Les analystes du secteur minier assurent que la tendance de l'or est à la hausse et la plupart des experts expliquent que cette augmentation est liée à la hausse du pétrole, à l'inflation et à la baisse du dollar.
Pour Trevor Turnbull, directeur des marchés de l'or et métaux précieux de Scotia Capital (Canada), l'once d'or pourrait même atteindre 1500 dollars en septembre prochain à cause de divers phénomènes spéculatifs. Son estimation est jugée exagérée par d'autres spécialistes réunis à Lima.
Toutefois le Britannique James Burton, directeur général du conseil mondial de l'or a assuré, à l'ouverture du symposium, que l'avenir du marché mondial de l'or s'avèrait "solide et juteux".
Selon des experts, la Chine apparaît comme un des moteurs de cette hausse de l'or qui n'est pas liée à la production mondiale mais à une augmentation constante de la demande.
"L'or connaîtra une autre expansion cette année, en passant la barre des 1.000 dollars l'once" a assuré Philip Klapwijk, le président exécutif de Gold Field Minerals Services (Afrique du Sud).
"En 2009, la hausse se poursuivra et laissera place au second trimestre à une baisse" a ajouté M. Klapwijk en prédisant qu'en 2010, il est "très probable que le prix soit inférieur à 2009" et que cela dépendra de la tenue du billet vert.
Quant à la production mondiale d'or, "elle est stable", selon l'analyste car "s'il existe une tendance à la baisse en Indonésie et en Russie" en revanche "au Brésil et en Afrique Occidentale la production augmente".
Selon Greg Barnes, le directeur de TD Newcrest de Canada, "l'or passera au dessus des 1.000 dollars cette année, poussé par le prix du pétrole, l'inflation et la faiblesse du dollar".
En hausse, l'once d'or, a cloturé à 927,55 dollars jeudi à Hongkong.
Maw Layton, un analyste de Macquarie Bank, a insisté sur le rôle de la Chine, expliquant qu'elle a été un "facteur décisif dans la hausse de l'or", ce pays "étant passé de 25% à 60% de la demande mondiale. "C'est la Chine qui soutient la hausse", affirme-t-il, en estimant que le prix moyen de l'once d'or sera d'environ 927 dollars cette année, de 1.100 dollars en 2009 et retombera à 1.000 dollars en 2010.
Le directeur de BMO Nesbitt Burns, William Smith a souligné la croissance des fonds d'investissements (ETF, Exchange Trade Funds) basés sur l'or qui connaissent une expansion rapide depuis 2004. "C'est une façon facile d'investir, il s'agit d'un fonds d'investissemnts que l'or garantit", a-t-il ajouté.
Le succés des ETF basés sur l'or, qui a commencé en 2004 avec un volume de deux millions d'onces atteint 30 millions aujourd'hui, affirme le spécialiste qui raconte qu' "il existe à Londres un dépôt de la taille d'un terrain de football pour entreposer cette quantité d'or".
L'once de métal jaune, qui a passé pour la première fois la barre des 1.000 dollars le 17 mars dernier, valait 397 dollars en 2006 et seulement 250 en 2.000.
Les grandes compagnies productrices d'or comme la canadienne Barrick Gold, l'américaine Newmont Mining ou Gold Fields, d'Afrique du Sud, ont participé à ce symposium qui s'est déroulé au Pérou, le cinquième producteur mondial d'or.
C'était la première fois que Shanghai Gold Exchange (Chine) se rendait à une réunion de ce type en Amérique latine, ont relevé les spécialistes.
Pour Trevor Turnbull, directeur des marchés de l'or et métaux précieux de Scotia Capital (Canada), l'once d'or pourrait même atteindre 1500 dollars en septembre prochain à cause de divers phénomènes spéculatifs. Son estimation est jugée exagérée par d'autres spécialistes réunis à Lima.
Toutefois le Britannique James Burton, directeur général du conseil mondial de l'or a assuré, à l'ouverture du symposium, que l'avenir du marché mondial de l'or s'avèrait "solide et juteux".
Selon des experts, la Chine apparaît comme un des moteurs de cette hausse de l'or qui n'est pas liée à la production mondiale mais à une augmentation constante de la demande.
"L'or connaîtra une autre expansion cette année, en passant la barre des 1.000 dollars l'once" a assuré Philip Klapwijk, le président exécutif de Gold Field Minerals Services (Afrique du Sud).
"En 2009, la hausse se poursuivra et laissera place au second trimestre à une baisse" a ajouté M. Klapwijk en prédisant qu'en 2010, il est "très probable que le prix soit inférieur à 2009" et que cela dépendra de la tenue du billet vert.
Quant à la production mondiale d'or, "elle est stable", selon l'analyste car "s'il existe une tendance à la baisse en Indonésie et en Russie" en revanche "au Brésil et en Afrique Occidentale la production augmente".
Selon Greg Barnes, le directeur de TD Newcrest de Canada, "l'or passera au dessus des 1.000 dollars cette année, poussé par le prix du pétrole, l'inflation et la faiblesse du dollar".
En hausse, l'once d'or, a cloturé à 927,55 dollars jeudi à Hongkong.
Maw Layton, un analyste de Macquarie Bank, a insisté sur le rôle de la Chine, expliquant qu'elle a été un "facteur décisif dans la hausse de l'or", ce pays "étant passé de 25% à 60% de la demande mondiale. "C'est la Chine qui soutient la hausse", affirme-t-il, en estimant que le prix moyen de l'once d'or sera d'environ 927 dollars cette année, de 1.100 dollars en 2009 et retombera à 1.000 dollars en 2010.
Le directeur de BMO Nesbitt Burns, William Smith a souligné la croissance des fonds d'investissements (ETF, Exchange Trade Funds) basés sur l'or qui connaissent une expansion rapide depuis 2004. "C'est une façon facile d'investir, il s'agit d'un fonds d'investissemnts que l'or garantit", a-t-il ajouté.
Le succés des ETF basés sur l'or, qui a commencé en 2004 avec un volume de deux millions d'onces atteint 30 millions aujourd'hui, affirme le spécialiste qui raconte qu' "il existe à Londres un dépôt de la taille d'un terrain de football pour entreposer cette quantité d'or".
L'once de métal jaune, qui a passé pour la première fois la barre des 1.000 dollars le 17 mars dernier, valait 397 dollars en 2006 et seulement 250 en 2.000.
Les grandes compagnies productrices d'or comme la canadienne Barrick Gold, l'américaine Newmont Mining ou Gold Fields, d'Afrique du Sud, ont participé à ce symposium qui s'est déroulé au Pérou, le cinquième producteur mondial d'or.
C'était la première fois que Shanghai Gold Exchange (Chine) se rendait à une réunion de ce type en Amérique latine, ont relevé les spécialistes.
