Cet événement sera l'occasion de montrer la place particulière qu'occupent les camélidés dans les provinces du Sud et le solide attachement qu'exprime à leur égard l'homme sahraoui dont la vie et la culture en sont fortement imprégnées.
Les organisateurs visent, à travers la tenue de ce premier Salon, placé sous le signe "culture des ancêtres et économie des générations", à "mettre en valeur les pratiques culturelles et sociales qui prennent leurs origines dans la culture sahraouie".
Il s'agit également d'œuvrer pour le rapprochement entre l'héritage populaire et les réalisations citadines de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, valoriser la culture populaire, l'entretenir et la préserver de la destruction.
"Contribuer à l'épanouissement touristique et économique de la région, identifier les formes et pratiques de l'élevage du dromadaire au Sahara et professionnaliser la course des dromadaires et ses pratiques d'entraînement", figurent également parmi les buts que se sont fixés les organisateurs de ce premier salon.
Cette rencontre sera de surcroît l'occasion de faire connaître les avantages et bienfaits des dromadaires, les programmes tracés par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, visant à promouvoir l'élevage camelin et les projets destinés à l'amélioration des pâturages.
Il s'agit, en effet, de la création de points d'eau, l'encadrement médical, l'amélioration de la production laitière cameline et la contribution au développement des activités culturelles et touristiques liées à l'élevage des dromadaires.
Cette manifestation se veut aussi un espace d'échange d'expériences, de conclusion de conventions de partenariat en matière d'appui à l'élevage de dromadaire, de sensibilisation à son importance, de développement des études et recherches destinées à l'amélioration génétique du dromadaire et à la lutte contre les maladies qu'il peut contracter, outre la valorisation et l'optimisation de ses productions en viandes, lait et laine.
Inter : "Celui qui ne possède pas de dromadaire, frôlera la folie" Selon un adage sahraoui "celui qui ne possède pas de dromadaire, frôlera la folie", ce qui laisse entendre que la vie au Sahara ne peut se concevoir sans dromadaires.
Des facteurs tels l'adaptation des dromadaires aux conditions du Sahara, leurs aptitudes physiologiques, leur forte endurance, la qualité de leur production et leurs vertus nutritionnelles peuvent expliquer ce lien qu'entretiennent les habitants à cet animal.
Il n'y a pas lieu à s'étonner de cette place qu'occupent les dromadaires dans le quotidien des gens du désert puisqu'on dit à leur sujet qu'ils "apportent chance à leur maître et lui procurent fierté quand ils entrent en course, guérissent les maux et défendent leur berger contre un danger imminent ou le préviennent d'une attaque".
La place des dromadaires est d'autant plus importante qu'ils représentent dans la culture du Sahara une source de fierté, servent de dot de mariage et de rançon en cas de meurtre, jouent le rôle d'une pièce d'embellissement et constituent un trésor pour les tribus les qualifiant "d'amis et de compagnons de route et transhumances du Sahara".
Le dromadaire est qualifié d'aucuns de "vaisseau" du Sahara au moyen duquel voyageaient les habitants pour le commerce ou la recherche de pâturage et de points d'eau et il symbolise "la gloire éternelle, le prestige et l'argent".
"Les dromadaires, n'ont pas d'égal", dit-on dans les provinces du Sud. Ils sont le signe et le symbole du patrimoine et servent à l'accomplissement de plusieurs tâches et services.
Inter : L'élevage de dromadaire : une activité génératrice de revenu La province de Laâyoune compte un effectif camelin de quelque 85 mille têtes de dromadaires, soit 45% de l'effectif national camelin qui ne dépassait pas, les 3 mille têtes de dromadaires en 1976, selon des statistiques de la direction provinciale de l'Agriculture à Laâyoune.
Parmi les projets inscrits dans le cadre de la valorisation de la production de la viande des dromadaires, figure un projet de la jeune entrepreneur Mahjouba Daoudi de la ville de Laâyoune, qui vise à donner une valeur ajoutée à la production de la viande des dromadaires, sa commercialisation dans de bonnes conditions et selon des normes qui répondent aux critères de la qualité en matière de conservation et de marketing.
"L'idée de ce projet est dictée par ma conviction de jeune citoyenne sahraouie voulant contribuer au développement local à travers le montage d'un projet de commercialisation des viandes de dromadaires, aux vertus nutritionnelles reconnues", a confié à la MAP Mme Mahjouba Daoudi.
Cette jeune entrepreneure, qui a réalisé une étude de projet, ambitionne de mettre en place une unité industrielle pour l'exploitation de la production et la commercialisation de la viande des dromadaires, de ses sous-produits et la graisse contenue dans ses bosses qui est utilisée dans la fabrication de produits cosmétiques et pharmaceutiques.
Mme Daoudi vise, également, à travers ce projet, dont le coût global s'élève à près de 5 millions de DH, à faire perpétuer les méthodes anciennes pratiquées dans la région en matière de conservation de la viande (Chatar, Tidkt et Lwadk).
Elle a exprimé son espoir de voir son projet bénéficier de soutien et se concrétiser dans les plus brefs délais, au regard de ses retombées positives sur le développement local et régional.
