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A 06h00 GMT (08h00 à Paris), l'euro valait 1,3935 dollar contre 1,3980 mardi soir vers 21h00 GMT.
La monnaie unique progressait par contre face au yen à 133,01 yens contre 132,76 yens la veille.
Le dollar était également en hausse face à la devise nipponne à 95,45 yens contre 94,95 yens.
Le billet vert a d'un côté bénéficié de son statut de valeur refuge depuis la reprise des essais nucléaires et des tirs de missiles par la Corée du Nord en début de semaine. Et il profite également des déboires de l'euro, qui dérape lentement et s'éloigne de ce niveau de 1,40 dollar qu'il avait retrouvé vendredi pour la première fois depuis le 2 janvier.
La monnaie unique européenne souffre de l'annonce mardi de commandes industrielles en baisse de 0,8% en mars dans la zone euro et d'un PIB allemand en chute de 3,8% au premier trimestre. De même, John Kyriakopoulos, analyste chez NAB Capital, mettait en exergue mercredi les risques concernant les banques allemandes, après les déclarations du régulateur boursier allemand mardi sur la présence d'"actifs toxiques" dans le bilan des banques du pays.
Mais l'euro ne dévisse pas totalement face au billet vert, même si celui-ci est soutenu par un indice de confiance des consommateurs américains remonté en flèche à 54,9 points en mai, après 40,8 points en avril, soit son plus haut niveau depuis huit mois.
L'euro "montre enfin des signes de fatigue", comme l'observait Joel Kruger, de Forex Capital Markets, mardi soir à New York: mais "il est trop tôt pour y voir une phase de hausse du dollar".
La progression limitée du dollar peut également s'expliquer par un appétit pour le risque qui se maintient du côté des investisseurs, rassurés par cet indicateur américain et par un excédent commercial inattendu au Japon en avril.
"Les marchés restent globalement optimistes", estimait ainsi mercredi Daisuke Uno, chef stratégiste chez Sumitomo Mitsui Banking Corp. Pour beaucoup, l'annonce surprise à Tokyo d'un troisième trimestre consécutif d'excédent commercial pour l'archipel laisse espérer que la deuxième économie mondiale soit en train d'approcher de la sortie du tunnel.
Ces chiffres semblent corroborer les propos récents des industriels et du gouvernement nippons selon lesquels les commandes ont modestement commencé à redémarrer, notamment en provenance de Chine où les plans de soutien économique dynamisent l'activité.
A 06h00 GMT la livre britannique progressait face à la monnaie européenne à 87,46 pence, ainsi que face au dollar à 1,5934 dollar.
La monnaie helvétique était stable face à l'euro à 1,5157 franc suisse, et chutait face au billet vert à 1,0877 franc suisse pour un dollar.
La monnaie unique progressait par contre face au yen à 133,01 yens contre 132,76 yens la veille.
Le dollar était également en hausse face à la devise nipponne à 95,45 yens contre 94,95 yens.
Le billet vert a d'un côté bénéficié de son statut de valeur refuge depuis la reprise des essais nucléaires et des tirs de missiles par la Corée du Nord en début de semaine. Et il profite également des déboires de l'euro, qui dérape lentement et s'éloigne de ce niveau de 1,40 dollar qu'il avait retrouvé vendredi pour la première fois depuis le 2 janvier.
La monnaie unique européenne souffre de l'annonce mardi de commandes industrielles en baisse de 0,8% en mars dans la zone euro et d'un PIB allemand en chute de 3,8% au premier trimestre. De même, John Kyriakopoulos, analyste chez NAB Capital, mettait en exergue mercredi les risques concernant les banques allemandes, après les déclarations du régulateur boursier allemand mardi sur la présence d'"actifs toxiques" dans le bilan des banques du pays.
Mais l'euro ne dévisse pas totalement face au billet vert, même si celui-ci est soutenu par un indice de confiance des consommateurs américains remonté en flèche à 54,9 points en mai, après 40,8 points en avril, soit son plus haut niveau depuis huit mois.
L'euro "montre enfin des signes de fatigue", comme l'observait Joel Kruger, de Forex Capital Markets, mardi soir à New York: mais "il est trop tôt pour y voir une phase de hausse du dollar".
La progression limitée du dollar peut également s'expliquer par un appétit pour le risque qui se maintient du côté des investisseurs, rassurés par cet indicateur américain et par un excédent commercial inattendu au Japon en avril.
"Les marchés restent globalement optimistes", estimait ainsi mercredi Daisuke Uno, chef stratégiste chez Sumitomo Mitsui Banking Corp. Pour beaucoup, l'annonce surprise à Tokyo d'un troisième trimestre consécutif d'excédent commercial pour l'archipel laisse espérer que la deuxième économie mondiale soit en train d'approcher de la sortie du tunnel.
Ces chiffres semblent corroborer les propos récents des industriels et du gouvernement nippons selon lesquels les commandes ont modestement commencé à redémarrer, notamment en provenance de Chine où les plans de soutien économique dynamisent l'activité.
A 06h00 GMT la livre britannique progressait face à la monnaie européenne à 87,46 pence, ainsi que face au dollar à 1,5934 dollar.
La monnaie helvétique était stable face à l'euro à 1,5157 franc suisse, et chutait face au billet vert à 1,0877 franc suisse pour un dollar.
