Se posant comme l'homme ayant rétabli la sécurité après des années de chaos, M. Maliki a une fois de plus accusé les pays voisins de laisser les ennemis du régime irakien préparer des attentats depuis leurs territoires.
Ses adversaires jugent cependant facile de se défausser ainsi.
L'attaque la plus vive est venue des partis chiites: le Conseil suprême islamique d'Irak (CSII) et la formation du chef radical Moqtada Sadr, regroupés dans l'Alliance nationale irakienne (ANI).
«Accuser des parties extérieures est un moyen pour le gouvernement de fuir ses responsabilités alors qu'il a sous-estimé la situation» en matière de sécurité, a affirmé Jalal Eddine Al-Saghir, un chef du CSII.
La députée sadriste Ghoufrane al-Saïdi a reproché à M. Maliki de tenir un double langage, en soutenant d'un côté que les baassistes (membres du parti au pouvoir sous Saddam Hussein) sont derrière les attentats, tout en les accueillant d'un autre côté «parmi ses collaborateurs alors que certains sont frappés par la loi sur l'éradication du parti Baas».
Le bureau de M. Maliki a démenti ces allégations.
Le décret interdisant le Baas, pris en mai 2003, interdit à ses anciens hauts cadres d'occuper des postes dans la fonction publique.
Même si la tenue des élections en janvier semble compromise, la loi électorale n'ayant toujours pas été adoptée, tous les coups sont permis.
Ainsi le site Bouratha, proche du CSII, a affirmé que l'ambassadeur irakien à Washington Samir Al-Samarraï avait été giflé par un garde de Nouri Al-Maliki lors de sa récente visite aux Etats-Unis.
«Ces informations sont fausses et il y a derrière une volonté de salir la réputation de l'Irak», a assuré un communiqué du bureau du Premier ministre.
Pour le député sadriste Baha Al-Aaraji, c'est M. Maliki qui a ouvert les hostilités «en menant une campagne de dénigrement contre nous».
«Il a répété que des groupes politiques, qu'il n'a pas cités, pratiquaient l'obstuction face aux projets du gouvernement et a prétendu que le mouvement Sadr réclamait la libération de tous les prisonniers alors que nous voulons la remise en liberté des innocents».
Le conseiller du Premier ministre, Ali Al-Moussaoui, estime que «ces formations, au lieu de défendre leur programme électoral, profèrent des calomnies contre les autres, ce qui prouve leur incapacité à convaincre les électeurs».
«Nous nous attendions à une campagne dure mais pas aussi immorale. Cela ne nous inquiète pas car les gens comprennent que ces opposants font tout (au Parlement) pour bloquer les projets initiés par M. Maliki en faveur de la population», a-t-il ajouté.
Désigné en 2006 Premier ministre par les députés du principal groupe parlementaire chiite auquel il appartenait, M. Maliki a décidé cette fois de leur faire faux bond et de présenter une liste multiconfessionnelle.
Mais dans cette lutte sans merci, le chef du gouvernement et ses amis ne sont pas en reste.
Le gouverneur de Bagdad Salah Abdel Razzaq a appelé mardi au limogeage du ministre de l'Intérieur Jawad Bolani après le double attentat suicide commis dimanche contre des bâtiments gouvernementaux à Bagdad (au moins 135 morts).
Or M. Bolani, un chiite indépendant, représente un danger pour M. Maliki car il a constitué, lui aussi, une liste multiconfessionnelle avec des tribus sunnites de la province d'Al-Anbar (ouest).
Ses adversaires jugent cependant facile de se défausser ainsi.
L'attaque la plus vive est venue des partis chiites: le Conseil suprême islamique d'Irak (CSII) et la formation du chef radical Moqtada Sadr, regroupés dans l'Alliance nationale irakienne (ANI).
«Accuser des parties extérieures est un moyen pour le gouvernement de fuir ses responsabilités alors qu'il a sous-estimé la situation» en matière de sécurité, a affirmé Jalal Eddine Al-Saghir, un chef du CSII.
La députée sadriste Ghoufrane al-Saïdi a reproché à M. Maliki de tenir un double langage, en soutenant d'un côté que les baassistes (membres du parti au pouvoir sous Saddam Hussein) sont derrière les attentats, tout en les accueillant d'un autre côté «parmi ses collaborateurs alors que certains sont frappés par la loi sur l'éradication du parti Baas».
Le bureau de M. Maliki a démenti ces allégations.
Le décret interdisant le Baas, pris en mai 2003, interdit à ses anciens hauts cadres d'occuper des postes dans la fonction publique.
Même si la tenue des élections en janvier semble compromise, la loi électorale n'ayant toujours pas été adoptée, tous les coups sont permis.
Ainsi le site Bouratha, proche du CSII, a affirmé que l'ambassadeur irakien à Washington Samir Al-Samarraï avait été giflé par un garde de Nouri Al-Maliki lors de sa récente visite aux Etats-Unis.
«Ces informations sont fausses et il y a derrière une volonté de salir la réputation de l'Irak», a assuré un communiqué du bureau du Premier ministre.
Pour le député sadriste Baha Al-Aaraji, c'est M. Maliki qui a ouvert les hostilités «en menant une campagne de dénigrement contre nous».
«Il a répété que des groupes politiques, qu'il n'a pas cités, pratiquaient l'obstuction face aux projets du gouvernement et a prétendu que le mouvement Sadr réclamait la libération de tous les prisonniers alors que nous voulons la remise en liberté des innocents».
Le conseiller du Premier ministre, Ali Al-Moussaoui, estime que «ces formations, au lieu de défendre leur programme électoral, profèrent des calomnies contre les autres, ce qui prouve leur incapacité à convaincre les électeurs».
«Nous nous attendions à une campagne dure mais pas aussi immorale. Cela ne nous inquiète pas car les gens comprennent que ces opposants font tout (au Parlement) pour bloquer les projets initiés par M. Maliki en faveur de la population», a-t-il ajouté.
Désigné en 2006 Premier ministre par les députés du principal groupe parlementaire chiite auquel il appartenait, M. Maliki a décidé cette fois de leur faire faux bond et de présenter une liste multiconfessionnelle.
Mais dans cette lutte sans merci, le chef du gouvernement et ses amis ne sont pas en reste.
Le gouverneur de Bagdad Salah Abdel Razzaq a appelé mardi au limogeage du ministre de l'Intérieur Jawad Bolani après le double attentat suicide commis dimanche contre des bâtiments gouvernementaux à Bagdad (au moins 135 morts).
Or M. Bolani, un chiite indépendant, représente un danger pour M. Maliki car il a constitué, lui aussi, une liste multiconfessionnelle avec des tribus sunnites de la province d'Al-Anbar (ouest).