La viande du dromadaire, son lait et même son urée et ses excréments sont utilisés également à des fins médicinales et servent à la guérison de plusieurs maladies, indique-t-on.
Les organisateurs visent, à travers la tenue de ce premier Salon, placé sous le signe "culture des ancêtres et économie des générations", à "mettre en valeur les pratiques culturelles et sociales qui prennent leurs origines dans la culture sahraouie".
Il s'agit également d'œuvrer pour le rapprochement entre l'héritage populaire et les réalisations citadines de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra, valoriser la culture populaire, l'entretenir et la préserver de la destruction.
"Contribuer à l'épanouissement touristique et économique de la région, identifier les formes et pratiques de l'élevage du dromadaire au Sahara et professionnaliser la course des dromadaires et ses pratiques d'entraînement", figurent également parmi les buts que se sont fixés les organisateurs de ce premier salon.
Cette rencontre sera de surcroît l'occasion de faire connaître les avantages et bienfaits des dromadaires, les programmes tracés par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, visant à promouvoir l'élevage camelin et les projets destinés à l'amélioration des pâturages.
Il s'agit, en effet, de la création de points d'eau, l'encadrement médical, l'amélioration de la production laitière cameline et la contribution au développement des activités culturelles et touristiques liées à l'élevage des dromadaires.
Cette manifestation se veut aussi un espace d'échange d'expériences, de conclusion de conventions de partenariat en matière d'appui à l'élevage de dromadaire, de sensibilisation à son importance, de développement des études et recherches destinées à l'amélioration génétique du dromadaire et à la lutte contre les maladies qu'il peut contracter, outre la valorisation et l'optimisation de ses productions en viandes, lait et laine.
Inter : "Celui qui ne possède pas de dromadaire, frôlera la folie" Selon un adage sahraoui "celui qui ne possède pas de dromadaire, frôlera la folie", ce qui laisse entendre que la vie au Sahara ne peut se concevoir sans dromadaires.
Des facteurs tels l'adaptation des dromadaires aux conditions du Sahara, leurs aptitudes physiologiques, leur forte endurance, la qualité de leur production et leurs vertus nutritionnelles peuvent expliquer ce lien qu'entretiennent les habitants à cet animal.
Il n'y a pas lieu à s'étonner de cette place qu'occupent les dromadaires dans le quotidien des gens du désert puisqu'on dit à leur sujet qu'ils "apportent chance à leur maître et lui procurent fierté quand ils entrent en course, guérissent les maux et défendent leur berger contre un danger imminent ou le préviennent d'une attaque".
La place des dromadaires est d'autant plus importante qu'ils représentent dans la culture du Sahara une source de fierté, servent de dot de mariage et de rançon en cas de meurtre, jouent le rôle d'une pièce d'embellissement et constituent un trésor pour les tribus les qualifiant "d'amis et de compagnons de route et transhumances du Sahara".
Le dromadaire est qualifié d'aucuns de "vaisseau" du Sahara au moyen duquel voyageaient les habitants pour le commerce ou la recherche de pâturage et de points d'eau et il symbolise "la gloire éternelle, le prestige et l'argent".
"Les dromadaires, n'ont pas d'égal", dit-on dans les provinces du Sud. Ils sont le signe et le symbole du patrimoine et servent à l'accomplissement de plusieurs tâches et services.
Inter : L'élevage de dromadaire : une activité génératrice de revenu La province de Laâyoune compte un effectif camelin de quelque 85 mille têtes de dromadaires, soit 45% de l'effectif national camelin qui ne dépassait pas, les 3 mille têtes de dromadaires en 1976, selon des statistiques de la direction provinciale de l'Agriculture à Laâyoune.
Parmi les projets inscrits dans le cadre de la valorisation de la production de la viande des dromadaires, figure un projet de la jeune entrepreneur Mahjouba Daoudi de la ville de Laâyoune, qui vise à donner une valeur ajoutée à la production de la viande des dromadaires, sa commercialisation dans de bonnes conditions et selon des normes qui répondent aux critères de la qualité en matière de conservation et de marketing.
"L'idée de ce projet est dictée par ma conviction de jeune citoyenne sahraouie voulant contribuer au développement local à travers le montage d'un projet de commercialisation des viandes de dromadaires, aux vertus nutritionnelles reconnues", a confié à la MAP Mme Mahjouba Daoudi.
Cette jeune entrepreneure, qui a réalisé une étude de projet, ambitionne de mettre en place une unité industrielle pour l'exploitation de la production et la commercialisation de la viande des dromadaires, de ses sous-produits et la graisse contenue dans ses bosses qui est utilisée dans la fabrication de produits cosmétiques et pharmaceutiques.
Mme Daoudi vise, également, à travers ce projet, dont le coût global s'élève à près de 5 millions de DH, à faire perpétuer les méthodes anciennes pratiquées dans la région en matière de conservation de la viande (Chatar, Tidkt et Lwadk).
Elle a exprimé son espoir de voir son projet bénéficier de soutien et se concrétiser dans les plus brefs délais, au regard de ses retombées positives sur le développement local et régional.
La viande du dromadaire, son lait et même son urée et ses excréments sont utilisés également à des fins médicinales et servent à la guérison de plusieurs maladies, indique-t-on.
