Charles Taylor, le premier ex-chef d'Etat africain jugé par un tribunal international, était présent à la reprise de l'audience.
Il plaide non coupable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité et des 11 chefs d'accusation -notamment meurtre, viol et recrutement d'enfants soldats- retenus contre lui pour une période allant de novembre 1996 à début 2001.
L'accusation doit appeler lundi à la barre son premier témoin, un expert de l'industrie du diamant en Afrique et de son rôle dans les conflits, Ian Smillie.
Le procureur veut ensuite faire témoigner une victime des crimes commis pendant la guerre civile en Sierra leone (1991-2001), et un Libérien appartenant au cercle de proches de l'accusé.
Elu président du Liberia en 1997, Charles Taylor comparaît pour avoir soutenu les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) ayant martyrisé les civils durant la guerre en Sierra Leone (1991-2001), qui a fait près de 120.000 morts et des milliers de mutilés, en échange d'un nombre encore inconnu de diamants et d'autres ressources naturelles rares de ce pays voisin.
Les rebelles du RUF ont acquis une réputation sanguinaire en amputant bras, jambes, oreilles et nez à des milliers de civils sans défense, en brûlant des villages entiers et en engageant de force des enfants dans leurs rangs.
Charles Taylor avait boycotté l'ouverture de son procès en juin et annoncé le renvoi de son avocat en réclamant plus de moyens financiers pour assurer sa défense. En août, il avait accepté un nouvel avocat.
Il plaide non coupable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité et des 11 chefs d'accusation -notamment meurtre, viol et recrutement d'enfants soldats- retenus contre lui pour une période allant de novembre 1996 à début 2001.
L'accusation doit appeler lundi à la barre son premier témoin, un expert de l'industrie du diamant en Afrique et de son rôle dans les conflits, Ian Smillie.
Le procureur veut ensuite faire témoigner une victime des crimes commis pendant la guerre civile en Sierra leone (1991-2001), et un Libérien appartenant au cercle de proches de l'accusé.
Elu président du Liberia en 1997, Charles Taylor comparaît pour avoir soutenu les rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) ayant martyrisé les civils durant la guerre en Sierra Leone (1991-2001), qui a fait près de 120.000 morts et des milliers de mutilés, en échange d'un nombre encore inconnu de diamants et d'autres ressources naturelles rares de ce pays voisin.
Les rebelles du RUF ont acquis une réputation sanguinaire en amputant bras, jambes, oreilles et nez à des milliers de civils sans défense, en brûlant des villages entiers et en engageant de force des enfants dans leurs rangs.
Charles Taylor avait boycotté l'ouverture de son procès en juin et annoncé le renvoi de son avocat en réclamant plus de moyens financiers pour assurer sa défense. En août, il avait accepté un nouvel avocat.
