M. Obama pourrait donc avoir sous la main un premier levier prêt à l'emploi à son arrivée à la Maison Blanche le 20 janvier.
Mais le Congrès doit encore confirmer le déblocage de ces fonds issus du plan de recapitalisation des banques (TARP) de 700 milliards de dollars voté en octobre et dont une première tranche de 350 milliards a déjà été utilisée. Pour rassurer les parlementaires, M. Obama a promis que l'argent de la deuxième tranche serait utilisé à bon escient.
Le futur président, qui rencontrait lundi matin le président mexicain Felipe Calderon, a indiqué devant la presse qu'il allait notamment faire en sorte de recentrer la deuxième tranche du TARP pour répondre à la crise immobilière et renforcer la transparence.
Il a appelé le Congrès à autoriser l'utilisation de cette deuxième tranche car, selon lui, il serait "irresponsable" d'entrer à la Maison Blanche sans le faire.
La Maison-Blanche a indiqué lundi que le Président sortant George W. Bush allait demander au Congrès, au nom de son successeur le déblocage de ces fonds.
"Nous ne pouvons nous permettre d'attendre", écrit Lawrence Summers le futur directeur du Conseil économique national dans une lettre adressée lundi aux leaders parlementaires.
Dans sa lettre, M. Summers déroule la feuille de route de la future administration en s'engageant notamment à "remplacer les investissements publics par des investissements privés aussi vite que possible".
Il assure également que le système de surveillance de l'utilisation des fonds doit être réformé après que de sérieux manquements ont été constatés dans l'utilisation de la première tranche.
Face à ces manquements, les leaders parlementaires eux-mêmes ont déjà réagi en préparant un projet de loi destiné à encadrer la supervision. Ce texte "renforcera la responsabilité, comblera les lacunes, augmentera la transparence, et demandera au Trésor de prendre des mesures significatives sur la limitation des faillites immobilières", avait indiqué vendredi Barney Frank le président de la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.
Le TARP avait été lancé en octobre pour venir en aide au système financier, avec l'espoir de faire à nouveau circuler le crédit pour stimuler l'investissement et la consommation dans une économie en récession.
Les démocrates du Congrès, qui ont renforcé leur majorité lors des élections du 4 novembre, ont critiqué l'absence de mesures visant à résorber la crise immobilière.
Ce sera chose faite sous la nouvelle administration, assure M. Summers qui parle également de diriger "les fonds vers les banques locales, les propriétaires de petites entreprises (...) les étudiants, les consommateurs qui veulent s'acheter une voiture".
Lors de sa dernière conférence de presse à la Maison-Blanche, M. Bush a souhaité "bon vent" à son successeur, tout en affirmant que "l'une des décisions les plus difficiles sur la crise financière (qu'il ait) eu à prendre a été d'utiliser l'argent des Américains".
L'étape suivante pour M. Obama sera l'adoption d'un vaste plan de relance de l'économie, d'un montant d'au moins 775 milliards de dollars sur deux ans, pour permettre la création de trois à quatre millions d'emplois, selon les derniers objectifs affichés par M. Obama. Mais ce plan ne devrait pas être voté avant la première semaine de février.
Mais le Congrès doit encore confirmer le déblocage de ces fonds issus du plan de recapitalisation des banques (TARP) de 700 milliards de dollars voté en octobre et dont une première tranche de 350 milliards a déjà été utilisée. Pour rassurer les parlementaires, M. Obama a promis que l'argent de la deuxième tranche serait utilisé à bon escient.
Le futur président, qui rencontrait lundi matin le président mexicain Felipe Calderon, a indiqué devant la presse qu'il allait notamment faire en sorte de recentrer la deuxième tranche du TARP pour répondre à la crise immobilière et renforcer la transparence.
Il a appelé le Congrès à autoriser l'utilisation de cette deuxième tranche car, selon lui, il serait "irresponsable" d'entrer à la Maison Blanche sans le faire.
La Maison-Blanche a indiqué lundi que le Président sortant George W. Bush allait demander au Congrès, au nom de son successeur le déblocage de ces fonds.
"Nous ne pouvons nous permettre d'attendre", écrit Lawrence Summers le futur directeur du Conseil économique national dans une lettre adressée lundi aux leaders parlementaires.
Dans sa lettre, M. Summers déroule la feuille de route de la future administration en s'engageant notamment à "remplacer les investissements publics par des investissements privés aussi vite que possible".
Il assure également que le système de surveillance de l'utilisation des fonds doit être réformé après que de sérieux manquements ont été constatés dans l'utilisation de la première tranche.
Face à ces manquements, les leaders parlementaires eux-mêmes ont déjà réagi en préparant un projet de loi destiné à encadrer la supervision. Ce texte "renforcera la responsabilité, comblera les lacunes, augmentera la transparence, et demandera au Trésor de prendre des mesures significatives sur la limitation des faillites immobilières", avait indiqué vendredi Barney Frank le président de la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.
Le TARP avait été lancé en octobre pour venir en aide au système financier, avec l'espoir de faire à nouveau circuler le crédit pour stimuler l'investissement et la consommation dans une économie en récession.
Les démocrates du Congrès, qui ont renforcé leur majorité lors des élections du 4 novembre, ont critiqué l'absence de mesures visant à résorber la crise immobilière.
Ce sera chose faite sous la nouvelle administration, assure M. Summers qui parle également de diriger "les fonds vers les banques locales, les propriétaires de petites entreprises (...) les étudiants, les consommateurs qui veulent s'acheter une voiture".
Lors de sa dernière conférence de presse à la Maison-Blanche, M. Bush a souhaité "bon vent" à son successeur, tout en affirmant que "l'une des décisions les plus difficiles sur la crise financière (qu'il ait) eu à prendre a été d'utiliser l'argent des Américains".
L'étape suivante pour M. Obama sera l'adoption d'un vaste plan de relance de l'économie, d'un montant d'au moins 775 milliards de dollars sur deux ans, pour permettre la création de trois à quatre millions d'emplois, selon les derniers objectifs affichés par M. Obama. Mais ce plan ne devrait pas être voté avant la première semaine de février.
