Selon le premier Inventaire forestier national (IFN), réalisé entre 1990-2005, ces formations sont en majorité domaniales et s'étendent sur une surface d'environ 9.037.714 ha (dont plus de 3 millions d'hectares de nappes alfatières), soit 12,7% du territoire national.
Grâce à sa positon géographique privilégiée, entre la Méditerranée au Nord, l'océan Atlantique à l'Ouest et le Sahara au Sud, et grâce à l'importance des chaînes de montagnes, dont certaines dépassent quatre mille mètres d'altitude, le Maroc présente une grande diversité bioécologique et une gamme très importante de milieux naturels différents.
Les peuplements forestiers, situés en majeure partie dans les climats semi-arides, subhumides et humides, sont composés d'essences et de structure très diverses. Leur répartition géographique reste liée aux bioclimats, à la topographie et à l'action anthropique.
Ainsi, le domaine forestier est constitué de forêts naturelles de feuillus (Chêne Vert, Chêne-Liège, Chêne Tauzin, Arganier, Caroubier, Acacias, ...) et de résineux (Cèdre de l'Atlas, Thuya de Berbérie, Pin d'Alep, Pin Maritime, Pin Noir, Genévrier Thurifére, Genévrier Rouge, à), réparties entre les différents étages bioclimatiques, du semi-aride à l'humide.
La Cédraie occupe les zones de montagne dans le Moyen Atlas et le Rif, les chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la seule Sapinière du Maroc trouve refuge à Talasemtane dans les altitudes du Rif occidental près de Chefchaouen.
Au Sud-ouest, l'Arganeraie, espèce endémique, occupe des zones semi-arides et arides du Haut Atlas occidental et de l'Anti-Atlas. Plus au Sud, les Acacias constituent des climax pré-steppiques et pré-forestiers, dans les zones à bioclimats aride et saharien.
Par ailleurs, le cortège floristique des forêts marocaines est riche en espèces d'arbustes et d'herbacées, dont un grand nombre d'endémiques ont un intérêt médicinal et aromatique.
Pour la gestion de ce domaine, le Haut commissariat des Eaux et Forêts à la lutte contre la Désertification (HCEFLCD) a opté pour une approche participative permettant de passer de la gestion dans l'adversité à une gestion partenariale, qui se décline en quatre volets, à savoir la reconstitution des écosystèmes, la sécurisation du domaine forestier, la mise à niveau de l'environnement forestier et la territorialisation.
Dans ce cadre, les actions portent essentiellement sur la valorisation des produits forestiers, à travers l'organisation des filières (PAM, Arganier, Thuya, Cèdre, chêne-liège) pour une plus grande valeur ajoutée locale, sur le partenariat en contractant des conventions de partenariat avec les collectivités et autorités locales pour une meilleure synergie, ainsi que sur l'implication des populations usagères favorisant ainsi l'émergence des coopératives, le regroupement d'usagers en associations (compensation des mises en défens).
Ainsi, cette approche partenariale vise, par le biais de la création de projets socio-économiques collectifs et la réduction de la pression sur les ressources forestières, la conciliation entre les impératifs de pérennisation des ressources et les besoins des populations, contribue à la protection des peuplements forestiers contre les incendies.
Par ailleurs, en vue de la sécurisation du domaine forestier, une opération d'assainissement a été initiée au cours de la période 2003 -2008, et a porté sur l'homologation de 1.320.000 ha, des études techniques sur 1.700.000 ha et l'immatriculation de 550.000 ha.
Grâce à sa positon géographique privilégiée, entre la Méditerranée au Nord, l'océan Atlantique à l'Ouest et le Sahara au Sud, et grâce à l'importance des chaînes de montagnes, dont certaines dépassent quatre mille mètres d'altitude, le Maroc présente une grande diversité bioécologique et une gamme très importante de milieux naturels différents.
Les peuplements forestiers, situés en majeure partie dans les climats semi-arides, subhumides et humides, sont composés d'essences et de structure très diverses. Leur répartition géographique reste liée aux bioclimats, à la topographie et à l'action anthropique.
Ainsi, le domaine forestier est constitué de forêts naturelles de feuillus (Chêne Vert, Chêne-Liège, Chêne Tauzin, Arganier, Caroubier, Acacias, ...) et de résineux (Cèdre de l'Atlas, Thuya de Berbérie, Pin d'Alep, Pin Maritime, Pin Noir, Genévrier Thurifére, Genévrier Rouge, à), réparties entre les différents étages bioclimatiques, du semi-aride à l'humide.
La Cédraie occupe les zones de montagne dans le Moyen Atlas et le Rif, les chênaies occupent les plaines et piémonts de montagne, tandis que la seule Sapinière du Maroc trouve refuge à Talasemtane dans les altitudes du Rif occidental près de Chefchaouen.
Au Sud-ouest, l'Arganeraie, espèce endémique, occupe des zones semi-arides et arides du Haut Atlas occidental et de l'Anti-Atlas. Plus au Sud, les Acacias constituent des climax pré-steppiques et pré-forestiers, dans les zones à bioclimats aride et saharien.
Par ailleurs, le cortège floristique des forêts marocaines est riche en espèces d'arbustes et d'herbacées, dont un grand nombre d'endémiques ont un intérêt médicinal et aromatique.
Pour la gestion de ce domaine, le Haut commissariat des Eaux et Forêts à la lutte contre la Désertification (HCEFLCD) a opté pour une approche participative permettant de passer de la gestion dans l'adversité à une gestion partenariale, qui se décline en quatre volets, à savoir la reconstitution des écosystèmes, la sécurisation du domaine forestier, la mise à niveau de l'environnement forestier et la territorialisation.
Dans ce cadre, les actions portent essentiellement sur la valorisation des produits forestiers, à travers l'organisation des filières (PAM, Arganier, Thuya, Cèdre, chêne-liège) pour une plus grande valeur ajoutée locale, sur le partenariat en contractant des conventions de partenariat avec les collectivités et autorités locales pour une meilleure synergie, ainsi que sur l'implication des populations usagères favorisant ainsi l'émergence des coopératives, le regroupement d'usagers en associations (compensation des mises en défens).
Ainsi, cette approche partenariale vise, par le biais de la création de projets socio-économiques collectifs et la réduction de la pression sur les ressources forestières, la conciliation entre les impératifs de pérennisation des ressources et les besoins des populations, contribue à la protection des peuplements forestiers contre les incendies.
Par ailleurs, en vue de la sécurisation du domaine forestier, une opération d'assainissement a été initiée au cours de la période 2003 -2008, et a porté sur l'homologation de 1.320.000 ha, des études techniques sur 1.700.000 ha et l'immatriculation de 550.000 ha.
