"La solution pour le Tibet est que la Chine adopte une politique plus viable", impliquant un dialogue avec le Dalaï Lama, a déclaré la chef de la diplomatie américaine au cours d'une conférence de presse commune avec son homologue indien.
Pour sa part, M. Mukherjee a espéré que les évènements au Tibet pourraient être réglés "par un dialogue politique pacifique", sans mentionner expressément la nécessité d'y associer le dalaï lama.
Comme elle l'avait fait la semaine dernière, Mme Rice a appelé à la "retenue" au Tibet et souligné que la violence était "inacceptable". "Mais il y aura un lendemain aux événements actuels", a-t-elle souligné en référence à la réponse musclée de Pékin aux émeutes des Tibétains.
"Il faudra un processus plus viable pour régler les problèmes du Tibet, répondre aux griefs des Tibétains et nous pensons que le dalaï lama pourrait jouer un rôle favorable, compte tenu de sa foi dans la non-violence, étant donné qu'il a déclaré qu'il ne cherchait pas l'indépendance politique pour le Tibet et compte tenu de son autorité morale inattaquable, non seulement auprès des Tibétains mais dans le monde entier", a-t-elle ajouté.
"Nous continuerons à encourager ce dialogue parce qu'en fin de compte, c'est la seule politique viable au Tibet", a-t-elle conclu.
M. Mukherjee a rappelé que l'Inde accueillait le Dalaï Lama et son entourage depuis 1959, mais il a souligné que les Tibétains en exil en Inde n'avaient pas le droit de mener "des activités politiques hostiles à l'égard d'un pays voisin".
Des exilés tibétains sont parvenus à pénétrer vendredi dans le bâtiment de l'ambassade de Chine à New Delhi après plusieurs tentatives infructueuses depuis le début des manifestations pro-tibétaines il y a 12 jours.
Environ 100.000 Tibétains sont réfugiés en Inde, où vit depuis 49 ans le dalaï-lama, même si New Delhi reconnaît la souveraineté de la Chine sur le Tibet. New Delhi a demandé à plusieurs reprises aux réfugiés tibétains de ne pas mener leur campagne anti-chinoise sur son sol.
Fait inhabituel, Mme Rice a pris la défense de la présidente de la Chambre des représentants américaine, la démocrate Nancy Pelosi, dont la rencontre en Inde avec le dalaï-lama a été qualifiée par un journaliste indien de "provocatrice" à l'égard de la Chine.
"Mme Pelosi a parlé avec le Dalaï Lama tout comme le Président (George W. Bush) l'a fait à Washington", a répondu la secrétaire d'Etat en référence à la réception du leader spirituel tibétain à la Maison-Blanche en octobre dernier.
"Il est respecté. La présidente de la Chambre le respecte, le président le respecte et en ce moment, prendre contact avec lui est à mon avis une bonne chose, non une mauvaise parce qu'il est une voix modérée sur ces sujets et il est une voix que, franchement, j'aimerais que les Chinois écoutent davantage".
Les deux chefs de diplomatie devaient se retrouver dans la soirée pour de nouvelles discussions, après un passage de M. Mukherjee à la Maison-Blanche, où il devait rencontrer le Conseiller à la sécurité nationale, Stephen Hadley, et, brièvement, M. Bush.
C'est au cours de ces discussions ultérieures que l'accord nucléaire indo-américain, que le parlement indien tarde à approuver en raison notamment de l'opposition du bloc communiste, devrait être évoqué.
Pour sa part, M. Mukherjee a espéré que les évènements au Tibet pourraient être réglés "par un dialogue politique pacifique", sans mentionner expressément la nécessité d'y associer le dalaï lama.
Comme elle l'avait fait la semaine dernière, Mme Rice a appelé à la "retenue" au Tibet et souligné que la violence était "inacceptable". "Mais il y aura un lendemain aux événements actuels", a-t-elle souligné en référence à la réponse musclée de Pékin aux émeutes des Tibétains.
"Il faudra un processus plus viable pour régler les problèmes du Tibet, répondre aux griefs des Tibétains et nous pensons que le dalaï lama pourrait jouer un rôle favorable, compte tenu de sa foi dans la non-violence, étant donné qu'il a déclaré qu'il ne cherchait pas l'indépendance politique pour le Tibet et compte tenu de son autorité morale inattaquable, non seulement auprès des Tibétains mais dans le monde entier", a-t-elle ajouté.
"Nous continuerons à encourager ce dialogue parce qu'en fin de compte, c'est la seule politique viable au Tibet", a-t-elle conclu.
M. Mukherjee a rappelé que l'Inde accueillait le Dalaï Lama et son entourage depuis 1959, mais il a souligné que les Tibétains en exil en Inde n'avaient pas le droit de mener "des activités politiques hostiles à l'égard d'un pays voisin".
Des exilés tibétains sont parvenus à pénétrer vendredi dans le bâtiment de l'ambassade de Chine à New Delhi après plusieurs tentatives infructueuses depuis le début des manifestations pro-tibétaines il y a 12 jours.
Environ 100.000 Tibétains sont réfugiés en Inde, où vit depuis 49 ans le dalaï-lama, même si New Delhi reconnaît la souveraineté de la Chine sur le Tibet. New Delhi a demandé à plusieurs reprises aux réfugiés tibétains de ne pas mener leur campagne anti-chinoise sur son sol.
Fait inhabituel, Mme Rice a pris la défense de la présidente de la Chambre des représentants américaine, la démocrate Nancy Pelosi, dont la rencontre en Inde avec le dalaï-lama a été qualifiée par un journaliste indien de "provocatrice" à l'égard de la Chine.
"Mme Pelosi a parlé avec le Dalaï Lama tout comme le Président (George W. Bush) l'a fait à Washington", a répondu la secrétaire d'Etat en référence à la réception du leader spirituel tibétain à la Maison-Blanche en octobre dernier.
"Il est respecté. La présidente de la Chambre le respecte, le président le respecte et en ce moment, prendre contact avec lui est à mon avis une bonne chose, non une mauvaise parce qu'il est une voix modérée sur ces sujets et il est une voix que, franchement, j'aimerais que les Chinois écoutent davantage".
Les deux chefs de diplomatie devaient se retrouver dans la soirée pour de nouvelles discussions, après un passage de M. Mukherjee à la Maison-Blanche, où il devait rencontrer le Conseiller à la sécurité nationale, Stephen Hadley, et, brièvement, M. Bush.
C'est au cours de ces discussions ultérieures que l'accord nucléaire indo-américain, que le parlement indien tarde à approuver en raison notamment de l'opposition du bloc communiste, devrait être évoqué.
