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«Cette mise à niveau revêt une importance capitale dans la mesure où le Maroc, qui a adhéré, depuis 2005, à la Norme spéciale de diffusion des données (NSDD) du FMI, pourrait ainsi répondre aux besoins de plus en plus grandissants dans le domaine de la production d'informations statistiques», a souligné M. Zerrou qui fait également fonction de Chef de la Division du recensement de la population.
Dans une interview à la MAP à l'issue des travaux de l'atelier régional sur «les stratégies nationales de développement de la statistique», qui s'est tenu du 17 au 19 décembre au siège de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) à Addis-Abeba, le responsable marocain a rappelé que le HCP avait lancé en 2004 un programme intégré d'opérations statistiques d'envergure nationale qui a débuté par la réalisation du recensement général de la population et de l'habitat, une étape novatrice dans la phase de traitement des données par le recours à la lecture automatique des documents.
Ceci, a-t-il poursuivi, a permis, pour la première fois, de faire une exploitation exhaustive du recensement et de mettre à la disposition des utilisateurs l'ensemble des résultats dans des délais relativement courts.
Cette opération essentielle dans tout système d'information statistique a été suivie par une série d'enquêtes statistiques dont les principales sont celle sur le niveau de vie des ménages (2006/2007), l'enquête sur le secteur informel (2006/2007) et les enquêtes de structure (2007/2008) ayant ciblé plusieurs secteurs productifs de l'économie nationale, a expliqué M. Zerrou.
D'autres actions ont été menées parallèlement à ces opérations telles que la promotion des statistiques sectorielles, la réforme de l'indice du coût de la vie (ICV) qui est, dorénavant, remplacé par l'indice des prix à la consommation (IPC) ou encore l'innovation introduite en matière de collecte des données de l'enquête nationale sur l'emploi qui se base depuis le début de l'année 2008 sur la méthode de collecte assistée par ordinateur (méthode CAPI), a fait savoir l'expert marocain.
De plus, depuis quelques mois, la Direction de la statistique relevant du HCP, se trouvant au cœur du système national d'information statistique, a élaboré une stratégie de développement de la statistique pour les cinq prochaines années, dénommée «plan d'action 2008-2012», a indiqué M. Zerrou.
Selon lui, cette stratégie répond en premier lieu à un besoin d'amélioration et de développement du système statistique national, qui est parmi les systèmes africains les plus avancés.
Ce plan d'action se propose de renforcer les acquis en matière de collecte et de production de statistiques démographiques, économiques et sociales fiables, pertinentes, variées, régionalisées et actualisées, a-t-il précisé.
L'une des exigences essentielles pour l'atteinte de ces objectifs a trait au renforcement du cadre juridique et institutionnel du système statistique national, notamment par la refonte des textes législatifs sur la loi statistique, le conseil national de la Statistique et le répertoire national des entreprises, a poursuivi M. Zerrou.
Evoquant l'objectif de l'atelier régional sur «les stratégies nationales de développement de la statistique», le responsable marocain a souligné cette rencontre se tient dans le cadre du processus de la table ronde organisée à Marrakech en 2004 sur la gestion du développement axée sur les résultats, qui avait placé l'élaboration d'une stratégie nationale de développement de la statistique au coeur du Plan d'action de Marrakech pour la statistique (MAPS).
L'objectif principal de MAPS est d'intensifier le développement de la statistique de manière plus globale, plus appropriée et plus cohérente, a-t-il tenu à préciser.
Ainsi, les pays africains doivent-ils rénover leurs infrastructures statistiques pour que celles-ci permettent de produire les informations statistiques requises à l'appui du suivi et de l'évaluation des progrès accomplis vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d'ici à 2010 et d'autres objectifs de développement, a fait remarquer M. Zerrou.
Et d'ajouter qu'à l'heure actuelle, plusieurs pays africains exécutent des plans nationaux de développement de la statistique, sous divers noms, avec divers contenus et conformément à différentes procédures d'élaboration.
D'autres pays préparent actuellement ou envisagent d'élaborer une stratégie de développement de la Statistique.
«C'est pourquoi, il est temps de partager les leçons apprises dans ce cadre afin d'accélérer l'élaboration et la mise en œuvre de ladite stratégie», a-t-il estimé.
