Elu au printemps, l'édile conservateur a exposé sa vision aux députés britanniques au moment où "les difficultés vont croissant sur les marchés" : "Les Jeux de Londres auront -Quel est le mot que je cherche?- de l'intimité... Le site olympique sera plus petit que celui de Pékin, il sera plus douillet comme pourrait le dire un agent immobilier."
Il y aura "une atmosphère de fête dans le centre de Londres", ce sera "aussi bien qu'à Pékin", "amical", mais "sans les dépenses colossales", a-t-il promis.
John Armitt, le patron du donneur d'ordre des Jeux, l'Olympic Delivery Authority (ODA), a choisi un style plus direct devant les élus de la capitale britannique : "Le ‘credit crunch' frappe durement les jeux Olympiques, mais nous restons résistants."
L'ODA est notamment confrontée aux difficultés à lever des fonds privés pour le village olympique, un projet d'un milliard de livres (1,3 md d'euros) pour loger 17.000 athlètes.
Alors que les JO de Londres devaient marquer le triomphe du financement privé de cet événement planétaire, Armitt reconnaît désormais que les autorités britanniques pourraient devoir se résoudre à une "solution extrême", la nationalisation du village.
Dans le même temps, Boris Johnson promet que le budget, déjà passé de 3,4 à 9,3 milliards de livres sterling depuis l'obtention des JO, n'augmentera plus. Des économies devront donc être faites.
Selon l'ODA, elles pouvaient être trouvées dans le centre des médias, d'un coût initialement prévu de 386 millions de livres, en remplaçant les infrastructures prévues par des constructions provisoires.
Les dépenses de prestige devraient également être réduites : "Pour avoir participé à de nombreux sommets internationaux et souvent mangé sous de grandes tentes, je ne vois aucune raison de ne pas faire des économies dans ce domaine", dit Boris Johnson.
Mais les athlètes seront aussi concernés. Selon la presse britannique, ils pourraient ainsi avoir à loger à cinq par appartement du village olympique, contre quatre dans le projet initial.
Boris Johnson a également reconnu qu'il était prêt à envisager un changement de localisation pour certains sites. De tels déménagements, qui pourraient concerner le basket, le tir et l'équitation, nécessiteraient toutefois l'aval du CIO (Comité international olympique). En novembre 2006, les organisateurs avaient déjà revu à la baisse l'ambition architecturale du parc aquatique.
Selon le Daily Telegraph, l'ODA s'inquièterait également d'un mouvement de retour d'ouvriers qualifiés polonais dans leur pays, provoqué par la crise, et envisagerait de lancer un programme de formation de travailleurs du bâtiment.
Quant au stade olympique, c'est sa viabilité économique après les Jeux qui inquiète. Boris Johnson n'exclut plus de le détruire pour y bâtir à la place une enceinte dédiée au football : "Si nous recevons une offre sérieuse d'un club de première division, nous l'examinerons. Mais ce n'est pas le cas actuellement."
Il y aura "une atmosphère de fête dans le centre de Londres", ce sera "aussi bien qu'à Pékin", "amical", mais "sans les dépenses colossales", a-t-il promis.
John Armitt, le patron du donneur d'ordre des Jeux, l'Olympic Delivery Authority (ODA), a choisi un style plus direct devant les élus de la capitale britannique : "Le ‘credit crunch' frappe durement les jeux Olympiques, mais nous restons résistants."
L'ODA est notamment confrontée aux difficultés à lever des fonds privés pour le village olympique, un projet d'un milliard de livres (1,3 md d'euros) pour loger 17.000 athlètes.
Alors que les JO de Londres devaient marquer le triomphe du financement privé de cet événement planétaire, Armitt reconnaît désormais que les autorités britanniques pourraient devoir se résoudre à une "solution extrême", la nationalisation du village.
Dans le même temps, Boris Johnson promet que le budget, déjà passé de 3,4 à 9,3 milliards de livres sterling depuis l'obtention des JO, n'augmentera plus. Des économies devront donc être faites.
Selon l'ODA, elles pouvaient être trouvées dans le centre des médias, d'un coût initialement prévu de 386 millions de livres, en remplaçant les infrastructures prévues par des constructions provisoires.
Les dépenses de prestige devraient également être réduites : "Pour avoir participé à de nombreux sommets internationaux et souvent mangé sous de grandes tentes, je ne vois aucune raison de ne pas faire des économies dans ce domaine", dit Boris Johnson.
Mais les athlètes seront aussi concernés. Selon la presse britannique, ils pourraient ainsi avoir à loger à cinq par appartement du village olympique, contre quatre dans le projet initial.
Boris Johnson a également reconnu qu'il était prêt à envisager un changement de localisation pour certains sites. De tels déménagements, qui pourraient concerner le basket, le tir et l'équitation, nécessiteraient toutefois l'aval du CIO (Comité international olympique). En novembre 2006, les organisateurs avaient déjà revu à la baisse l'ambition architecturale du parc aquatique.
Selon le Daily Telegraph, l'ODA s'inquièterait également d'un mouvement de retour d'ouvriers qualifiés polonais dans leur pays, provoqué par la crise, et envisagerait de lancer un programme de formation de travailleurs du bâtiment.
Quant au stade olympique, c'est sa viabilité économique après les Jeux qui inquiète. Boris Johnson n'exclut plus de le détruire pour y bâtir à la place une enceinte dédiée au football : "Si nous recevons une offre sérieuse d'un club de première division, nous l'examinerons. Mais ce n'est pas le cas actuellement."