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Le Président français Nicolas Sarkozy a rendu hommage à l'«humaniste infatigable», à l'«universitaire engagé, curieux, et toujours en quête de nouveaux savoirs», indique mardi un communiqué de l'Elysée. M. Sarkozy a salué aussi la mémoire d'un «très grand savant, toujours ouvert au monde, qui a créé l'anthropologie moderne et a porté au plus haut la réputation des sciences humaines et sociales françaises», ajoute la présidence française.
L'ancien président Jacques Chirac a, quant à lui, estimé que ce n'est pas uniquement la France, mais «c'est le monde qui perd aujourd'hui un anthropologue d'exception, un intellectuel qui aura consacré sa vie à comprendre et à expliquer les cultures, leurs richesses, leur diversité, leurs grandeurs et leurs fragilités.
Saluant un homme «au service de la dignité humaine et de la défense des libertés», l'ancien président a ajouté que l'œuvre de Lévi-Strauss restera pour lui (Chirac) «comme une source d'inspiration à l'égalité et au dialogue de toutes les cultures».
Pour le Premier ministre François Fillon, l'humanité en a perdu «l'une de ses voix les plus fécondes et les plus fraternelles». «A l'heure où la mondialisation cherche ses repères et sonde ses ressorts les plus fondamentaux, l'œuvre de Levi-Strauss demeure d'une brûlante actualité», a-t-il souligné. Pour sa part, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, a affirmé que «ce sage plus que centenaire restera une référence et un modèle pour chacun d'entre nous». «Claude Lévi-Strauss a fait mieux encore que nous léguer les trésors de son
érudition, il nous a enseigné une nouvelle grammaire du regard et nous a appris à ‘regarder, écouter, voir' autrement», a-t-il souligné.
Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a quant à elle, estimé que l'oeuvre de Lévi-Strauss «appartient au patrimoine universel», saluant un «immense savant, théoricien célébré dans le monde entier, et un écrivain remarquable», qui n'a cessé d'œuvrer en faveur du dialogue entre les
peuples.
Pour Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie française, dont Lévi-Strauss fut l'un des «immortels», celui-ci «a été extraordinairement accessible à toute l'Académie (...) Nous ne nous en remettons pas du tout». «Il est resté Claude Lévi-Strauss jusqu'au bout, malgré ses 100 ans», a-t-elle ajouté.
Né en 1908 à Bruxelles de parents français d'origine juive, Claude Lévi-Strauss est le doyen des intellectuels français et le père du structuralisme en France. Connu plus particulièrement par son étude des phénomènes sociaux et culturels, notamment la mythologie, il fut un savant transdisciplinaire, qui mêlait anthropologie, littérature, psychanalyse et philosophie dans ses travaux.
L'ancien président Jacques Chirac a, quant à lui, estimé que ce n'est pas uniquement la France, mais «c'est le monde qui perd aujourd'hui un anthropologue d'exception, un intellectuel qui aura consacré sa vie à comprendre et à expliquer les cultures, leurs richesses, leur diversité, leurs grandeurs et leurs fragilités.
Saluant un homme «au service de la dignité humaine et de la défense des libertés», l'ancien président a ajouté que l'œuvre de Lévi-Strauss restera pour lui (Chirac) «comme une source d'inspiration à l'égalité et au dialogue de toutes les cultures».
Pour le Premier ministre François Fillon, l'humanité en a perdu «l'une de ses voix les plus fécondes et les plus fraternelles». «A l'heure où la mondialisation cherche ses repères et sonde ses ressorts les plus fondamentaux, l'œuvre de Levi-Strauss demeure d'une brûlante actualité», a-t-il souligné. Pour sa part, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand, a affirmé que «ce sage plus que centenaire restera une référence et un modèle pour chacun d'entre nous». «Claude Lévi-Strauss a fait mieux encore que nous léguer les trésors de son
érudition, il nous a enseigné une nouvelle grammaire du regard et nous a appris à ‘regarder, écouter, voir' autrement», a-t-il souligné.
Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a quant à elle, estimé que l'oeuvre de Lévi-Strauss «appartient au patrimoine universel», saluant un «immense savant, théoricien célébré dans le monde entier, et un écrivain remarquable», qui n'a cessé d'œuvrer en faveur du dialogue entre les
peuples.
Pour Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie française, dont Lévi-Strauss fut l'un des «immortels», celui-ci «a été extraordinairement accessible à toute l'Académie (...) Nous ne nous en remettons pas du tout». «Il est resté Claude Lévi-Strauss jusqu'au bout, malgré ses 100 ans», a-t-elle ajouté.
Né en 1908 à Bruxelles de parents français d'origine juive, Claude Lévi-Strauss est le doyen des intellectuels français et le père du structuralisme en France. Connu plus particulièrement par son étude des phénomènes sociaux et culturels, notamment la mythologie, il fut un savant transdisciplinaire, qui mêlait anthropologie, littérature, psychanalyse et philosophie dans ses travaux.
