Connexion
La 12e édition de cette manifestation tenue, le week-end, sous le thème d'actualité : «PME marocaines face à la conjoncture internationale, défis et opportunités», a été l'occasion de faire un diagnostic de la situation des PME, évaluer les efforts entrepris pour sa modernisation et dresser une analyse prospective à la lumière d'une conjoncture économique, certes terne, mais qui ne peut en aucun cas inciter à une attitude fataliste.
Khalid Benjelloun, président de la commission PME à la CGEM, fait preuve d'un optimisme à toute épreuve, même à un moment où les sombres pronostics vont bon train et où la voix des cassandres est celle qui tonne le mieux.
Après la crise, il y a la renaissance, et la renaissance est un immense champs vierge qui regorge d'opportunités pour ceux qui savent s'adapter, innover et saisir la chance au meilleur moment, a-t-il dit lors de cette rencontre.
«Nous devons nous engager envers un double devoir: tenir devant la crise et préparer l'avenir», a-t-il ajouté.
La PME marocaine, qui constitue 95% du tissu économique national, devra actuellement redoubler d'effort pour s'assurer le niveau de compétitivité nécessaire pour se positionner dans l'économie mondialisée, a-t-il conseillé.
La modernisation, la bonne gestion et l'optimisation des moyens, sont les maîtres mots pour tenir ce challenge et remporter les défis de la conjoncture.
Et comme l'idée est la meilleure arme en situation de crise, il s'agit de faire preuve d'innovation. Les intervenants ont plaidé pour une mobilisation autour des bonnes idées pour inverser la tendance et saisir les opportunités insoupçonnées que peut véhiculer la crise économique internationale.
Le Maroc, qui est une plate-forme d'expansion sur l'Afrique et l'Europe avec des infrastructures d'envergures capitalisant judicieusement sur sa position stratégique, ses ressources humaines et ses coûts de production largement avantageux, est à même de remporter ce défis et faire de la crise un tremplin pour se propulser davantage sur la voie de développement.
La rencontre de Tanger a été aussi l'occasion de dresser l'état des lieux de la PME et recenser ses insuffisances et les entraves à son développement.
Le responsable de la commission PME à la CGM a notamment évoqué, à ce sujet, la nécessité de réactiver certains programmes destinés à la PME avec une synergie d'efforts entre public et privé et une convergence des visions en vue de garantir les résultats escomptés.
Il s'est, également, prononcé pour une panoplie de mesures en faveur de la PME. Il a appelé, à cet égard, à un traitement préférentiel des marchés publics favorisant la PME nationale, la refonte du code de commerce, et surtout un meilleur engagement des banques auprès des PME pour assurer l'effort financier nécessaire à tout développement d'activité.
D'autres intervenants à cette rencontre ont également plaidé pour la simplification des procédures de création d'entreprises, la création d'une instance d'arbitrage pour un meilleur traitement des litiges, et une autre structure dédiée à la médiation entre l'entreprise et les banques pour remédier à l'épineuse question du financement.
Sur le même volet du financement, la directrice générale de l'Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME), Mme Latifa Echihabi, a insisté sur l'importance de la mise en place d'un fonds public-privé pour renforcer la solvabilité des PME.
Après avoir rappelé les actions entreprises par l'ANPME dans les programmes déjà en cours, la responsable a annoncé à cette occasion les nouvelles mesures entreprises par son Agence.
Il s'agit, en particulier, de l'accompagnement des entreprises créées dans le cadre du programme «Moukawalati» et une autre initiative baptisée «Imtiaz» (excellence) qui sera lancée prochainement. Si la première initiative vise à soutenir l'entreprise dans la délicate phase de la création, la deuxième est plutôt destinée aux entreprises à fort potentiel de développement.
Selon Mme Echihabi, le programme excellence envisage d'accompagner une cinquantaine d'entreprises prometteuses dans différents secteurs d'activité, en assurant 20% de l'investissement, avec un plafond de 5 millions de dirhams.
