"En Méditerranée, le Maroc est le plus grand marché de la microfinance puisqu'il représente près de la moitié de la clientèle totale", selon ce rapport de la Femip, dépendant de la Banque européenne d'investissement (BEI), diffusé sur son site internet.
"Le micro-crédit est une petite contribution à la lutte contre la pauvreté.
Ca ne peut pas remplacer le développement économique et la solidarité sociale", a toutefois tempéré Fouad Abdelmoumni, responsable d'Al Amana, l'une des deux principales institutions de micro-crédit au Maroc, interrogé par l'AFP.
"Le total des microcrédits accordés au Maroc par différentes banques et associations à fin 2007 s'élève à quelque 5,6 milliards de dirhams (490 millions d'euros), avait indiqué la Fédération nationale (marocaine) des Associations de microcrédits (Fnam) qui regroupe une douzaine d'organismes.
Le Maroc, l'Egypte et la Jordanie sont les marchés de micro-crédit "les plus dynamiques" de la région, souligne le rapport de la Femip.
Ce rapport souligne en outre que les trois quarts des micro-crédits au Maroc sont contractés par les femmes.
M. Abdelmoumni a jugé ce taux "excessif" précisant que dans certaines régions rurales du Maroc, "les hommes exigent que ce soient eux et non leurs femmes qui contractent le crédit". "Ce qui a poussé parfois notre institution à exiger un minimum de femmes pour accorder un crédit", a-t-il ajouté.
"Le micro-crédit est une petite contribution à la lutte contre la pauvreté.
Ca ne peut pas remplacer le développement économique et la solidarité sociale", a toutefois tempéré Fouad Abdelmoumni, responsable d'Al Amana, l'une des deux principales institutions de micro-crédit au Maroc, interrogé par l'AFP.
"Le total des microcrédits accordés au Maroc par différentes banques et associations à fin 2007 s'élève à quelque 5,6 milliards de dirhams (490 millions d'euros), avait indiqué la Fédération nationale (marocaine) des Associations de microcrédits (Fnam) qui regroupe une douzaine d'organismes.
Le Maroc, l'Egypte et la Jordanie sont les marchés de micro-crédit "les plus dynamiques" de la région, souligne le rapport de la Femip.
Ce rapport souligne en outre que les trois quarts des micro-crédits au Maroc sont contractés par les femmes.
M. Abdelmoumni a jugé ce taux "excessif" précisant que dans certaines régions rurales du Maroc, "les hommes exigent que ce soient eux et non leurs femmes qui contractent le crédit". "Ce qui a poussé parfois notre institution à exiger un minimum de femmes pour accorder un crédit", a-t-il ajouté.
