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"Je le lui avais promis depuis le mois de mai", a raconté le coureur wallon, pour sa dernière apparition dans un grand rendez-vous sous le maillot du trèfle, avant de rejoindre l'année prochaine l'équipe belge Silence.
Pour symbole, Gilbert a conclu le travail de son coéquipier Mickaël Delage, le Français qui l'accompagnera l'an prochain dans sa nouvelle formation, pour obtenir à 26 ans son succès le plus marquant de sa carrière après deux victoires dans le Het Volk.
Sur la ligne droite finale, l'interminable avenue de Grammont (2600 m), Delage s'est dévoué pour rouler à fond. Le premier peloton, pointé à une dizaine de secondes, n'a jamais pu effectuer la jonction.
En connaisseur des lieux, Gilbert est sorti du peloton, dans l'avant-dernière côte du parcours, à 6 kilomètres de l'arrivée, dans le sillage de l'Italien Filippo Pozzato. A la différence de son compagnon et de l'Espagnol Oscar Freire, qui avait senti le danger, il est parvenu à revenir ensuite sur le petit groupe qui s'était projeté à l'avant, à 16 kilomètres de l'arrivée, à l'initiative du Français Sébastien Turgot.
Au sprint, Gilbert a dominé nettement son compatriote Jan Kuyckx pour signer la 38e victoire belge dans Paris-Tours, une course qui lui avait échappé à deux reprises par le passé.
"C'est la classique qui me convient le mieux avec Milan-Sanremo", estime le natif d'Aywaille, une bourgade située au pied de la côte de la Redoute (l'un des endroits stratégiques de Liège-Bastogne-Liège) mais en passe de s'expatrier à Monaco. Pour l'anecdote, la star du cyclisme belge, Tom Boonen, pourrait faire le chemin inverse.
En 2005, Gilbert avait perdu toute chance par suite du refus de son compatriote et rival d'âge Stijn Devolder de collaborer. L'année passée, il s'était sabordé avec Pozzato (déjà !) sur l'avenue de Grammont, au grand dam de Marc Madiot qui l'estimait capable de gagner.
Cette fois, Marc Madiot a apprécié la démonstration. Il a vu grandir son protégé depuis son arrivée en 2003 dans son équipe, quelques mois après avoir été aiguillé vers lui par le journaliste Jean-François Quenet.
Dans une équipe organisée autour de lui dans les classiques, Gilbert a acquis une dimension qui lui a valu d'être sollicité par plusieurs formations. Silence, déjà fourni en leader pour les courses par étapes (Evans), a trouvé en sa personne un chef de file pour les classiques à côté du grand espoir belge Greg Van Avermaet.
Dans cette course qui a marqué les adieux de l'Allemand Erik Zabel (7e), de nouveaux visages se sont montrés. Entre autres, celui de Sébastien Turgot (24 ans), un solide Limougeaud formé à Nantes qui termine sa première saison dans le peloton professionnel.
Pour symbole, Gilbert a conclu le travail de son coéquipier Mickaël Delage, le Français qui l'accompagnera l'an prochain dans sa nouvelle formation, pour obtenir à 26 ans son succès le plus marquant de sa carrière après deux victoires dans le Het Volk.
Sur la ligne droite finale, l'interminable avenue de Grammont (2600 m), Delage s'est dévoué pour rouler à fond. Le premier peloton, pointé à une dizaine de secondes, n'a jamais pu effectuer la jonction.
En connaisseur des lieux, Gilbert est sorti du peloton, dans l'avant-dernière côte du parcours, à 6 kilomètres de l'arrivée, dans le sillage de l'Italien Filippo Pozzato. A la différence de son compagnon et de l'Espagnol Oscar Freire, qui avait senti le danger, il est parvenu à revenir ensuite sur le petit groupe qui s'était projeté à l'avant, à 16 kilomètres de l'arrivée, à l'initiative du Français Sébastien Turgot.
Au sprint, Gilbert a dominé nettement son compatriote Jan Kuyckx pour signer la 38e victoire belge dans Paris-Tours, une course qui lui avait échappé à deux reprises par le passé.
"C'est la classique qui me convient le mieux avec Milan-Sanremo", estime le natif d'Aywaille, une bourgade située au pied de la côte de la Redoute (l'un des endroits stratégiques de Liège-Bastogne-Liège) mais en passe de s'expatrier à Monaco. Pour l'anecdote, la star du cyclisme belge, Tom Boonen, pourrait faire le chemin inverse.
En 2005, Gilbert avait perdu toute chance par suite du refus de son compatriote et rival d'âge Stijn Devolder de collaborer. L'année passée, il s'était sabordé avec Pozzato (déjà !) sur l'avenue de Grammont, au grand dam de Marc Madiot qui l'estimait capable de gagner.
Cette fois, Marc Madiot a apprécié la démonstration. Il a vu grandir son protégé depuis son arrivée en 2003 dans son équipe, quelques mois après avoir été aiguillé vers lui par le journaliste Jean-François Quenet.
Dans une équipe organisée autour de lui dans les classiques, Gilbert a acquis une dimension qui lui a valu d'être sollicité par plusieurs formations. Silence, déjà fourni en leader pour les courses par étapes (Evans), a trouvé en sa personne un chef de file pour les classiques à côté du grand espoir belge Greg Van Avermaet.
Dans cette course qui a marqué les adieux de l'Allemand Erik Zabel (7e), de nouveaux visages se sont montrés. Entre autres, celui de Sébastien Turgot (24 ans), un solide Limougeaud formé à Nantes qui termine sa première saison dans le peloton professionnel.
