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La justice ordonne l'arrêt d'un projet

Un tribunal israélien a ordonné l'arrêt d'un projet d'infrastructures lié à une organisation de colons à Al-Qod-est, à la demande d'un Palestinien, ont indiqué jeudi deux groupes de défense des droits civiques, ACRI et Bimkom.

La justice ordonne l'arrêt d'un projet
Immeubles en construction dans la colonie juïve de Har Homa à Al-Qods-est. (Photo : AFP)
Le tribunal de district d'Al-Qod sa estimé qu'un projet de la municipalité de la ville d'un montant de 8 millions de dollars (5,5 millions d'euros) qui était soutenu par Elad, un groupe ultra-nationaliste, dans le quartier palestinien de Silwan, était illégal.

Le tribunal a considéré que ce projet n'avait pas obtenu tous les permis de construire nécessaires, ont précisé ACRI, l'association pour les droits civiques en Israël et Bimkom, un autre groupe œuvrant pour les mêmes objectifs.

Selon ACRI, le projet de construction de passages et de rénovation de façades était destiné à encourager les visites de touristes dans le site archéologique de la Cité de David « aux dépens des espaces ouverts, des zones vertes et des places de parking utilisées par les résidents du quartier» .

Elad, qui s'est fixé comme objectif de judaïser des secteurs arabes de Al-Qods, affirme que la Cité de David se trouve à l'emplacement du palais biblique du roi David, une affirmation contestée par de nombreux archéologues.

Les groupes de défense des droits de l'Homme ont pour leur part accusé depuis de nombreuses années des institutions gouvernementales israéliennes d'avoir saisi des propriétés privées palestiniennes et transféré le contrôle du parc national situé dans le quartier de Silwan à Elad.

Les autorités prévoient également de raser 88 maisons palestiniennes à Silwan, en affirmant qu'elles ont été construites illégalement.

Israël a conquis puis annexé la partie orientale d'Al-Qod sur la Jordanie lors de la guerre de juin 1967. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale, alors qu'Israël considère que Al-Qods « réunifiée est sa « capitale éternelle et indivisible» .
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