Ce choix se veut d'abord un signe de reconnaissance et de fidélité à ce «grand monsieur» du 7e Art, décédé en août 2008, en laissant dans nos mémoires un visage, une voix et une présence sur l'écran rarement égalée dans le cinéma marocain.
Bien qu'étant un hommage posthume, sous forme d'une table ronde organisée mercredi, le Festival, qui a soufflé cette année sa 15e bougie, souhaite à travers cette initiative saluer la mémoire et l'œuvre de ce grand artiste qui a laissé une marque indélébile sur le cinéma marocain et méditerranéen.
Cinéastes, artistes et critiques cinématographiques marocains, présents à cette édition en hommage à Hassan Skalli, ont mis en lumière les diverses facettes de Hassan Skalli, l'homme et l'artiste, en présence d'acteurs qui l'ont côtoyé jusqu'à sa disparition, et de sa veuve, Najat.
Skalli, une icône du cinéma marocain
Pour le critique Mohamed Soukri, Hassan Skalli était un véritable maître grâce à qui beaucoup de jeunes ont appris les techniques du cinéma, ajoutant qu'avec la mort de Hassan Skalli, le Maroc a perdu l'une des grandes icônes du cinéma.
Hassan Skalli, cet acteur et comédien de grande envergure, a eu une carrière pleine d'exploits du fait de son grand talent, a-t-il ajouté, faisant observer que le défunt était un pionnier du cinéma, du théâtre et de la télévision au Maroc.
Personne émérite, sage et militant, Hassan Skalli savait ce qu'il disait et ce qu'il faisait et défendait avec abnégation et sacrifice le cinéma marocain, a signalé Soukri.
Skalli, l'homme
Pour sa part, Najat Skalli, veuve du regretté, a présenté un témoignage émouvant sur Hassan Skalli l'homme, précisant, larmes aux yeux, que «Ba Hassoune», pour ses intimes, lui vouait affection et respect.
Hassan Skalli était l'homme qui ne savait pas refuser quand il pouvait être utile, a-t-elle dit, soulignant qu'il était un exemple de patience, de respect, de modestie, générosité et de gentillesse.
Skalli, un homme charismatique par excellence, est toujours vivant dans notre mémoire, notre esprit notre âme et notre cœur, a dit Najat, notant que le défunt était un homme pluriel, à la fois sportif et artiste et il avait cette rare qualité de demeurer optimiste et confiant en le devenir de son pays.
Skalli, l'artiste
L'acteur Mohamed Afifi a, de son côte, assuré que la personnalité charismatique et l'esprit instruit et ouvert de Hassan Skalli lui ont permis de travailler avec de grands cinéastes marocains et étrangers (Mustapha El Akkad dans «Arrissala»).
Incarnant les valeurs de patriotisme, de modernité, d'élégance et d'exception, l'acteur a mûri en participant à l'évolution du cinéma national, a indiqué Afifi, expliquant que feu Skalli était connu pour son grand professionnalisme et ses grandes qualités ayant marqué ses œuvres théâtrales et cinématographiques distinguées qui ont suscité l'admiration de ses fans.
La carrière de Hassan Skalli était marquée par plusieurs réalisations, dont son rôle dans l'un des tous premiers films tournés au Maroc après l'indépendance «Brahim ou le collier des beignets», aux côtés d'une pléiade d'artistes.
Le comédien a joué dans de grandes productions marocaines et étrangères telles «Arrissala» de Mustapha El Akkad. La filmographie de Hassan Skalli compte notamment «Les Amis d'hier» et «Le Bar» de Hassan Benjelloun, «Adieu forain» de Daoud Aoulad Syad, «Le Regard» de Nour-Eddine Lakhmari, et «Wake up Morocco» de Narjis Nejjar.
Il fera sa dernière apparition dans le dernier film de Jérôme Cohen-Olivar «Kandisha», inspiré de la légende marocaine de Aïcha Kandisha, et dans lequel Hassan Skalli incarne le rôle d'un juge.
Bien qu'étant un hommage posthume, sous forme d'une table ronde organisée mercredi, le Festival, qui a soufflé cette année sa 15e bougie, souhaite à travers cette initiative saluer la mémoire et l'œuvre de ce grand artiste qui a laissé une marque indélébile sur le cinéma marocain et méditerranéen.
Cinéastes, artistes et critiques cinématographiques marocains, présents à cette édition en hommage à Hassan Skalli, ont mis en lumière les diverses facettes de Hassan Skalli, l'homme et l'artiste, en présence d'acteurs qui l'ont côtoyé jusqu'à sa disparition, et de sa veuve, Najat.
Skalli, une icône du cinéma marocain
Pour le critique Mohamed Soukri, Hassan Skalli était un véritable maître grâce à qui beaucoup de jeunes ont appris les techniques du cinéma, ajoutant qu'avec la mort de Hassan Skalli, le Maroc a perdu l'une des grandes icônes du cinéma.
Hassan Skalli, cet acteur et comédien de grande envergure, a eu une carrière pleine d'exploits du fait de son grand talent, a-t-il ajouté, faisant observer que le défunt était un pionnier du cinéma, du théâtre et de la télévision au Maroc.
Personne émérite, sage et militant, Hassan Skalli savait ce qu'il disait et ce qu'il faisait et défendait avec abnégation et sacrifice le cinéma marocain, a signalé Soukri.
Skalli, l'homme
Pour sa part, Najat Skalli, veuve du regretté, a présenté un témoignage émouvant sur Hassan Skalli l'homme, précisant, larmes aux yeux, que «Ba Hassoune», pour ses intimes, lui vouait affection et respect.
Hassan Skalli était l'homme qui ne savait pas refuser quand il pouvait être utile, a-t-elle dit, soulignant qu'il était un exemple de patience, de respect, de modestie, générosité et de gentillesse.
Skalli, un homme charismatique par excellence, est toujours vivant dans notre mémoire, notre esprit notre âme et notre cœur, a dit Najat, notant que le défunt était un homme pluriel, à la fois sportif et artiste et il avait cette rare qualité de demeurer optimiste et confiant en le devenir de son pays.
Skalli, l'artiste
L'acteur Mohamed Afifi a, de son côte, assuré que la personnalité charismatique et l'esprit instruit et ouvert de Hassan Skalli lui ont permis de travailler avec de grands cinéastes marocains et étrangers (Mustapha El Akkad dans «Arrissala»).
Incarnant les valeurs de patriotisme, de modernité, d'élégance et d'exception, l'acteur a mûri en participant à l'évolution du cinéma national, a indiqué Afifi, expliquant que feu Skalli était connu pour son grand professionnalisme et ses grandes qualités ayant marqué ses œuvres théâtrales et cinématographiques distinguées qui ont suscité l'admiration de ses fans.
La carrière de Hassan Skalli était marquée par plusieurs réalisations, dont son rôle dans l'un des tous premiers films tournés au Maroc après l'indépendance «Brahim ou le collier des beignets», aux côtés d'une pléiade d'artistes.
Le comédien a joué dans de grandes productions marocaines et étrangères telles «Arrissala» de Mustapha El Akkad. La filmographie de Hassan Skalli compte notamment «Les Amis d'hier» et «Le Bar» de Hassan Benjelloun, «Adieu forain» de Daoud Aoulad Syad, «Le Regard» de Nour-Eddine Lakhmari, et «Wake up Morocco» de Narjis Nejjar.
Il fera sa dernière apparition dans le dernier film de Jérôme Cohen-Olivar «Kandisha», inspiré de la légende marocaine de Aïcha Kandisha, et dans lequel Hassan Skalli incarne le rôle d'un juge.
