Pour que l'UPM réussisse, «il faut qu'elle mobilise l'ensemble des partenaires européens et pas seulement quelques pays et qu'elle prenne en considération les acquis et le cadre institutionnel du partenariat euro-méditerranéen», lancé depuis novembre 1995, a déclaré à la MAP M. El Yazami à l'occasion de sa participation, lundi à Essaouira, à l'animation d'une table ronde sous le thème «UPM, vers un avenir commun» et ce, dans le cadre de la 1re édition de la Women's Tribune.
L'autre condition qui est aussi importante pour aller de l'avant dans la réalisation de ce projet commun est la dimension humaine de ce partenariat, a-t-il ajouté, notant qu'il y a maintenant des millions de personnes originaires de la rive sud de la méditerranée qui vivent en Europe et qui sont de plus en plus des nationaux de ces pays.
Ces populations expatriées, qui appartiennent au même temps à l'Europe mais aussi à leur société d'origine, peuvent être des éléments actifs de ce partenariat, a fait remarquer M. El Yazami, relevant que dans le cadre de cette dimension il faut passer d'une politique de gestion de flux à une politique active et positive de la mobilité.
«Il faut que les humains puissent circuler et les gens du Sud puissent aller dans le nord. On peut pas imaginer un partenariat stratégique sans qu'il y ait circulation des êtres humains et sans que cette circulation ne soit pas toujours criminalisée et vue avec le soupçon et la méfiance», a-t-il indiqué.
Pour ce spécialiste des questions d'immigration, le partage de l'ensemble des valeurs est impératif pour bâtir un espace et un avenir commun.
De son côté, Mme Elizabeth Guigou, ancienne ministre française, a souligné que l'Union Pour la Méditerranée est un projet très important aussi bien pour les pays du Nord que pour ceux du sud de la Méditerranée d'autant plus qu'on a une histoire commune.
«Nous avons des liens humains et historiques qui sont irremplaçables et qui sont une richesse formidable, et donc ils peuvent servir de pont entre les deux rives», a dit Mme Guigou, qui est née à Marrakech et qui se sent beaucoup plus marocaine que française puisqu'elle a passé les dix huit premières années de sa vie au Maroc.
Elle a, toutefois, insisté qu'il ne suffit pas d'avoir une histoire commune mais qu'il faut bâtir un destin commun, estimant que «dans la crise actuelle cela est beaucoup plus indispensable parce qu'on a besoin de développer un nouveau modèle de développement».
«Atteindre cet objectif n'est pas chose aisée, mais avec une volonté politique on pourra surmonter beaucoup d'obstacles», a conclu Mme Guigou.
Mettant l'accent sur l'interdépendance et la complémentarité entre les pays des deux rives de la Méditerranée, les autres intervenants dans le cadre de cette table ronde ont souligné notamment l'importance de la consécration de la parité politique et l'égalité de traitement entre les deux rives.
La dernière journée de cette Women's Tribune, organisée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a été également marquée par des débats axés sur la stratégie d'investissement en Afrique et dans le monde arabe, l'intégration des femmes dans la vie économique, le business et le leadership au féminin, et le micro-crédit et l'entrepreneuriat.
Initiée par l'association Women's Tribune, cette rencontre de trois jours a rassemblé une pléiade d'intervenants (responsables, chercheurs, universitaires, artistes, sociologues, ...) venant, outre le Maroc, de France, Palestine, Italie, Nigeria, Colombie, Sénégal, Suisse, Espagne, et d'Angola.
Dans sa première édition sous forme de bilan d'étape, la Women's Tribune a fait le point sur toutes les dimensions de la participation des femmes dans la conduite du changement dans leurs sociétés à travers les vecteurs politique, économique, culturel et social en revisitant toutes les représentations de la femme dans l'édifice social.
