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Il s'agit du Sloughi, un chien de chasse, de garde et de compagnie, qui a une longueur sensiblement égale à celle de la tête et une peau fine et bien tendue, sans fanon.
Le Sloughi est une race canine marocaine actuellement en voie de disparition. Sa préservation et la sauvegarde de sa pérennité interpellent des actions et mesures à même de mettre en valeur une espèce devenue, de par les traditions millénaires du Royaume, une composante du patrimoine naturel national, a tenu à expliquer à la Map, un mordu de cette espèce animale, Soujaa Mohamed, président de l'Association nationale marocaine de l'organisation de la chasse traditionnelle (ANMOCT).
Avec la finesse de ses tissus et la sécheresse de ses muscles, cet animal élégant a servi pendant longtemps au Maroc à la chasse des lièvres et des gazelles, a-t-il ajouté, précisant que ses qualités d'endurance et de fidélité l'ont prédisposé à devenir un compagnon inséparable de l'Homme.
Autrefois, il n'existait pas une maison dans les campagnes marocaines, sans Sloughi, a poursuivi cet éleveur qui continue à décrire les nombreuses qualités de ce chien de chasse très robuste, endurant, actif, excellent à la course, indépendant, doté d'un caractère affirmé, ombrageux et très attaché à son maître.
D'instinct de chasseur, capable d'un effort soutenu, le Sloughi qui reste le plus méfiant des lévriers, est également un bon gardien, poursuit M. Soujaa qui a participé, avec ses chiens, à de nombreuses manifestations de chasses et expositions canines au niveau national et international.
Abordant la chasse traditionnelle, le président de l'ANMOCT a précisé que cette spécialité est pratiquée à vue, sans fusil, et avec comme seul instrument de chasse le Sloughi.
Avec l'interdiction de la chasse au Sloughi, instaurée depuis la loi française de 1844, cette forme de chasse n'est autorisée aujourd'hui que pour chasser le chacal et le renard, a-t-il souligné, précisant que l'interdiction de la chasse traditionnelle qui constitue l'une des activités principales du Sloughi, a été parmi les facteurs majeurs menaçant sérieusement la pérennité cette race canine.
L'ANMOCT, qui compte aujourd'hui plus d'une centaine d'adhérents, tous éleveurs et fervents défenseurs du Sloughi, œuvre pour la réhabilitation, la sauvegarde et la mise en valeur de la race canine, a précisé M. Soujaa.
Depuis sa création en 2002, l'ANMOCT a organisé cinq manifestations de chasse traditionnelle, dont les deux dernières à Laâyoune, le 26 décembre 2007 et le 14 février 2008, avec la participation de 80 sloughis.
Le Sloughi est une race canine marocaine actuellement en voie de disparition. Sa préservation et la sauvegarde de sa pérennité interpellent des actions et mesures à même de mettre en valeur une espèce devenue, de par les traditions millénaires du Royaume, une composante du patrimoine naturel national, a tenu à expliquer à la Map, un mordu de cette espèce animale, Soujaa Mohamed, président de l'Association nationale marocaine de l'organisation de la chasse traditionnelle (ANMOCT).
Avec la finesse de ses tissus et la sécheresse de ses muscles, cet animal élégant a servi pendant longtemps au Maroc à la chasse des lièvres et des gazelles, a-t-il ajouté, précisant que ses qualités d'endurance et de fidélité l'ont prédisposé à devenir un compagnon inséparable de l'Homme.
Autrefois, il n'existait pas une maison dans les campagnes marocaines, sans Sloughi, a poursuivi cet éleveur qui continue à décrire les nombreuses qualités de ce chien de chasse très robuste, endurant, actif, excellent à la course, indépendant, doté d'un caractère affirmé, ombrageux et très attaché à son maître.
D'instinct de chasseur, capable d'un effort soutenu, le Sloughi qui reste le plus méfiant des lévriers, est également un bon gardien, poursuit M. Soujaa qui a participé, avec ses chiens, à de nombreuses manifestations de chasses et expositions canines au niveau national et international.
Abordant la chasse traditionnelle, le président de l'ANMOCT a précisé que cette spécialité est pratiquée à vue, sans fusil, et avec comme seul instrument de chasse le Sloughi.
Avec l'interdiction de la chasse au Sloughi, instaurée depuis la loi française de 1844, cette forme de chasse n'est autorisée aujourd'hui que pour chasser le chacal et le renard, a-t-il souligné, précisant que l'interdiction de la chasse traditionnelle qui constitue l'une des activités principales du Sloughi, a été parmi les facteurs majeurs menaçant sérieusement la pérennité cette race canine.
L'ANMOCT, qui compte aujourd'hui plus d'une centaine d'adhérents, tous éleveurs et fervents défenseurs du Sloughi, œuvre pour la réhabilitation, la sauvegarde et la mise en valeur de la race canine, a précisé M. Soujaa.
Depuis sa création en 2002, l'ANMOCT a organisé cinq manifestations de chasse traditionnelle, dont les deux dernières à Laâyoune, le 26 décembre 2007 et le 14 février 2008, avec la participation de 80 sloughis.
