En raison des conditions de piste difficiles, Hamilton n'a tout d'abord pas pris de risques pour assurer le sixième temps de la première séance, disputée sur le mouillé. Il a ensuite sérieusement augmenté l'allure pour se porter en tête de la seconde session du jour, courue elle sur piste sèche.
Les changements de conditions risquent d'ailleurs de jouer un grand rôle tout au long de ce week-end montréalais.
La course canadienne possède la réputation d'être régulièrement mouvementée et l'édition 2008 risque en effet de ne pas faillir à la tradition. Vendredi, la première séance s'est déroulée sur une piste humide allant en s'asséchant sur la fin. Si l'on ajoute le fait que l'asphalte du circuit est très sale lors des premiers tours de roue, on comprend pourquoi nombre de pilotes sont restés bien au chaud dans leurs stands en attendant que la concurrence nettoie la piste.
Problème mécanique pour Massa
La seconde session, dans l'après-midi, s'est quant à elle disputée sur le sec mais le week-end entier est placé sous le signe de l'incertitude météorologique: après les averses de vendredi, des orages sont annoncés pour samedi et dimanche. Reste à savoir s'ils éclateront avant, pendant ou après la qualification et la course.
Quelles que soient les conditions, le leader du Championnat du monde ne se pose en tout cas pas beaucoup de questions: "On a choisi de ne pas utiliser nos pneus pluie durant la première séance et on a juste réussi à boucler quelques tours en pneus secs à la fin, a ainsi expliqué Hamilton. Cet après-midi on a réussi à améliorer la voiture à chaque relais et on a déjà enregistré pas mal de choses positives".
Le Britannique devra cependant se méfier d'un Robert Kubica (BMW Sauber) plus que jamais dans le coup.
Le Polonais a bien prouvé, comme il l'avait affirmé la veille, que son terrible accident de l'an dernier ne l'avait pas affecté le moins du monde. Il est repassé sur les lieux du drame sans un regard et a réalisé le deuxième temps des deux séances libres du jour.
Du côté des ténors, le fait notable de cette journée a été le problème mécanique rencontré par la Ferrari de Felipe Massa dans l'après-midi. Le Brésilien avait réussi le meilleur temps vendredi matin et a encore réalisé le cinquième chrono mais il a dû ranger sa monoplace en bord de piste à 20 minutes du terme de la seconde séance.
La Scuderia n'a guère connu de problèmes de fiabilité depuis le début de la saison mais le souci rencontré par le Brésilien tombe particulièrement mal pour Ferrari, habituellement à la peine sur le tracé de Montréal.
Renault à la peine
"On ne sait pas encore ce qui s'est passé, on va devoir analyser ça, a indiqué Stefano Domenicali, le directeur de la gestion sportive de Ferrari juste après la séance. Felipe a eu un problème après le virage N.7 et il n'a pas pu rentrer jusqu'aux stands."
La journée a également été difficile pour l'écurie Renault: Nelsinho Piquet a lui aussi rencontré un problème mécanique dans l'après-midi après seulement une demi-heure. Puis son coéquipier Fernando Alonso, vainqueur ici voilà deux ans, a effectué une tête à queue et n'a pu repartir.
"J'ai réaccéléré trop tôt et mes roues arrières se sont retrouvées sur l'herbe, je n'ai pas pu repartir, a-t-il expliqué. J'essaie de nouveaux trucs et parfois ça ne marche pas. Mais il vaut mieux que ce genre de chose nous arrive aujourd'hui plutôt que dimanche."
"Sinon c'était un vendredi habituel avant le Grand Prix du Canada : la piste est très glissante et on essaie de déposer de la gomme pour améliorer l'adhérence, a encore indiqué l'Espagnol. Tout au long du week-end, à chaque passage ça va s'améliorer."
Les Toyota ont aussi été sensibles au manque d'adhérence : Jarno Trulli a effectué trois têtes à queue dans la journée et son coéquipier Timo Glock a fini sa course dans un mur.
