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Obama fier du début de son parcours

Le Président américain, Barack Obama, a exprimé, mercredi soir, sa fierté des résultats accomplis en cent jours par son Administration, mais s'est dit conscient de l'ampleur du travail qui reste encore à accomplir pour remettre sur les rails une économie en pleine crise et relever les autres gageures.

Obama fier du début de son parcours
Barack Obama passe le cap des cent jours avec une cote de confiance record. (Photo : AFP)
«Je suis content de nos progrès, mais je ne m'en satisfais pas», a affirmé Barack Obama lors d'une conférence de presse à la Maison-Blanche marquant le 100e jour de sa présidence, relevant au passage que son Administration est confrontée à moult challenges.

«Le Président typique a deux ou trois gros problèmes. Nous avons sept ou huit gros problèmes», a-t-il dit, promettant un travail «permanent et acharné (...) dans les 100 prochains jours, dans les 100 jours d'après, et tous les jours qui suivront».

Entre autres réalisations marquant le début de son mandat, M. Obama a évoqué son plan de relance de l'économie de 787 milliards de dollars et l'adoption par le Sénat d'un projet de budget 2010 de 3.400 milliards de dollars.

Sur le plan international, il s'est arrêté sur le changement ayant marqué l'orientation de la politique étrangère américaine, évoquant notamment ses stratégies en Irak et en Afghanistan et la fermeture de Guantanamo.

S'arrêtant sur une industrie automobile qui bat de l'aile, M. Obama a dit avoir «plus d'espoir qu'il y a 30 jours dans le fait que nous puissions trouver une solution qui maintienne la compagnie Chrysler viable».

Pour General Motors, Barack Obama a réitéré que le constructeur «peut sortir de cette période difficile (...), pour devenir un groupe fort, compétitif et viable».

Il a insisté au passage que chaque dollar public investi dans le sauvetage de l'industrie automobile doit être utilisé à bon escient.

Abordant la question de la grippe porcine, un autre souci qui vient s'ajouter à la liste des préoccupations de la nouvelle administration, Barack Obama a déclaré que toutes les mesures nécessaires seront mises en place pour lutter contre cette épidémie, avertissant contre la tentation de céder à la panique.

91 cas de grippe porcine ont été, jusqu'à maintenant, recensés aux Etats-Unis, dont un mortel.

Le Président américain a exclu, a cet égard, une éventuelle fermeture de la frontière avec le Mexique.

Au sujet de l'Irak, Barack Obama s'est dit préoccuper par la récente recrudescence de la violence dans ce pays, se disant toutefois optimiste que «le dispositif politique tient bon et fonctionne en Irak».

Sur un autre registre, le Président a réitéré son rejet de la torture, affirmant qu'il ne faut pas «prendre des raccourcis aux dépens de nos idéaux». Le procédé de simulation de noyade était «une erreur», a-t-il soutenu.

L'intérêt porté aux 100 premiers jours d'une nouvelle administration aux Etats Unis remonte à la présidence de Franklin Delano Roosevelt. Du 9 mars au 16 juin 1933, lorsque le pays était plongé dans la Grande Dépression, le président Roosevelt a modifié en profondeur la société américaine avec une série de programmes, baptisée le «New Deal», destinée à aider les Américains en difficulté et à relancer l'économie.

Depuis lors, tous les présidents américains ont dû affronter cette comparaison, effectuée par les médias, avec l'aide de plusieurs experts.

Le fait que Barack Obama ait pris ses fonctions au moment où les Etats-Unis sont frappés de plein fouet par la pire crise économique depuis la Grande Dépression, ne fait qu'augmenter l'intérêt de l'exercice.

Selon des médias et des experts, les 100 premiers jours de Barack Obama à la Maison-Blanche sont riches en réalisations de toutes sortes. Le Président Obama a pris les rênes de la première puissance économique et militaire du monde dans une conjoncture marquée par une profonde grisaille économique et des guerres livrées sur deux fronts : l'Irak et l'Afghanistan.

Outre son plan de sauvetage du système financer et son vaste plan de relance, Barack Obama peut revendiquer entre autres réalisations la nationalisation partielle de Citigroup, le versement d'une aide supplémentaire à l'assureur AIG, ainsi qu'un plan budgétaire prévoyant un déficit de 1.752 milliards de dollars pour l'année 2009, assorti d'une promesse visant à ramener le déficit à 533 milliards de dollars en 2013.

Les cent jours de l'Administration Obama ont été aussi marqués par l'annonce de la fin de la mission de combat en Irak le 30 août 2010, le déploiement de 17.000 soldats de plus pour la guerre en Afghanistan et le dévoilement d'une nouvelle stratégie visant l'éradication d'Al-Qaïda, ainsi que l'adoption de deux décrets présidentiels, l'un rétablissant le financement public de la recherche sur les cellules souches embryonnaires, l'autre levant l'interdiction de verser des fonds publics aux organisations qui pratiquent ou facilitent l'avortement à l'étranger.
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