En deux ans dans la cour des grands, Riner, seulement 19 ans, est devenu une terreur. Rien ne lui a résisté. Championnats d'Europe, du monde, tous ses rivaux ont plié devant sa vitesse de déplacement, la volonté de ce surdoué, considéré déjà comme le successeur du double champion olympique David Douillet.
Une autre médaille que celle en or constituerait donc une déception. Dans le camp français, son maître Douillet en tête, on ne veut d'ailleurs pas croire à un épilogue différent. L'histoire du colosse de 2,02 m est en marche et personne ne pourra l'arrêter.
Pour autant, les adversaires sont nombreux. A commencer par l'expérimenté russe Tamerlan Tmenov que Riner a battu en finale des Mondiaux à Rio. Son palmarès, ses qualités et son mental laissent penser qu'il a les moyens d'inverser le résultat brésilien.
Ancienne victime de Douillet, le Japonais Shinichi Shinohara penche pour ce dénouement. De surcroît, il ne place comme vainqueur possible Riner qu'en troisième position, avec devant lui le Bélarusse Yury Rybak. En revanche son compatriote Satoshi Ishii et le Néerlandais Dennis van der Geest sont derrière.
Méfiance
L'avantage pour Riner est que la concurrence va s'éliminer entre elle avant la finale. Le tirage au sort lui a en effet réservé un tableau plutôt aisé. Où il devra avant tout se méfier de lui-même, ne pas sous-estimer des adversaires qu'il a déjà battus. "Je dois me donner à mort", répond Riner.
Quelques uns peuvent malgré tout lui poser des soucis: l'Ouzbek Abdullah Tangriev, l'Allemand Andreas Tolzer ou le Brésilien Joao Schittler. Voire même le Tunisien Anis Chedli qui le prendra le matin au réveil. "Il est l'homme à battre", rappelle l'encadrement français.
Du côté des dames, l'ultime catégorie laisse également augurer d'une belle empoignade avec une explication finale prévue entre la Chinoise Tong Wen et la Japonaise Maki Tsukada. La première a remporté les Mondiaux en 2005 et 2007. La seconde détient la couronne olympique.
Le dernier affrontement entre les deux costaudes, lors de la finale à Rio, a tourné en faveur de Tong. Il y aura donc de la revanche dans l'air. Mais en Chine on a parié sur une confirmation de la hiérarchie. Tong figure parmi les médaillées d'or nécessaires.
Les autres filles devraient regarder à distance ce duel de géantes. Sauf surprises, la Française Anne-Sophie Mondière, la Britannique Karina Bryant ou les vrais poids lourds comme la Russe Tea Donguzashvili ou l'Allemande Sandra Koeppen devront se contenter d'être des chercheuses de bronze.
Une autre médaille que celle en or constituerait donc une déception. Dans le camp français, son maître Douillet en tête, on ne veut d'ailleurs pas croire à un épilogue différent. L'histoire du colosse de 2,02 m est en marche et personne ne pourra l'arrêter.
Pour autant, les adversaires sont nombreux. A commencer par l'expérimenté russe Tamerlan Tmenov que Riner a battu en finale des Mondiaux à Rio. Son palmarès, ses qualités et son mental laissent penser qu'il a les moyens d'inverser le résultat brésilien.
Ancienne victime de Douillet, le Japonais Shinichi Shinohara penche pour ce dénouement. De surcroît, il ne place comme vainqueur possible Riner qu'en troisième position, avec devant lui le Bélarusse Yury Rybak. En revanche son compatriote Satoshi Ishii et le Néerlandais Dennis van der Geest sont derrière.
Méfiance
L'avantage pour Riner est que la concurrence va s'éliminer entre elle avant la finale. Le tirage au sort lui a en effet réservé un tableau plutôt aisé. Où il devra avant tout se méfier de lui-même, ne pas sous-estimer des adversaires qu'il a déjà battus. "Je dois me donner à mort", répond Riner.
Quelques uns peuvent malgré tout lui poser des soucis: l'Ouzbek Abdullah Tangriev, l'Allemand Andreas Tolzer ou le Brésilien Joao Schittler. Voire même le Tunisien Anis Chedli qui le prendra le matin au réveil. "Il est l'homme à battre", rappelle l'encadrement français.
Du côté des dames, l'ultime catégorie laisse également augurer d'une belle empoignade avec une explication finale prévue entre la Chinoise Tong Wen et la Japonaise Maki Tsukada. La première a remporté les Mondiaux en 2005 et 2007. La seconde détient la couronne olympique.
Le dernier affrontement entre les deux costaudes, lors de la finale à Rio, a tourné en faveur de Tong. Il y aura donc de la revanche dans l'air. Mais en Chine on a parié sur une confirmation de la hiérarchie. Tong figure parmi les médaillées d'or nécessaires.
Les autres filles devraient regarder à distance ce duel de géantes. Sauf surprises, la Française Anne-Sophie Mondière, la Britannique Karina Bryant ou les vrais poids lourds comme la Russe Tea Donguzashvili ou l'Allemande Sandra Koeppen devront se contenter d'être des chercheuses de bronze.