Enfin, Sébastien Bourdais a souffert comme il s'y attendait, anonyme 19e et 16e des deux séances.
Les changements de conditions risquent d'ailleurs de jouer un grand rôle tout au long de ce week-end montréalais.
La course canadienne possède la réputation d'être régulièrement mouvementée et l'édition 2008 risque en effet de ne pas faillir à la tradition. Vendredi, la première séance s'est déroulée sur une piste humide allant en s'asséchant sur la fin. Si l'on ajoute le fait que l'asphalte du circuit est très sale lors des premiers tours de roue, on comprend pourquoi nombre de pilotes sont restés bien au chaud dans leurs stands en attendant que la concurrence nettoie la piste.
Problème mécanique pour Massa
La seconde session, dans l'après-midi, s'est quant à elle disputée sur le sec mais le week-end entier est placé sous le signe de l'incertitude météorologique: après les averses de vendredi, des orages sont annoncés pour samedi et dimanche. Reste à savoir s'ils éclateront avant, pendant ou après la qualification et la course.
Quelles que soient les conditions, le leader du Championnat du monde ne se pose en tout cas pas beaucoup de questions: "On a choisi de ne pas utiliser nos pneus pluie durant la première séance et on a juste réussi à boucler quelques tours en pneus secs à la fin, a ainsi expliqué Hamilton. Cet après-midi on a réussi à améliorer la voiture à chaque relais et on a déjà enregistré pas mal de choses positives".
Le Britannique devra cependant se méfier d'un Robert Kubica (BMW Sauber) plus que jamais dans le coup.
Le Polonais a bien prouvé, comme il l'avait affirmé la veille, que son terrible accident de l'an dernier ne l'avait pas affecté le moins du monde. Il est repassé sur les lieux du drame sans un regard et a réalisé le deuxième temps des deux séances libres du jour.
Du côté des ténors, le fait notable de cette journée a été le problème mécanique rencontré par la Ferrari de Felipe Massa dans l'après-midi. Le Brésilien avait réussi le meilleur temps vendredi matin et a encore réalisé le cinquième chrono mais il a dû ranger sa monoplace en bord de piste à 20 minutes du terme de la seconde séance.
La Scuderia n'a guère connu de problèmes de fiabilité depuis le début de la saison mais le souci rencontré par le Brésilien tombe particulièrement mal pour Ferrari, habituellement à la peine sur le tracé de Montréal.
Renault à la peine
"On ne sait pas encore ce qui s'est passé, on va devoir analyser ça, a indiqué Stefano Domenicali, le directeur de la gestion sportive de Ferrari juste après la séance. Felipe a eu un problème après le virage N.7 et il n'a pas pu rentrer jusqu'aux stands."
La journée a également été difficile pour l'écurie Renault: Nelsinho Piquet a lui aussi rencontré un problème mécanique dans l'après-midi après seulement une demi-heure. Puis son coéquipier Fernando Alonso, vainqueur ici voilà deux ans, a effectué une tête à queue et n'a pu repartir.
"J'ai réaccéléré trop tôt et mes roues arrières se sont retrouvées sur l'herbe, je n'ai pas pu repartir, a-t-il expliqué. J'essaie de nouveaux trucs et parfois ça ne marche pas. Mais il vaut mieux que ce genre de chose nous arrive aujourd'hui plutôt que dimanche."
"Sinon c'était un vendredi habituel avant le Grand Prix du Canada : la piste est très glissante et on essaie de déposer de la gomme pour améliorer l'adhérence, a encore indiqué l'Espagnol. Tout au long du week-end, à chaque passage ça va s'améliorer."
Les Toyota ont aussi été sensibles au manque d'adhérence : Jarno Trulli a effectué trois têtes à queue dans la journée et son coéquipier Timo Glock a fini sa course dans un mur.
Enfin, Sébastien Bourdais a souffert comme il s'y attendait, anonyme 19e et 16e des deux séances.
