Comme lors des Mondiaux d'Osaka au Japon, l'athlétisme marocain a manqué le podium du 1.500 m, dominé jeudi par le Bahreïni d'origine kenyane Yusuf Saad Kamel, né sous le nom Gregory Konchellah.
Saad Kamel s'est imposé dans un temps de 3 min 35 sec 93/100, devant l'Ethiopien Deresse Mekonnen (3:36.01) et l'Américain d'origine kenyane Bernard Lagat (3:36.20).
Les trois athlètes marocains, Mohamed Moustaoui, Amine Laalou et Abdalaati Iguider ont terminé respectivement sixième (3:36.57), dixième (3:37.83) et onzième (3:38.35).
Les trois athlètes ont raté une occasion en or pour permettre à l'athlétisme national de redorer son blason sur le 1.500 m, dominé longtemps par les gloires de l'athlétisme national Saïd Aouita et Hicham El Guerrouj.
Donné favori après avoir affiché un haut niveau en quarts et demi-finales, Amine Laalou a essuyé un nouvel échec, qui vient s'ajouter à l'élimination prématurée de la favorite du 800 m Hasna Benhassi en demi-finale et l'exclusion pour dopage de Jamal Chatbi, mardi, de la finale du 3.000 m steeple par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Les trois coureurs du 1.500 m n'étaient pas dans leur meilleur jour, notamment Laalou qui a reconnu avoir commis une erreur en restant derrière les athlètes qui menaient la course.
Il a dit avoir suivi la même tactique adoptée en quarts et demi-finales. C'est-à-dire contrôler la course de derrière, puis s'élancer à vive lors des derniers 400 mètres. Une tactique qui n'a pas donné ses fruits lors de la finale, puisqu'il a essayé de se ressaisir dans les derniers 300 mètres, mais il s'est retrouvé encerclé par un groupe de courreurs.
Amine Laalou a, par ailleurs, estimé qu'il était inutile de suivre une tactique collective qui lui aurait permis d'imposer le rythme qui lui convient pour gagner au finish.
Après l'échec de Laalou, Moustaoui et Iguider, qui tentaient de rééditer les exploits du Maroc sur le 1500 m, les espoirs restent fondés sur la participation de Laalou au 800 m, jeudi au premier tour.
La journée de jeudi verra également l'entrée en lice de Yahia Berrabeh au saut en longueur et de Chaker Boujettaoui et Anas Selmouni sur le 5.000 m.
Après la victoire du Bahreïni Saad Kamel, les athlètes arabes ont décroché 10 titres mondiaux sur 12 au 1.500 m, dont quatre remportés par Hicham El Guerrouj (1997, 1999, 2001, 2003) et trois par l'Algérien Noureddine Morceli (1991, 1993, 1995).
Les autres athlètes arabes ayant déjà été sacrés sur le 1.500 m sont le Somalien Bile Abdi (1987), le Bahreïni d'origine marocaine Rachid Ramzi (2005) et Saad Kamel aux Mondiaux de Berlin 2009.
Saad Kamel s'est imposé dans un temps de 3 min 35 sec 93/100, devant l'Ethiopien Deresse Mekonnen (3:36.01) et l'Américain d'origine kenyane Bernard Lagat (3:36.20).
Les trois athlètes marocains, Mohamed Moustaoui, Amine Laalou et Abdalaati Iguider ont terminé respectivement sixième (3:36.57), dixième (3:37.83) et onzième (3:38.35).
Les trois athlètes ont raté une occasion en or pour permettre à l'athlétisme national de redorer son blason sur le 1.500 m, dominé longtemps par les gloires de l'athlétisme national Saïd Aouita et Hicham El Guerrouj.
Donné favori après avoir affiché un haut niveau en quarts et demi-finales, Amine Laalou a essuyé un nouvel échec, qui vient s'ajouter à l'élimination prématurée de la favorite du 800 m Hasna Benhassi en demi-finale et l'exclusion pour dopage de Jamal Chatbi, mardi, de la finale du 3.000 m steeple par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
Les trois coureurs du 1.500 m n'étaient pas dans leur meilleur jour, notamment Laalou qui a reconnu avoir commis une erreur en restant derrière les athlètes qui menaient la course.
Il a dit avoir suivi la même tactique adoptée en quarts et demi-finales. C'est-à-dire contrôler la course de derrière, puis s'élancer à vive lors des derniers 400 mètres. Une tactique qui n'a pas donné ses fruits lors de la finale, puisqu'il a essayé de se ressaisir dans les derniers 300 mètres, mais il s'est retrouvé encerclé par un groupe de courreurs.
Amine Laalou a, par ailleurs, estimé qu'il était inutile de suivre une tactique collective qui lui aurait permis d'imposer le rythme qui lui convient pour gagner au finish.
Après l'échec de Laalou, Moustaoui et Iguider, qui tentaient de rééditer les exploits du Maroc sur le 1500 m, les espoirs restent fondés sur la participation de Laalou au 800 m, jeudi au premier tour.
La journée de jeudi verra également l'entrée en lice de Yahia Berrabeh au saut en longueur et de Chaker Boujettaoui et Anas Selmouni sur le 5.000 m.
Après la victoire du Bahreïni Saad Kamel, les athlètes arabes ont décroché 10 titres mondiaux sur 12 au 1.500 m, dont quatre remportés par Hicham El Guerrouj (1997, 1999, 2001, 2003) et trois par l'Algérien Noureddine Morceli (1991, 1993, 1995).
Les autres athlètes arabes ayant déjà été sacrés sur le 1.500 m sont le Somalien Bile Abdi (1987), le Bahreïni d'origine marocaine Rachid Ramzi (2005) et Saad Kamel aux Mondiaux de Berlin 2009.
