L'actuel président, en place depuis 2002, a déjà reçu le soutien public de la Fédération (FFF) et des patrons de clubs (syndicat UCPF). Il est, de toute façon, le seul candidat parmi les cinq +indépendants+, ces membres du conseil d'administration qui seuls peuvent se présenter à l'élection présidentielle de la Ligue.
Thiriez défend aussi son projet pour 2012, une feuille de route prévoyant notamment que la France gagne une Ligue des champions et passe du 4e au 3e rang à l'indice UEFA. Même si pour l'instant, il a surtout mis en garde contre une dégringolade des clubs français sur l'échelle européenne. Il faut amasser des points en Coupes d'Europe, et pas uniquement en C1, avait-il expliqué à l'AFP le 5 août. Chaque victoire compte. Le mot d'ordre est +mobilisation générale sur les points européens+. Le classement de la France est en jeu."
Au-delà de sa réactivité sur tous les sujets brûlants (banderole anti-ch'tis, racisme, équipe de France) c'est surtout son activisme sur le dossier des droits télévisés qui lui vaudra sa réélection. Son bilan plutôt que son programme. Aujourd'hui, quand on demande qui fait le football en France, les deux noms qui reviennent dans les sondages, toujours bien placés, sont le sien et celui de Jean-Michel Aulas, président du septuple champion de France.
Pour les droits télé, l'avocat a utilisé les ficelles de son métier, se montrant toujours persuadé que les droits pouvaient franchir la barre des 600 M EUR par saison bien que le marché des diffuseurs fût devenu beaucoup moins concurrentiel après l'absorption de TPS par Canal+.
Quand tout le football français craignait la récession, alors que les budgets des clubs dépendent pour plus de la moitié de l'argent de la télé, Thiriez organisait son plan de bataille: morceler les lots pour attirer le plus de candidats possibles à ces enchères. Thiriez a divisé -les lots- pour régner.
L'AG élective de vendredi, qui se tient dans les locaux de la FFF pour l'occasion, sera donc surtout l'occasion pour Frédéric Thiriez de présenter son plan pour 2012, dont il n'a pour l'instant évoqué que les grandes lignes sans détailler les moyens à mettre en oeuvre.
Aux résultats européens de la L1 qui doivent s'améliorer s'ajoutent le vidéo-arbitrage (voeu pieux tant que le Board de la Fifa, gardien des règles, s'y oppose) ou la volonté de construire des stades modernes en France, à la mode des Arenas allemandes de la Coupe du monde 2006, avec loges, activités commerciales, hôtels et concerts. Au-delà de 2012, il y a aussi à l'horizon la candidature de la France à l'Euro-2016 qui se dessine.
M. Thiriez fait d'ailleurs partie d'une commission "Grands Stades Euro-2016", composée de 19 membres et créée par Bernard Laporte, le secrétaire d'Etat aux Sports.
"La candidature à l'Euro-2016 est un projet mobilisateur et enthousiasmant qui va fédérer les énergies des clubs, des villes, des régions, du mouvement sportif, des pouvoirs publics et des Français dans leur ensemble autour du football, avait-il déclaré en janvier. La France candidate, c'est une occasion unique de rattraper notre retard en matière de stades".
Thiriez défend aussi son projet pour 2012, une feuille de route prévoyant notamment que la France gagne une Ligue des champions et passe du 4e au 3e rang à l'indice UEFA. Même si pour l'instant, il a surtout mis en garde contre une dégringolade des clubs français sur l'échelle européenne. Il faut amasser des points en Coupes d'Europe, et pas uniquement en C1, avait-il expliqué à l'AFP le 5 août. Chaque victoire compte. Le mot d'ordre est +mobilisation générale sur les points européens+. Le classement de la France est en jeu."
Au-delà de sa réactivité sur tous les sujets brûlants (banderole anti-ch'tis, racisme, équipe de France) c'est surtout son activisme sur le dossier des droits télévisés qui lui vaudra sa réélection. Son bilan plutôt que son programme. Aujourd'hui, quand on demande qui fait le football en France, les deux noms qui reviennent dans les sondages, toujours bien placés, sont le sien et celui de Jean-Michel Aulas, président du septuple champion de France.
Pour les droits télé, l'avocat a utilisé les ficelles de son métier, se montrant toujours persuadé que les droits pouvaient franchir la barre des 600 M EUR par saison bien que le marché des diffuseurs fût devenu beaucoup moins concurrentiel après l'absorption de TPS par Canal+.
Quand tout le football français craignait la récession, alors que les budgets des clubs dépendent pour plus de la moitié de l'argent de la télé, Thiriez organisait son plan de bataille: morceler les lots pour attirer le plus de candidats possibles à ces enchères. Thiriez a divisé -les lots- pour régner.
L'AG élective de vendredi, qui se tient dans les locaux de la FFF pour l'occasion, sera donc surtout l'occasion pour Frédéric Thiriez de présenter son plan pour 2012, dont il n'a pour l'instant évoqué que les grandes lignes sans détailler les moyens à mettre en oeuvre.
Aux résultats européens de la L1 qui doivent s'améliorer s'ajoutent le vidéo-arbitrage (voeu pieux tant que le Board de la Fifa, gardien des règles, s'y oppose) ou la volonté de construire des stades modernes en France, à la mode des Arenas allemandes de la Coupe du monde 2006, avec loges, activités commerciales, hôtels et concerts. Au-delà de 2012, il y a aussi à l'horizon la candidature de la France à l'Euro-2016 qui se dessine.
M. Thiriez fait d'ailleurs partie d'une commission "Grands Stades Euro-2016", composée de 19 membres et créée par Bernard Laporte, le secrétaire d'Etat aux Sports.
"La candidature à l'Euro-2016 est un projet mobilisateur et enthousiasmant qui va fédérer les énergies des clubs, des villes, des régions, du mouvement sportif, des pouvoirs publics et des Français dans leur ensemble autour du football, avait-il déclaré en janvier. La France candidate, c'est une occasion unique de rattraper notre retard en matière de stades".