Les participants à cette rencontre ont, d'autre part, salué le pacte national pour l'émergence industrielle conclu vendredi à Fès. Une initiative plébiscitée par plusieurs intervenants qui ont estimé que ses mesures, concrètes et ciblées, cadrent parfaitement avec les enjeux économiques actuels et les impératifs de développer le tissu économique national et assurer son repositionnement.
Khalid Benjelloun, président de la commission PME à la CGEM, fait preuve d'un optimisme à toute épreuve, même à un moment où les sombres pronostics vont bon train et où la voix des cassandres est celle qui tonne le mieux.
Après la crise, il y a la renaissance, et la renaissance est un immense champs vierge qui regorge d'opportunités pour ceux qui savent s'adapter, innover et saisir la chance au meilleur moment, a-t-il dit lors de cette rencontre.
«Nous devons nous engager envers un double devoir: tenir devant la crise et préparer l'avenir», a-t-il ajouté.
La PME marocaine, qui constitue 95% du tissu économique national, devra actuellement redoubler d'effort pour s'assurer le niveau de compétitivité nécessaire pour se positionner dans l'économie mondialisée, a-t-il conseillé.
La modernisation, la bonne gestion et l'optimisation des moyens, sont les maîtres mots pour tenir ce challenge et remporter les défis de la conjoncture.
Et comme l'idée est la meilleure arme en situation de crise, il s'agit de faire preuve d'innovation. Les intervenants ont plaidé pour une mobilisation autour des bonnes idées pour inverser la tendance et saisir les opportunités insoupçonnées que peut véhiculer la crise économique internationale.
Le Maroc, qui est une plate-forme d'expansion sur l'Afrique et l'Europe avec des infrastructures d'envergures capitalisant judicieusement sur sa position stratégique, ses ressources humaines et ses coûts de production largement avantageux, est à même de remporter ce défis et faire de la crise un tremplin pour se propulser davantage sur la voie de développement.
La rencontre de Tanger a été aussi l'occasion de dresser l'état des lieux de la PME et recenser ses insuffisances et les entraves à son développement.
Le responsable de la commission PME à la CGM a notamment évoqué, à ce sujet, la nécessité de réactiver certains programmes destinés à la PME avec une synergie d'efforts entre public et privé et une convergence des visions en vue de garantir les résultats escomptés.
Il s'est, également, prononcé pour une panoplie de mesures en faveur de la PME. Il a appelé, à cet égard, à un traitement préférentiel des marchés publics favorisant la PME nationale, la refonte du code de commerce, et surtout un meilleur engagement des banques auprès des PME pour assurer l'effort financier nécessaire à tout développement d'activité.
D'autres intervenants à cette rencontre ont également plaidé pour la simplification des procédures de création d'entreprises, la création d'une instance d'arbitrage pour un meilleur traitement des litiges, et une autre structure dédiée à la médiation entre l'entreprise et les banques pour remédier à l'épineuse question du financement.
Sur le même volet du financement, la directrice générale de l'Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME), Mme Latifa Echihabi, a insisté sur l'importance de la mise en place d'un fonds public-privé pour renforcer la solvabilité des PME.
Après avoir rappelé les actions entreprises par l'ANPME dans les programmes déjà en cours, la responsable a annoncé à cette occasion les nouvelles mesures entreprises par son Agence.
Il s'agit, en particulier, de l'accompagnement des entreprises créées dans le cadre du programme «Moukawalati» et une autre initiative baptisée «Imtiaz» (excellence) qui sera lancée prochainement. Si la première initiative vise à soutenir l'entreprise dans la délicate phase de la création, la deuxième est plutôt destinée aux entreprises à fort potentiel de développement.
Selon Mme Echihabi, le programme excellence envisage d'accompagner une cinquantaine d'entreprises prometteuses dans différents secteurs d'activité, en assurant 20% de l'investissement, avec un plafond de 5 millions de dirhams.
Les participants à cette rencontre ont, d'autre part, salué le pacte national pour l'émergence industrielle conclu vendredi à Fès. Une initiative plébiscitée par plusieurs intervenants qui ont estimé que ses mesures, concrètes et ciblées, cadrent parfaitement avec les enjeux économiques actuels et les impératifs de développer le tissu économique national et assurer son repositionnement.
