Avant de rencontrer M. Bush mercredi, le Premier ministre israélien Ehud Olmert Israël a fait état "des progrès réels" dans les négociations avec les Palestiniens.
Avant ces déclarations, le voyage de M. Bush s'annonçait sous des auspices singulièrement défavorables.
M. Olmert est dans la tourmente depuis la confirmation, la semaine dernière, qu'il est soupçonné de corruption. Son interlocuteur, le président Mahmoud Abbas, ne semble guère plus à même d'imposer à des Palestiniens divisés les concessions indispensables à un accord.
Le Liban voisin est sur la corde raide depuis que le Hezbollah, organisation anti-israélienne, a fait la démonstration de sa force dans ce que ses adversaires ont dénoncé comme un coup d'Etat et dans lequel une grande partie de la communauté internationale a vu la main de l'Iran et de la Syrie, les deux bêtes noires des Etats-Unis.
Pourtant, "nous allons continuer à travailler dur, et je crois que nous pouvons réussir à définir un Etat (palestinien) d'ici à la fin de ma présidence" en janvier 2009, a dit M. Bush dans un entretien avec la télévision israélienne.
MM. Olmert et Abbas se sont engagés sous l'égide de M. Bush en novembre à Annapolis (Etats-Unis) à rechercher d'ici à fin 2008 un accord menant à terme à la création d'un Etat palestinien.
Mais, depuis bientôt six mois, le scepticisme qui a accueilli la promesse de résoudre en quelques mois un conflit aussi vieux qu'Israël lui-même n'a fait que se renforcer.
Le gouvernement israélien a annoncé son intention de poursuivre les constructions dans les grands blocs de colonies, contentieux capital. Les Etats-Unis admettent qu'Israël ne supprime pas assez de barrages, obstacles majeurs à une amélioration du quotidien palestinien.
Pour Israël, la sécurité demeure une exigence primordiale. Or les tirs à partir de la Bande de Gaza se poursuivent. La situation à Gaza ainsi que le moyen de rallier au processus ce territoire passé sous le contrôle du Hamas radical, qui refuse de reconnaître Israël, demeurent des casse-tête.
Le processus n'avait pas besoin d'un Premier ministre sous le coup du soupçon. La police a perquisitionné lundi et mardi la mairie de Jérusalem et le ministère de l'Industrie et du Commerce, où M. Olmert a été maire et ministre.
D'après un récent sondage, 59% des Israéliens souhaitent que M. Olmert démissionne.
M. Bush a dit à des médias israéliens que, pour lui, M. Olmert était un "gars honnête". Mais il a prudemment souligné que les négociations étaient une affaire de gouvernements et non de personnes.
La Maison Blanche a veillé à ne pas susciter de fortes attentes avant le voyage, le deuxième en quatre mois pour un homme qui, jusqu'à janvier, n'avait pas mis les pieds en Israël ni dans les Territoires palestiniens en sept ans.
M. Bush, qui s'était rendu en Cisjordanie en janvier, n'a pas de visite annoncée dans les Territoires cette fois. Il n'a pas non plus prévu de réunir MM. Abbas et Olmert. C'est en Egypte qu'il rencontrera M. Abbas le 17 mai.
La Maison Blanche a aussi fait valoir que le voyage n'était pas seulement motivé par les négociations mais aussi par le "symbole" du 60e anniversaire.
Même cela risque de susciter de forts ressentiments.
Les Palestiniens ont annoncé des manifestations populaires jeudi à Gaza et en Cisjordanie pour marquer le 60e anniversaire de la "Nakba", la "catastrophe" que fut pour eux la création d'Israël en 1948.
M. Bush prononcera son premier discours devant la Knesset le même jour.
Avant ces déclarations, le voyage de M. Bush s'annonçait sous des auspices singulièrement défavorables.
M. Olmert est dans la tourmente depuis la confirmation, la semaine dernière, qu'il est soupçonné de corruption. Son interlocuteur, le président Mahmoud Abbas, ne semble guère plus à même d'imposer à des Palestiniens divisés les concessions indispensables à un accord.
Le Liban voisin est sur la corde raide depuis que le Hezbollah, organisation anti-israélienne, a fait la démonstration de sa force dans ce que ses adversaires ont dénoncé comme un coup d'Etat et dans lequel une grande partie de la communauté internationale a vu la main de l'Iran et de la Syrie, les deux bêtes noires des Etats-Unis.
Pourtant, "nous allons continuer à travailler dur, et je crois que nous pouvons réussir à définir un Etat (palestinien) d'ici à la fin de ma présidence" en janvier 2009, a dit M. Bush dans un entretien avec la télévision israélienne.
MM. Olmert et Abbas se sont engagés sous l'égide de M. Bush en novembre à Annapolis (Etats-Unis) à rechercher d'ici à fin 2008 un accord menant à terme à la création d'un Etat palestinien.
Mais, depuis bientôt six mois, le scepticisme qui a accueilli la promesse de résoudre en quelques mois un conflit aussi vieux qu'Israël lui-même n'a fait que se renforcer.
Le gouvernement israélien a annoncé son intention de poursuivre les constructions dans les grands blocs de colonies, contentieux capital. Les Etats-Unis admettent qu'Israël ne supprime pas assez de barrages, obstacles majeurs à une amélioration du quotidien palestinien.
Pour Israël, la sécurité demeure une exigence primordiale. Or les tirs à partir de la Bande de Gaza se poursuivent. La situation à Gaza ainsi que le moyen de rallier au processus ce territoire passé sous le contrôle du Hamas radical, qui refuse de reconnaître Israël, demeurent des casse-tête.
Le processus n'avait pas besoin d'un Premier ministre sous le coup du soupçon. La police a perquisitionné lundi et mardi la mairie de Jérusalem et le ministère de l'Industrie et du Commerce, où M. Olmert a été maire et ministre.
D'après un récent sondage, 59% des Israéliens souhaitent que M. Olmert démissionne.
M. Bush a dit à des médias israéliens que, pour lui, M. Olmert était un "gars honnête". Mais il a prudemment souligné que les négociations étaient une affaire de gouvernements et non de personnes.
La Maison Blanche a veillé à ne pas susciter de fortes attentes avant le voyage, le deuxième en quatre mois pour un homme qui, jusqu'à janvier, n'avait pas mis les pieds en Israël ni dans les Territoires palestiniens en sept ans.
M. Bush, qui s'était rendu en Cisjordanie en janvier, n'a pas de visite annoncée dans les Territoires cette fois. Il n'a pas non plus prévu de réunir MM. Abbas et Olmert. C'est en Egypte qu'il rencontrera M. Abbas le 17 mai.
La Maison Blanche a aussi fait valoir que le voyage n'était pas seulement motivé par les négociations mais aussi par le "symbole" du 60e anniversaire.
Même cela risque de susciter de forts ressentiments.
Les Palestiniens ont annoncé des manifestations populaires jeudi à Gaza et en Cisjordanie pour marquer le 60e anniversaire de la "Nakba", la "catastrophe" que fut pour eux la création d'Israël en 1948.
M. Bush prononcera son premier discours devant la Knesset le même jour.
