"Les comportements des sportifs impliqués dans ces programmes ont changé", a souligné Alain Garnier, lors d'un symposium de l'AMA à Lausanne.
Le cyclisme est le premier sport à s'être lancé, fin 2007, dans l'aventure du passeport biologique, qui consiste à établir un profil de chaque coureur à partir de plusieurs de ses échantillons sanguins et urinaires.
Alors que depuis quarante ans la lutte antidopage se résumait principalement à trouver des traces d'un produit interdit dans les urines ou le sang d'un athlète, le passeport biologique marque un changement de philosophie: ce ne sont plus des preuves directes qui permettent de convaincre un athlète de dopage mais des variations anormales par rapport à ses propres paramètres qui servent de références.
Pour l'heure, aucune sanction n'a encore été prononcée à partir du passeport biologique. Le président de l'UCI Pat McQuaid avait laissé entendre mercredi dernier qu'il s'agissait d'"une question de jours ou de semaines" dans le cyclisme.
Dans le cas du ski de fond, l'un des responsables médicaux avait évoqué en décembre dernier cinq cas qui étaient passés à la loupe, mais attendait, avant d'aller plus loin, un mode d'emploi de l'AMA fixant les normes et protocoles à suivre.
Projet pilote
Tous, et l'UCI la première, savent bien que le premier cas finira devant un tribunal. Pour éviter un échec qui serait désastreux pour la généralisation du passeport à d'autres sports, ils veulent avoir en main toutes les garanties juridiques et scientifiques pouvant prouver la fiabilité du système.
"Nous nous assurons actuellement que les juristes et les scientifiques parlent la même langue, qu'ils mettent la même chose derrière le même mot", a souligné M. Garnier.
Si aucun nombre de cas litigieux n'a été avancé mardi, M. Garnier a en revanche montré à la presse quelques profils anonymes de sportifs dont des pics dans les courbes de leurs paramètres laissaient supposer le recours à un dopage sanguin.
Le passeport biologique, qui est pour l'instant basé essentiellement sur un profil sanguin, est vu comme un outil évolutif. D'autres paramètres seront intégrés, et à terme il pourrait même permettre de déceler éventuellement le dopage génétique.
Lors des Championnats du monde d'athlétisme cet été à Berlin, l'AMA lancera un projet pilote avec la Fédération internationale (IAAF) ajoutant déjà au passeport un module endocrinien, capable de donner des indices d'une prise de testostérone et autres stéroïdes, a annoncé M. Garnier.
Le cyclisme est le premier sport à s'être lancé, fin 2007, dans l'aventure du passeport biologique, qui consiste à établir un profil de chaque coureur à partir de plusieurs de ses échantillons sanguins et urinaires.
Alors que depuis quarante ans la lutte antidopage se résumait principalement à trouver des traces d'un produit interdit dans les urines ou le sang d'un athlète, le passeport biologique marque un changement de philosophie: ce ne sont plus des preuves directes qui permettent de convaincre un athlète de dopage mais des variations anormales par rapport à ses propres paramètres qui servent de références.
Pour l'heure, aucune sanction n'a encore été prononcée à partir du passeport biologique. Le président de l'UCI Pat McQuaid avait laissé entendre mercredi dernier qu'il s'agissait d'"une question de jours ou de semaines" dans le cyclisme.
Dans le cas du ski de fond, l'un des responsables médicaux avait évoqué en décembre dernier cinq cas qui étaient passés à la loupe, mais attendait, avant d'aller plus loin, un mode d'emploi de l'AMA fixant les normes et protocoles à suivre.
Projet pilote
Tous, et l'UCI la première, savent bien que le premier cas finira devant un tribunal. Pour éviter un échec qui serait désastreux pour la généralisation du passeport à d'autres sports, ils veulent avoir en main toutes les garanties juridiques et scientifiques pouvant prouver la fiabilité du système.
"Nous nous assurons actuellement que les juristes et les scientifiques parlent la même langue, qu'ils mettent la même chose derrière le même mot", a souligné M. Garnier.
Si aucun nombre de cas litigieux n'a été avancé mardi, M. Garnier a en revanche montré à la presse quelques profils anonymes de sportifs dont des pics dans les courbes de leurs paramètres laissaient supposer le recours à un dopage sanguin.
Le passeport biologique, qui est pour l'instant basé essentiellement sur un profil sanguin, est vu comme un outil évolutif. D'autres paramètres seront intégrés, et à terme il pourrait même permettre de déceler éventuellement le dopage génétique.
Lors des Championnats du monde d'athlétisme cet été à Berlin, l'AMA lancera un projet pilote avec la Fédération internationale (IAAF) ajoutant déjà au passeport un module endocrinien, capable de donner des indices d'une prise de testostérone et autres stéroïdes, a annoncé M. Garnier.
