Dans une intervention intitulée "Aperçu sur le parcours de la femme marocaine à travers l'histoire", le professeur Abdelhak Lamrini a relevé la contribution des femmes dans l'enrichissement de l'histoire marocaine, tant sur le plan politique, social, économique que culturel.
"A cette époque, où la femme retient toute l'attention et devient le centre de tous les espoirs, la femme marocaine se demande si elle a joué un rôle dans l'histoire de son pays afin de s'inspirer des bonnes pratiques", a dit le directeur du Protocole Royal et de la Chancellerie, dans une allocution lue en son nom.
Et d'ajouter qu'une lecture des grandes œuvres de l'histoire du Maroc permet de connaître, tout au long des temps et des époques, un "grand nombre de princesses et d'épouses de rois qui furent de bonnes conseillères à leurs maris rois, princes et hommes de pouvoir".
Il a fait savoir que le Maroc a généré un grand nombre de conseillères, de femmes de lettres et de moujahidates qui ont rayonné à travers l'Histoire, citant dans ce cadre des figures emblématiques féminines ayant marqué l'histoire du Royaume.
M. Lamrini a mis aussi l'accent sur le rôle de la femme à l'époque du protectorat français et les acquis qu'elle a accomplis depuis l'accession à l'indépendance.
Ces réalisations, a-t-il ajouté, ont permis à la femme de contribuer amplement, sur un pied d'égalité avec l'homme, dans le processus de développement enclenché par le Royaume, notamment dans les domaines du développement humain, de la culture, des sciences, des sports, de l'économie et de la politique.
Dans une autre intervention intitulée "La présence de la femme dans les grandes œuvres historiques, le cas de la Zawiya Al Moutawakilia", Abdelhadi Tazi, membre de l'académie du Royaume, a relevé que le Maroc se caractérise par la forte présence de la femme dans différents aspects de la vie sociale à travers sa longue Histoire.
Il a, dans ce cadre, souligné que la femme marocaine était fondatrice de grands projets dans l'histoire de la société marocaine.
"Il suffit de citer l'exemple de la concurrence des deux sœurs Meriem et Fatima à construire les mosquées Al Andalous et Al Quarawiyine à Fès pour s'en rendre compte", a-t-il dit.
M. Tazi a ajouté que la femme marocaine, qui accomplissait le même rôle que l'homme à différents niveaux, est présente à côté de son époux comme conseillère et actrice principale dans les domaines de la science.
"Lorsqu'on ouvre le dossier de l'histoire féminine du Maroc, nous retrouvons la femme dans la liste des bienfaiteurs, des lectrices du coran, des soufis, des spécialistes de la tradition prophétique, des copistes, des faqihs, des médecins compétentes, des savantes, des littéraires, des linguistes, des poètes, des musiciennes, des voyageurs, des diplomates, et des leaders politiques", a-t-il soulevé.
Pour sa part, Mme Niamatallah Elkhatib-Boujibar a donné un aperçu sur des recherches archéologiques entreprises au Maroc depuis le milieu du XX ème siècle.
Les recherches archéologiques, a-t-elle dit, ont contribué pleinement à enrichir plusieurs informations sur "les modes de vie divers qu'ont connus nos ancêtres qui se sont succédés sur la terre marocaine et ce depuis les époques préhistoriques jusqu'à l'aube des temps modernes".
Selon l'intervenante, ces modes de vie ont certes été imprégnés par les courants civilisationnels qui ont déferlé sur tous les pays du bassin méditerranéen, sans pourtant enlever les spécificités de ces populations.
Intervenant sur le thème "Les racines culturelles du féminisme marocain", Mme Fatima Sadiqi, directrice de la fondation esprit de Fès, a rappelé que le mouvement féministe marocain a débuté au milieu des années 40, avec la naissance de la première association de femmes à Fès, à savoir ""l'Association Akahwat Al-Safaa".
Ce féminisme a été généralement perçu à l'intérieur du Maroc comme une "importation" de l'occident et à l'extérieur comme une "imitation" d'un certain modernisme à l'occidentale, selon Mme Sadiqi qui précise que "le féminisme marocain a une caractéristique de taille mais peu connue comme une continuité dans le temps".
Le féminisme marocain, a-t-elle poursuivi, a des racines qui le différencient du féminisme occidental et qui lui donne la légitimité historique au Maroc, relevant que les racines culturelles de ce mouvement se manifestent dans quatre aspects majeurs, à savoir la symbolique sous-jacente de ce féminisme, le concept de l'autorité religieuse des femmes, le concept de l'autorité politique des femmes et l'oralité et le multilinguisme.
Ce colloque se décline en une série de thèmes ayant trait notamment à "L'histoire des femmes", "Femmes et la construction de l'Etat dans l'histoire du Maroc", "Femmes et savoir", "Femmes et spiritualités", "Femmes et savoir-faire", et aux "Femmes, jurisprudence et loi".
