Au troisième jour d'une tournée dans cinq pays africains, vraisemblablement la dernière de son second mandat, M. Bush a mis l'accent sur la coopération Etats-Unis-Afrique dans la lutte contre la pauvreté et les maladies (VIH-sida, malaria, tuberculose).
"D'ici à six mois, les Etats-Unis et la Tanzanie, en partenariat avec la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, commenceront la distribution gratuite de 5,2 millions de moustiquaires", a déclaré M. Bush à la presse à Arusha (nord de la Tanzanie).
"C'est une des technologies les plus simples mais c'est aussi l'une des plus efficaces", pour combattre le paludisme, a-t-il estimé après une visite à l'hôpital du district de Meru, près d'Arusha.
Arusha, camp de base des touristes qui se lancent à l'ascension du Kilimandjaro, est connue pour abriter le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) chargé de juger les responsables du génocide Rwandais de 1994, une étape qui ne figure pas au programme de M. Bush.
Car la petite ville tranquille abrite également une usine unique en son genre en Afrique qui fabrique des moustiquaires nouvelle génération, naturellement imprégnées d'un répulsif antimoustique. Une aubaine pour un président très engagé dans la lutte contre la malaria, sujet de consensus par excellence.
"Chaque mort due à la malaria est inacceptable", a affirmé M. Bush à l'hôpital peu avant de visiter l'usine A to Z Textile Mills.
Les 10 millions de moustiquaires qui y sont fabriquées chaque année sont efficaces cinq ans, plus fiables et économiques que les moustiquaires conventionnelles, devant être régulièrement trempées dans de l'insecticide.
La malaria, provoquée par un parasite transporté par les moustiques, demeure la première cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans sur le continent.
En Tanzanie, un programme subventionné permet aux femmes enceintes d'acquérir ces moustiquaires à bas prix. Lors de leur consultation prénatale, les futures mamans se voient délivrer un bon d'une valeur de 3.250 shillings (environ 3 dollars) qu'elles échangent dans des points de vente agréés contre une moustiquaire, moyennant une participation de 2.000 shillings.
Selon l'infirmière en chef de l'hôpital du Centre international de conférence d'Arusha, Josephine Makele, le système est au point et a permis une diminution conséquente d'un nombre de décès de nourrissons atteints de malaria. Mais les 2.000 shillings demandés restent trop élevés pour nombre de Tanzaniennes.
"Vous leur donnez le chèque et elles partent chez le détaillant et puis elles reviennent me voir : ‘ma sœur, s'il te plaît, je ne peux pas acheter la moustiquaire car le prix est trop élevé'", rapporte Mme Makele.
M. Bush doit poursuivre sa tournée au Rwanda mardi, avant de se rendre au Ghana et au Liberia.
Son séjour à Dar Es-Salaam et Arusha aura conforté un peu plus sa popularité en Tanzanie, l'un des 15 pays retenus par l'Initiative présidentielle sur le paludisme, un programme de cinq ans d'un montant de 1,2 milliard de dollars lancé en 2005.
"Nous aimons beaucoup le Président de l'Amérique. Deux Américains du Nebraska m'aident à financer mes études et quand j'aurai fini, je veux vivre là-bas", explique Sophia, étudiante en comptabilité de 20 ans, résumant un engouement largement partagé des habitants d'Arusha à l'endroit de M. Bush et du rêve américain.
"D'ici à six mois, les Etats-Unis et la Tanzanie, en partenariat avec la Banque mondiale et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, commenceront la distribution gratuite de 5,2 millions de moustiquaires", a déclaré M. Bush à la presse à Arusha (nord de la Tanzanie).
"C'est une des technologies les plus simples mais c'est aussi l'une des plus efficaces", pour combattre le paludisme, a-t-il estimé après une visite à l'hôpital du district de Meru, près d'Arusha.
Arusha, camp de base des touristes qui se lancent à l'ascension du Kilimandjaro, est connue pour abriter le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) chargé de juger les responsables du génocide Rwandais de 1994, une étape qui ne figure pas au programme de M. Bush.
Car la petite ville tranquille abrite également une usine unique en son genre en Afrique qui fabrique des moustiquaires nouvelle génération, naturellement imprégnées d'un répulsif antimoustique. Une aubaine pour un président très engagé dans la lutte contre la malaria, sujet de consensus par excellence.
"Chaque mort due à la malaria est inacceptable", a affirmé M. Bush à l'hôpital peu avant de visiter l'usine A to Z Textile Mills.
Les 10 millions de moustiquaires qui y sont fabriquées chaque année sont efficaces cinq ans, plus fiables et économiques que les moustiquaires conventionnelles, devant être régulièrement trempées dans de l'insecticide.
La malaria, provoquée par un parasite transporté par les moustiques, demeure la première cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans sur le continent.
En Tanzanie, un programme subventionné permet aux femmes enceintes d'acquérir ces moustiquaires à bas prix. Lors de leur consultation prénatale, les futures mamans se voient délivrer un bon d'une valeur de 3.250 shillings (environ 3 dollars) qu'elles échangent dans des points de vente agréés contre une moustiquaire, moyennant une participation de 2.000 shillings.
Selon l'infirmière en chef de l'hôpital du Centre international de conférence d'Arusha, Josephine Makele, le système est au point et a permis une diminution conséquente d'un nombre de décès de nourrissons atteints de malaria. Mais les 2.000 shillings demandés restent trop élevés pour nombre de Tanzaniennes.
"Vous leur donnez le chèque et elles partent chez le détaillant et puis elles reviennent me voir : ‘ma sœur, s'il te plaît, je ne peux pas acheter la moustiquaire car le prix est trop élevé'", rapporte Mme Makele.
M. Bush doit poursuivre sa tournée au Rwanda mardi, avant de se rendre au Ghana et au Liberia.
Son séjour à Dar Es-Salaam et Arusha aura conforté un peu plus sa popularité en Tanzanie, l'un des 15 pays retenus par l'Initiative présidentielle sur le paludisme, un programme de cinq ans d'un montant de 1,2 milliard de dollars lancé en 2005.
"Nous aimons beaucoup le Président de l'Amérique. Deux Américains du Nebraska m'aident à financer mes études et quand j'aurai fini, je veux vivre là-bas", explique Sophia, étudiante en comptabilité de 20 ans, résumant un engouement largement partagé des habitants d'Arusha à l'endroit de M. Bush et du rêve américain.
