Intervenant à cette occasion, la ministre du développement social, de la Famille et de la Solidarité, Mme Nouzha Skalli, a relevé que le gouvernement marocain a adopté une stratégie nationale de l'équité et de l'égalité entre les sexes dont la mise en œuvre vise à promouvoir la participation des hommes et des femmes au processus de développement durable et les faire bénéficier à titre égal des fruits de cette contribution.
Toutefois, elle a signalé que le Maroc devra dépasser le paradoxe entre la représentation très honorable des femmes au sein du gouvernement à travers 7 femmes ministres, soit 20% de ses membres, et au sein du Parlement (10%), et la représentation des femmes aux conseils municipaux qui est de seulement 0,56 %, constituant ainsi un obstacle au développement social.
De son côté le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, a présenté le bilan national en matière de développement, relevant que le Maroc, à travers son engagement à mettre en oeuvre une approche participative, intégrée et de concertation pour la lutte contre la pauvreté, a garanti quatre conditions pour le développement humain.
Il s'agit en l'occurrence de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), la réforme de l'arsenal juridique, la consécration de 53% du budget global de l'Etat au secteur social et le renforcement des partenariats avec la société civile.
Evoquant la relation entre l'amélioration des conditions d'emploi pour les jeunes et la lutte contre la pauvreté, le ministre a indiqué que son département a mis en place une approche de développement intégré en adoptant la convergence autour du social comme méthode de travail, l'extension des services et prestations du département à des couches sociales défavorisées, la consolidation du partenariat avec le tissu associatif et l'élaboration d'un programme d'institutionnalisation du Genre au sein du département.
Le président de la Fédération des agences internationales pour le développement (Aide Fédération), Abdelkbir El Hakkaoui, a estimé que les pays africains devraient utiliser au mieux leurs propres ressources naturelles et surtout humaines, appelant à agir dans le cadre d'une dynamique alternative permettant à l'Afrique de décoller enfin par ses propres moyens même limités.
Le Maroc, a-t-il ajouté, dispose de plusieurs atouts notamment l'INDH, la charte de l'éducation, la stratégie nationale de l'intégration de l'approche genre dans les politiques publiques et l'implication des associations marocaines dans le développement humain.
Pour sa part, le secrétaire général du Haut commissariat au Plan (HCP), Jamal Bourchachen, a fait remarquer que les OMD sont au cœur du développement socioéconomique du Royaume à travers notamment l'INDH mise en œuvre depuis 2005, annonçant que le 3e rapport national sur l'état des lieux et les perspectives de réalisations des OMD sera présenté en novembre prochain afin de mesurer notamment le chemin à parcourir pour atteindre les valeurs cibles à l'horizon 2015.
Cette rencontre, organisée par Aide Fédération en partenariat avec le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle et le HCP, sera l'occasion de débattre, deux jours durant, de plusieurs thèmes dont "La place des OMD dans la stratégie et les programmes de l'INDH", "Les droits humains et développement" et "Les OMD et la bonne gouvernance".
Toutefois, elle a signalé que le Maroc devra dépasser le paradoxe entre la représentation très honorable des femmes au sein du gouvernement à travers 7 femmes ministres, soit 20% de ses membres, et au sein du Parlement (10%), et la représentation des femmes aux conseils municipaux qui est de seulement 0,56 %, constituant ainsi un obstacle au développement social.
De son côté le ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jamal Rhmani, a présenté le bilan national en matière de développement, relevant que le Maroc, à travers son engagement à mettre en oeuvre une approche participative, intégrée et de concertation pour la lutte contre la pauvreté, a garanti quatre conditions pour le développement humain.
Il s'agit en l'occurrence de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), la réforme de l'arsenal juridique, la consécration de 53% du budget global de l'Etat au secteur social et le renforcement des partenariats avec la société civile.
Evoquant la relation entre l'amélioration des conditions d'emploi pour les jeunes et la lutte contre la pauvreté, le ministre a indiqué que son département a mis en place une approche de développement intégré en adoptant la convergence autour du social comme méthode de travail, l'extension des services et prestations du département à des couches sociales défavorisées, la consolidation du partenariat avec le tissu associatif et l'élaboration d'un programme d'institutionnalisation du Genre au sein du département.
Le président de la Fédération des agences internationales pour le développement (Aide Fédération), Abdelkbir El Hakkaoui, a estimé que les pays africains devraient utiliser au mieux leurs propres ressources naturelles et surtout humaines, appelant à agir dans le cadre d'une dynamique alternative permettant à l'Afrique de décoller enfin par ses propres moyens même limités.
Le Maroc, a-t-il ajouté, dispose de plusieurs atouts notamment l'INDH, la charte de l'éducation, la stratégie nationale de l'intégration de l'approche genre dans les politiques publiques et l'implication des associations marocaines dans le développement humain.
Pour sa part, le secrétaire général du Haut commissariat au Plan (HCP), Jamal Bourchachen, a fait remarquer que les OMD sont au cœur du développement socioéconomique du Royaume à travers notamment l'INDH mise en œuvre depuis 2005, annonçant que le 3e rapport national sur l'état des lieux et les perspectives de réalisations des OMD sera présenté en novembre prochain afin de mesurer notamment le chemin à parcourir pour atteindre les valeurs cibles à l'horizon 2015.
Cette rencontre, organisée par Aide Fédération en partenariat avec le ministère de l'Emploi et de la Formation professionnelle et le HCP, sera l'occasion de débattre, deux jours durant, de plusieurs thèmes dont "La place des OMD dans la stratégie et les programmes de l'INDH", "Les droits humains et développement" et "Les OMD et la bonne gouvernance".
