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L'attachement du Royaume à la redevabilité ressort notamment du nouveau Code de la famille qui «établit l'égalité du statut de la femme au sein de la famille», et l'augmentation des ressources consacrées à la femme dans les budgets sectoriels, a indiqué Mme Alberdi qui s'exprimait lors d'une rencontre destinée au lancement régional du rapport global biennal de l'Unifem «le progrès des femmes à travers le monde 2008-2009 : qui est responsable envers les femmes? Genre et redevabilité».
La responsable onusienne a, également, salué la levée par le Maroc des réserves enregistrées au sujet de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (Cedef).
Pour sa part, le Premier ministre, Abbas El Fassi a salué, dans une allocution lue en son nom par la secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement scolaire, Mme Latifa El Abida, la «pertinence» des recommandations découlant du rapport de l'Unifem, rappelant les réformes «ambitieuses» entreprises par le Maroc en matière des droits humains.
Il a, à cet égard, mis en exergue «la promulgation du Code de la famille, la réforme du Code du travail, du Code pénal et de l'état civil, la prise en charge des enfants abandonnés ainsi que la nouvelle loi sur la nationalité».
«Le gouvernement a mis en œuvre la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité entre les sexes et a pu intégrer l'approche Genre dans les politiques et programmes de développement, notamment au niveau des budgets de vingt secteurs publics», a-t-il précisé.
Le Royaume, qui est déterminé à mettre en œuvre la Stratégie nationale de lutte contre la violence à l'égard des femmes sous toutes ses formes, a élaboré une charte nationale pour véhiculer une «image respectueuse» de la femme dans les médias nationaux, a ajouté M. El Fassi.
De son côté, la directrice régionale de l'Unifem pour l'Afrique du Nord, Mme Zineb Touimi Benjelloun, a présenté le rapport biennal 2008-2009 qui montre que la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) est tributaire du renforcement de la redevabilité relative aux engagements en faveur des femmes et de l'égalité des sexes.
Le renforcement de la redevabilité envers les femmes commence par une augmentation de leur nombre dans les processus décisionnels, souligne le rapport, relevant qu'il y a plus de femmes aux gouvernements qu'auparavant et que le pourcentage des femmes parlementaires au niveau international a augmenté de 8% au cours de la période 1998-2008, pour se situer à 18,4%.
Concernant l'accès aux services publics, le rapport note que les femmes sont exposées à des formes de corruption, souvent inaperçues et incontrôlées comme le harcèlement sexuel, ajoutant qu'elles sont particulièrement vulnérables aux fluctuations des marchés mondiaux, en l'absence de mesures de protection.
Le rapport appelle les institutions multilatérales d'aide et de sécurité à honorer leurs propres engagements et à appliquer les normes d'égalité des sexes.
Cette rencontre s'est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, d'ambassadeurs et de représentants d'organisations internationales et de la société civile.
La responsable onusienne a, également, salué la levée par le Maroc des réserves enregistrées au sujet de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (Cedef).
Pour sa part, le Premier ministre, Abbas El Fassi a salué, dans une allocution lue en son nom par la secrétaire d'Etat chargée de l'Enseignement scolaire, Mme Latifa El Abida, la «pertinence» des recommandations découlant du rapport de l'Unifem, rappelant les réformes «ambitieuses» entreprises par le Maroc en matière des droits humains.
Il a, à cet égard, mis en exergue «la promulgation du Code de la famille, la réforme du Code du travail, du Code pénal et de l'état civil, la prise en charge des enfants abandonnés ainsi que la nouvelle loi sur la nationalité».
«Le gouvernement a mis en œuvre la stratégie nationale pour l'équité et l'égalité entre les sexes et a pu intégrer l'approche Genre dans les politiques et programmes de développement, notamment au niveau des budgets de vingt secteurs publics», a-t-il précisé.
Le Royaume, qui est déterminé à mettre en œuvre la Stratégie nationale de lutte contre la violence à l'égard des femmes sous toutes ses formes, a élaboré une charte nationale pour véhiculer une «image respectueuse» de la femme dans les médias nationaux, a ajouté M. El Fassi.
De son côté, la directrice régionale de l'Unifem pour l'Afrique du Nord, Mme Zineb Touimi Benjelloun, a présenté le rapport biennal 2008-2009 qui montre que la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) est tributaire du renforcement de la redevabilité relative aux engagements en faveur des femmes et de l'égalité des sexes.
Le renforcement de la redevabilité envers les femmes commence par une augmentation de leur nombre dans les processus décisionnels, souligne le rapport, relevant qu'il y a plus de femmes aux gouvernements qu'auparavant et que le pourcentage des femmes parlementaires au niveau international a augmenté de 8% au cours de la période 1998-2008, pour se situer à 18,4%.
Concernant l'accès aux services publics, le rapport note que les femmes sont exposées à des formes de corruption, souvent inaperçues et incontrôlées comme le harcèlement sexuel, ajoutant qu'elles sont particulièrement vulnérables aux fluctuations des marchés mondiaux, en l'absence de mesures de protection.
Le rapport appelle les institutions multilatérales d'aide et de sécurité à honorer leurs propres engagements et à appliquer les normes d'égalité des sexes.
Cette rencontre s'est déroulée en présence de plusieurs membres du gouvernement, d'ambassadeurs et de représentants d'organisations internationales et de la société civile.
