette cité chargée d'histoire mais encore méconnue, qui ne reçoit en moyenne chaque année qu'un million de visiteurs, dont 30% d'étrangers, sur les près de 60 millions de touristes séjournant en Espagne, la deuxième destination touristique au monde.
"L'Expo ne s'arrête pas aux 25 hectares de l'enceinte" et aux pavillons des 102 pays participants, assure à l'AFP Elena Allue, conseillère municipale de Saragosse chargée du tourisme, qui espère que les visiteurs prendront aussi le temps de découvrir la ville.
"Nous espérons que l'Expo nous permettra d'apparaître enfin sur la carte touristique de l'Espagne, ce qui semble impossible tant qu'on n'a pas accueilli un grand événement international", ajoute-t-elle.
Il est vrai que toutes les autres grandes villes espagnoles ont eu leur grand événement.
Il a d'abord eu les jeux Olympique d'été en 1992 à Barcelone (nord-est) puis l'Exposition universelle de Séville (sud) en octobre de la même année.
Le musée Guggenheim, ouvert en 1997, a redonné ses lettres de noblesse à la ville industrielle de Bilbao (nord) et l'été dernier Valence (est) a organisé la coupe de l'America à la voile, avant d'accueillir en août prochain son premier Grand Prix de Formule 1 en circuit urbain.
Saragosse estime que son tour est arrivé et s'y prépare depuis trois ans déjà. "Au total, 11 milliards d'euros, en fonds privés et publics, ont été investis pour transformer et adapter la ville au flux de visiteurs", du ravalement de la façade de la basilique Notre-Dame du Pilar à l'amélioration de la voirie et des infrastructures de transport, explique Mme Allue.
Quatre millions d'euros sont consacrés à la promotion à l'étranger et deux millions d'euros à l'accueil des visiteurs pendant l'Expo. Et à ce sujet, la municipalité ne lésine pas.
Elle a doublé le nombre d'offices du tourisme et envoyé à tous les habitants un "pack touristique" pour que chacun puisse guider ses hôtes, en leur rappelant par exemple que Saragosse fut le siège de la couronne d'Aragon, dont l'union avec la couronne de Castille en 1479 donna naissance à l'Espagne.
Ou encore qu'elle est la ville natale du peintre Goya.
Et la ville pense déjà à l'après-Expo. "Nous sommes en pleine expansion et l'objectif est de devenir d'ici à dix ans la troisième ville espagnole au niveau économique et social", derrière Madrid et Barcelone, souligne Mme Allue.
Située sur les rives du fleuve Ebre, la ville a une position stratégique à environ 300 kilomètres de Madrid, Barcelone, Valence, Bilbao ou Toulouse (sud de la France).
Un grande plate-forme logistique, réunissant sur un même site tous les modes de transports (routier, ferroviaire, aérien) et présentée comme la plus importante d'Europe, est en cours de construction.
Saragosse veut aussi profiter de l'Expo pour se positionner à terme comme "Capitale mondiale de l'eau", avec une Fondation et un Centre d'information sur ce problème crucial du 21e siècle.
Et, contrairement à Séville où le site de l'Expo a été laissé à l'abandon, elle a l'intention de faire de l'enceinte de l'Expo un parc d'entreprises. "45% de la surface ont déjà été acquis pour faire des bureaux", assure Mme Allue.
