Lancée en avril, cette campagne plaidait en faveur de la vente en supermarché des médicaments non remboursables, arguant que cela entraînerait des baisses de prix. Michel-Edouard Leclerc avait affirmé qu'il pourrait vendre 25% moins cher que la moyenne si le gouvernement ouvrait ce marché à la grande distribution.
Saisi en référé par les groupements de pharmaciens Univers Pharmacie et Directlabo SA et les syndicats USPO et UNPF, le tribunal de grande instance (TGI) de Colmar avait condamné le 21 avril le groupe Leclerc à retirer sa campagne publicitaire, sous peine d'astreintes.
Le groupe Leclerc avait aussitôt décidé d'interjeter appel et la Cour d'appel lui a donné raison mercredi.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) qui ne s'était pas associée à cette action, a estimé mercredi dans un communiqué que "l'analyse juridique faite préalablement par la Fédération laissait malheureusement prévoir cette issue dans le cadre d'une action en référé".
"La pharmacie française n'a pas dit son dernier mot!", a réagi dans un communiqué Daniel Buchinger, président d'Univers Pharmacie (réseau de 500 pharmacies), se disant "fier d'avoir été le fer de lance dans ce combat pour la réhabilitation de la pharmacie française".
"La pharmacie française est irremplaçable et ne peut se résumer à une nouvelle niche commerciale", ajoute son communiqué.
Univers Pharmacie et des autres groupements de pharmaciens représentatifs annonceront le 15 mai "le lancement de l'Union des groupements des pharmaciens d'officine (UGPO) et ses grands axes d'action pour le pouvoir d'achat et la pharmacie française", annonce-t-il.
L'UGPO demandera à être reçue par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot "pour être entendue avant la présentation du projet de loi sur la modernisation de l'organisation de la santé en automne prochain", ajoute le communiqué.
Saisi en référé par les groupements de pharmaciens Univers Pharmacie et Directlabo SA et les syndicats USPO et UNPF, le tribunal de grande instance (TGI) de Colmar avait condamné le 21 avril le groupe Leclerc à retirer sa campagne publicitaire, sous peine d'astreintes.
Le groupe Leclerc avait aussitôt décidé d'interjeter appel et la Cour d'appel lui a donné raison mercredi.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) qui ne s'était pas associée à cette action, a estimé mercredi dans un communiqué que "l'analyse juridique faite préalablement par la Fédération laissait malheureusement prévoir cette issue dans le cadre d'une action en référé".
"La pharmacie française n'a pas dit son dernier mot!", a réagi dans un communiqué Daniel Buchinger, président d'Univers Pharmacie (réseau de 500 pharmacies), se disant "fier d'avoir été le fer de lance dans ce combat pour la réhabilitation de la pharmacie française".
"La pharmacie française est irremplaçable et ne peut se résumer à une nouvelle niche commerciale", ajoute son communiqué.
Univers Pharmacie et des autres groupements de pharmaciens représentatifs annonceront le 15 mai "le lancement de l'Union des groupements des pharmaciens d'officine (UGPO) et ses grands axes d'action pour le pouvoir d'achat et la pharmacie française", annonce-t-il.
L'UGPO demandera à être reçue par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot "pour être entendue avant la présentation du projet de loi sur la modernisation de l'organisation de la santé en automne prochain", ajoute le communiqué.