Il s'agit d'un moment d'introspection et de mise en perspective de tous ces horizons qui s'offrent en ce début de millénaire tourmenté par les crises, les remises en cause en tout genre et qui souvent accentue la précarité et la fragilité du statut de la femme, estiment les initiateurs de ce Forum qui se veut un espace de révélation de synergies porteuses et, surtout, de mise en réseau de toutes ces femmes arabes, africaines et méditerranéennes, agissant en faveur du changement.
L'autre condition qui est aussi importante pour aller de l'avant dans la réalisation de ce projet commun est la dimension humaine de ce partenariat, a-t-il ajouté, notant qu'il y a maintenant des millions de personnes originaires de la rive sud de la méditerranée qui vivent en Europe et qui sont de plus en plus des nationaux de ces pays.
Ces populations expatriées, qui appartiennent au même temps à l'Europe mais aussi à leur société d'origine, peuvent être des éléments actifs de ce partenariat, a fait remarquer M. El Yazami, relevant que dans le cadre de cette dimension il faut passer d'une politique de gestion de flux à une politique active et positive de la mobilité.
«Il faut que les humains puissent circuler et les gens du Sud puissent aller dans le nord. On peut pas imaginer un partenariat stratégique sans qu'il y ait circulation des êtres humains et sans que cette circulation ne soit pas toujours criminalisée et vue avec le soupçon et la méfiance», a-t-il indiqué.
Pour ce spécialiste des questions d'immigration, le partage de l'ensemble des valeurs est impératif pour bâtir un espace et un avenir commun.
De son côté, Mme Elizabeth Guigou, ancienne ministre française, a souligné que l'Union Pour la Méditerranée est un projet très important aussi bien pour les pays du Nord que pour ceux du sud de la Méditerranée d'autant plus qu'on a une histoire commune.
«Nous avons des liens humains et historiques qui sont irremplaçables et qui sont une richesse formidable, et donc ils peuvent servir de pont entre les deux rives», a dit Mme Guigou, qui est née à Marrakech et qui se sent beaucoup plus marocaine que française puisqu'elle a passé les dix huit premières années de sa vie au Maroc.
Elle a, toutefois, insisté qu'il ne suffit pas d'avoir une histoire commune mais qu'il faut bâtir un destin commun, estimant que «dans la crise actuelle cela est beaucoup plus indispensable parce qu'on a besoin de développer un nouveau modèle de développement».
«Atteindre cet objectif n'est pas chose aisée, mais avec une volonté politique on pourra surmonter beaucoup d'obstacles», a conclu Mme Guigou.
Mettant l'accent sur l'interdépendance et la complémentarité entre les pays des deux rives de la Méditerranée, les autres intervenants dans le cadre de cette table ronde ont souligné notamment l'importance de la consécration de la parité politique et l'égalité de traitement entre les deux rives.
La dernière journée de cette Women's Tribune, organisée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a été également marquée par des débats axés sur la stratégie d'investissement en Afrique et dans le monde arabe, l'intégration des femmes dans la vie économique, le business et le leadership au féminin, et le micro-crédit et l'entrepreneuriat.
Initiée par l'association Women's Tribune, cette rencontre de trois jours a rassemblé une pléiade d'intervenants (responsables, chercheurs, universitaires, artistes, sociologues, ...) venant, outre le Maroc, de France, Palestine, Italie, Nigeria, Colombie, Sénégal, Suisse, Espagne, et d'Angola.
Dans sa première édition sous forme de bilan d'étape, la Women's Tribune a fait le point sur toutes les dimensions de la participation des femmes dans la conduite du changement dans leurs sociétés à travers les vecteurs politique, économique, culturel et social en revisitant toutes les représentations de la femme dans l'édifice social.
Il s'agit d'un moment d'introspection et de mise en perspective de tous ces horizons qui s'offrent en ce début de millénaire tourmenté par les crises, les remises en cause en tout genre et qui souvent accentue la précarité et la fragilité du statut de la femme, estiment les initiateurs de ce Forum qui se veut un espace de révélation de synergies porteuses et, surtout, de mise en réseau de toutes ces femmes arabes, africaines et méditerranéennes, agissant en faveur du changement.
