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Pour davantage d'intérêt aux travaux des anciens célèbres pharmacologues

Le professeur Abdelhadi Tazi, historien et membre de l'Académie du Royaume du Maroc, a plaidé, dimanche à Marrakech, pour davantage d'intérêt aux travaux des célèbres anciens pharmacologues et médecins marocains et arabes afin de tirer profit de leurs importants travaux et de la richesse que recèlent les plantes médicinales.

Pour davantage d'intérêt aux travaux des anciens célèbres pharmacologues
Mise en exergue le rôle de ces érudits dans le développement de l'industrie pharmaceutique au plan mondial.
S'exprimant lors du 2e Forum pour la réflexion et le développement pharmaceutique "Med'Contact 2008", le Pr. Tazi a mis en exergue le rôle de ces érudits dans le développement de l'industrie pharmaceutique au plan mondial, citant à titre d'exemple le plus grand botaniste et pharmacologue de l'Islam, Ibn Al Baytar, auteur d'une encyclopédie traduite en diverses langues.

M. Tazi a annoncé, à cette occasion, sa découverte d'un manuscrit jusqu'à présent inconnu d'Ibn Al Baytar exposé dans une bibliothèque ottomane en Turquie sous le titre "Livre de Marrakech", expliquant que ce document prouve que ce célèbre botaniste avait reçu une partie de sa formation dans ce domaine dans la cité ocre.

Il a, par ailleurs, donné un aperçu sur les différentes plantes médicinales que le Maroc exportait durant le moyen-âge aux divers pays de l'Orient et de l'Occident, ainsi que sur le fonctionnement du système pharmaceutique du Royaume dans le temps. Dans un exposé sur les perspectives des échanges pharmaceutiques Nord-Sud, Jean Jacques Zambrowski, économiste français de la santé, a mis l'accent sur les préoccupations du secteur partagées par les pays du pourtour méditerranéen, concernant notamment l'adaptation aux exigences modernes de l'exercice pharmaceutique, tout en préservant les valeurs liées à la tradition.

Il a ajouté que les pays méditerranéens sont confrontés, à des degrés différents, aux mêmes problèmes d'inégalité sociale et de santé, de contrefaçon des médicaments et de qualité des soins, appelant à ce propos à une redynamisation de la longue tradition du savoir partagé entre les deux rives de la Méditerranée, à une adéquation réfléchie des textes législatifs et à une préservation de l'indépendance économique des pharmaciens.

Le président du Conseil marocain de l'Ordre des pharmaciens, fabricants et répartiteurs, Cherif Lamrani, a souligné, pour sa part, que l'échange Nord-Sud dans ce domaine doit constituer un outil de développement et non d'une dépendance évidente des grandes multinationales pharmaceutiques, appelant à une réflexion profonde pour la recherche de nouvelles bases de ce partenariat.

Cette rencontre scientifique avait pour thèmes centraux "Les échanges pharmaceutiques Nord-Sud et Sud-Sud" et "La visite médicale et pharmaceutique".
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