L'atelier régional sur «les stratégies nationales de développement de la statistique», qui a vu la participation de plusieurs pays africains et des représentants d'organismes et d'institutions internationaux, a été initié par le Centre Africain pour la Statistique (CAS) relevant de la CEA en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Partenariat statistique au service du développement au XXIe siècle (PARIS21).
Dans une interview à la MAP à l'issue des travaux de l'atelier régional sur «les stratégies nationales de développement de la statistique», qui s'est tenu du 17 au 19 décembre au siège de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) à Addis-Abeba, le responsable marocain a rappelé que le HCP avait lancé en 2004 un programme intégré d'opérations statistiques d'envergure nationale qui a débuté par la réalisation du recensement général de la population et de l'habitat, une étape novatrice dans la phase de traitement des données par le recours à la lecture automatique des documents.
Ceci, a-t-il poursuivi, a permis, pour la première fois, de faire une exploitation exhaustive du recensement et de mettre à la disposition des utilisateurs l'ensemble des résultats dans des délais relativement courts.
Cette opération essentielle dans tout système d'information statistique a été suivie par une série d'enquêtes statistiques dont les principales sont celle sur le niveau de vie des ménages (2006/2007), l'enquête sur le secteur informel (2006/2007) et les enquêtes de structure (2007/2008) ayant ciblé plusieurs secteurs productifs de l'économie nationale, a expliqué M. Zerrou.
D'autres actions ont été menées parallèlement à ces opérations telles que la promotion des statistiques sectorielles, la réforme de l'indice du coût de la vie (ICV) qui est, dorénavant, remplacé par l'indice des prix à la consommation (IPC) ou encore l'innovation introduite en matière de collecte des données de l'enquête nationale sur l'emploi qui se base depuis le début de l'année 2008 sur la méthode de collecte assistée par ordinateur (méthode CAPI), a fait savoir l'expert marocain.
De plus, depuis quelques mois, la Direction de la statistique relevant du HCP, se trouvant au cœur du système national d'information statistique, a élaboré une stratégie de développement de la statistique pour les cinq prochaines années, dénommée «plan d'action 2008-2012», a indiqué M. Zerrou.
Selon lui, cette stratégie répond en premier lieu à un besoin d'amélioration et de développement du système statistique national, qui est parmi les systèmes africains les plus avancés.
Ce plan d'action se propose de renforcer les acquis en matière de collecte et de production de statistiques démographiques, économiques et sociales fiables, pertinentes, variées, régionalisées et actualisées, a-t-il précisé.
L'une des exigences essentielles pour l'atteinte de ces objectifs a trait au renforcement du cadre juridique et institutionnel du système statistique national, notamment par la refonte des textes législatifs sur la loi statistique, le conseil national de la Statistique et le répertoire national des entreprises, a poursuivi M. Zerrou.
Evoquant l'objectif de l'atelier régional sur «les stratégies nationales de développement de la statistique», le responsable marocain a souligné cette rencontre se tient dans le cadre du processus de la table ronde organisée à Marrakech en 2004 sur la gestion du développement axée sur les résultats, qui avait placé l'élaboration d'une stratégie nationale de développement de la statistique au coeur du Plan d'action de Marrakech pour la statistique (MAPS).
L'objectif principal de MAPS est d'intensifier le développement de la statistique de manière plus globale, plus appropriée et plus cohérente, a-t-il tenu à préciser.
Ainsi, les pays africains doivent-ils rénover leurs infrastructures statistiques pour que celles-ci permettent de produire les informations statistiques requises à l'appui du suivi et de l'évaluation des progrès accomplis vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d'ici à 2010 et d'autres objectifs de développement, a fait remarquer M. Zerrou.
Et d'ajouter qu'à l'heure actuelle, plusieurs pays africains exécutent des plans nationaux de développement de la statistique, sous divers noms, avec divers contenus et conformément à différentes procédures d'élaboration.
D'autres pays préparent actuellement ou envisagent d'élaborer une stratégie de développement de la Statistique.
«C'est pourquoi, il est temps de partager les leçons apprises dans ce cadre afin d'accélérer l'élaboration et la mise en œuvre de ladite stratégie», a-t-il estimé.
L'atelier régional sur «les stratégies nationales de développement de la statistique», qui a vu la participation de plusieurs pays africains et des représentants d'organismes et d'institutions internationaux, a été initié par le Centre Africain pour la Statistique (CAS) relevant de la CEA en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Partenariat statistique au service du développement au XXIe siècle (PARIS21).