"A cette époque, où la femme retient toute l'attention et devient le centre de tous les espoirs, la femme marocaine se demande si elle a joué un rôle dans l'histoire de son pays afin de s'inspirer des bonnes pratiques", a dit le directeur du Protocole Royal et de la Chancellerie, dans une allocution lue en son nom.
Et d'ajouter qu'une lecture des grandes œuvres de l'histoire du Maroc permet de connaître, tout au long des temps et des époques, un "grand nombre de princesses et d'épouses de rois qui furent de bonnes conseillères à leurs maris rois, princes et hommes de pouvoir".
Il a fait savoir que le Maroc a généré un grand nombre de conseillères, de femmes de lettres et de moujahidates qui ont rayonné à travers l'Histoire, citant dans ce cadre des figures emblématiques féminines ayant marqué l'histoire du Royaume.
M. Lamrini a mis aussi l'accent sur le rôle de la femme à l'époque du protectorat français et les acquis qu'elle a accomplis depuis l'accession à l'indépendance.
Ces réalisations, a-t-il ajouté, ont permis à la femme de contribuer amplement, sur un pied d'égalité avec l'homme, dans le processus de développement enclenché par le Royaume, notamment dans les domaines du développement humain, de la culture, des sciences, des sports, de l'économie et de la politique.
Dans une autre intervention intitulée "La présence de la femme dans les grandes œuvres historiques, le cas de la Zawiya Al Moutawakilia", Abdelhadi Tazi, membre de l'académie du Royaume, a relevé que le Maroc se caractérise par la forte présence de la femme dans différents aspects de la vie sociale à travers sa longue Histoire.
Il a, dans ce cadre, souligné que la femme marocaine était fondatrice de grands projets dans l'histoire de la société marocaine.
"Il suffit de citer l'exemple de la concurrence des deux sœurs Meriem et Fatima à construire les mosquées Al Andalous et Al Quarawiyine à Fès pour s'en rendre compte", a-t-il dit.
M. Tazi a ajouté que la femme marocaine, qui accomplissait le même rôle que l'homme à différents niveaux, est présente à côté de son époux comme conseillère et actrice principale dans les domaines de la science.
"Lorsqu'on ouvre le dossier de l'histoire féminine du Maroc, nous retrouvons la femme dans la liste des bienfaiteurs, des lectrices du coran, des soufis, des spécialistes de la tradition prophétique, des copistes, des faqihs, des médecins compétentes, des savantes, des littéraires, des linguistes, des poètes, des musiciennes, des voyageurs, des diplomates, et des leaders politiques", a-t-il soulevé.
Pour sa part, Mme Niamatallah Elkhatib-Boujibar a donné un aperçu sur des recherches archéologiques entreprises au Maroc depuis le milieu du XX ème siècle.
Les recherches archéologiques, a-t-elle dit, ont contribué pleinement à enrichir plusieurs informations sur "les modes de vie divers qu'ont connus nos ancêtres qui se sont succédés sur la terre marocaine et ce depuis les époques préhistoriques jusqu'à l'aube des temps modernes".
Selon l'intervenante, ces modes de vie ont certes été imprégnés par les courants civilisationnels qui ont déferlé sur tous les pays du bassin méditerranéen, sans pourtant enlever les spécificités de ces populations.
Intervenant sur le thème "Les racines culturelles du féminisme marocain", Mme Fatima Sadiqi, directrice de la fondation esprit de Fès, a rappelé que le mouvement féministe marocain a débuté au milieu des années 40, avec la naissance de la première association de femmes à Fès, à savoir ""l'Association Akahwat Al-Safaa".
Ce féminisme a été généralement perçu à l'intérieur du Maroc comme une "importation" de l'occident et à l'extérieur comme une "imitation" d'un certain modernisme à l'occidentale, selon Mme Sadiqi qui précise que "le féminisme marocain a une caractéristique de taille mais peu connue comme une continuité dans le temps".
Le féminisme marocain, a-t-elle poursuivi, a des racines qui le différencient du féminisme occidental et qui lui donne la légitimité historique au Maroc, relevant que les racines culturelles de ce mouvement se manifestent dans quatre aspects majeurs, à savoir la symbolique sous-jacente de ce féminisme, le concept de l'autorité religieuse des femmes, le concept de l'autorité politique des femmes et l'oralité et le multilinguisme.
Ce colloque se décline en une série de thèmes ayant trait notamment à "L'histoire des femmes", "Femmes et la construction de l'Etat dans l'histoire du Maroc", "Femmes et savoir", "Femmes et spiritualités", "Femmes et savoir-faire", et aux "Femmes, jurisprudence et loi".
