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Le FMI a attribué au pays africain une aide de 48,54 millions de droits de tirage spéciaux (75,6 millions de dollars), au titre de la facilité destinée à aider les pays victime d'une crise née en dehors de leurs frontières.
Cette aide, très attendue à Dakar, doit permettre au pays africain de financer l'impact sur sa balance des paiements de la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation, a précisé le FMI dans un communiqué.
Le Sénégal pourra tirer immédiatement 24,27 millions de DTS (37,8 millions de dollars), le solde étant mis à disposition après un premier examen de la manière dont le pays applique l'accord avec le FMI.
Le FMI a, également, accordé trois dérogations au Sénégal, qui n'avait pas respecté certains termes d'un précédent programme avec l'institution multilatérale, après que le gouvernement se fut engagé à y remédier.
Ce programme, l'Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), prévoit la diffusion régulière de bilans de la politique économique du pays signataire et doit donner des signaux clairs sur la gestion gouvernementale.
Le FMI a noté que des "informations inexactes" lui avaient été fournies sur le déficit budgétaire et les arriérés de paiement du gouvernement.
"Mais au vu des mesures correctrices substantielles prises par les autorités et l'amélioration des systèmes de contrôle budgétaire qu'elles se sont engagées à mettre en place, le Conseil d'administration a décidé de maintenir son évaluation positive de la manière dont le Sénégal applique le plan" convenu avec l'organisation multilatérale, a expliqué l'un des directeurs généraux adjoints du FMI, Murilo Portugal, cité dans le texte.
Le feu vert du FMI devrait permettre le déblocage de plusieurs autres aides, dont celle, de 125 millions d'euros, promise par la France, l'ancienne puissance coloniale. La Banque africaine de développement (BAD) a de son côté promis 33 millions d'euros et les Pays-Bas 10 millions d'euros.
Le FMI met toutefois en garde le Sénégal sur plusieurs points. Le gouvernement de Dakar devra notamment "adhérer strictement" à son projet de budget 2009 et "garantir la transparence budgétaire", exige-t-il.
Le Sénégal devra aussi "évaluer avec précaution les financements disponibles pour son budget, dans la mesure où la liquidité du marché intérieur est limitée et que les perspectives d'emprunt à l'international sont incertaines".
Si le pays devait céder certains actifs, le produit de la vente devra servir à rembourser les prêts portant les intérêts les plus élevés.
Le FMI note également qu'une réforme des finances publiques est "fondamentale" pour redonner du sens au processus budgétaire. Cela passe par une "amélioration de la comptabilité publique, un renforcement dans l'élaboration et l'exécution du budget et l'arrêt de certaines pratiques" non précisée, mais jugées peu conformes au cadre administratif et légal du pays.
L'organisation basée à Washington réclame aussi au pays africain de "normaliser complètement ses relations financières avec le secteur privé". Le Sénégal devra tenter de renforcer le secteur privé et de consolider son secteur financier.
Parmi les mesures à mettre en œuvre figurent une réforme du droit du travail, une simplification de la fiscalité et l'amélioration de l'accès au crédit, ajoute le FMI.
Cette aide, très attendue à Dakar, doit permettre au pays africain de financer l'impact sur sa balance des paiements de la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation, a précisé le FMI dans un communiqué.
Le Sénégal pourra tirer immédiatement 24,27 millions de DTS (37,8 millions de dollars), le solde étant mis à disposition après un premier examen de la manière dont le pays applique l'accord avec le FMI.
Le FMI a, également, accordé trois dérogations au Sénégal, qui n'avait pas respecté certains termes d'un précédent programme avec l'institution multilatérale, après que le gouvernement se fut engagé à y remédier.
Ce programme, l'Instrument de soutien à la politique économique (ISPE), prévoit la diffusion régulière de bilans de la politique économique du pays signataire et doit donner des signaux clairs sur la gestion gouvernementale.
Le FMI a noté que des "informations inexactes" lui avaient été fournies sur le déficit budgétaire et les arriérés de paiement du gouvernement.
"Mais au vu des mesures correctrices substantielles prises par les autorités et l'amélioration des systèmes de contrôle budgétaire qu'elles se sont engagées à mettre en place, le Conseil d'administration a décidé de maintenir son évaluation positive de la manière dont le Sénégal applique le plan" convenu avec l'organisation multilatérale, a expliqué l'un des directeurs généraux adjoints du FMI, Murilo Portugal, cité dans le texte.
Le feu vert du FMI devrait permettre le déblocage de plusieurs autres aides, dont celle, de 125 millions d'euros, promise par la France, l'ancienne puissance coloniale. La Banque africaine de développement (BAD) a de son côté promis 33 millions d'euros et les Pays-Bas 10 millions d'euros.
Le FMI met toutefois en garde le Sénégal sur plusieurs points. Le gouvernement de Dakar devra notamment "adhérer strictement" à son projet de budget 2009 et "garantir la transparence budgétaire", exige-t-il.
Le Sénégal devra aussi "évaluer avec précaution les financements disponibles pour son budget, dans la mesure où la liquidité du marché intérieur est limitée et que les perspectives d'emprunt à l'international sont incertaines".
Si le pays devait céder certains actifs, le produit de la vente devra servir à rembourser les prêts portant les intérêts les plus élevés.
Le FMI note également qu'une réforme des finances publiques est "fondamentale" pour redonner du sens au processus budgétaire. Cela passe par une "amélioration de la comptabilité publique, un renforcement dans l'élaboration et l'exécution du budget et l'arrêt de certaines pratiques" non précisée, mais jugées peu conformes au cadre administratif et légal du pays.
L'organisation basée à Washington réclame aussi au pays africain de "normaliser complètement ses relations financières avec le secteur privé". Le Sénégal devra tenter de renforcer le secteur privé et de consolider son secteur financier.
Parmi les mesures à mettre en œuvre figurent une réforme du droit du travail, une simplification de la fiscalité et l'amélioration de l'accès au crédit, ajoute le FMI.
