Si ces tâches relèvent pour une grande part des compétences des collectivités décentralisées, elles n'en requièrent pas moins la conjugaison des efforts de tous les départements concernés, des institutions nationales à vocation sociale et du tissu associatif local.
C'est tout le sens que revêt l'approche développée notamment par la Fondation Mohammed V pour la solidarité qui s'est impliquée pertinemment dans la mise en œuvre de tout un programme d'aménagement de terrains de sport de proximité, notamment au niveau de Rabat, ville qui représente l'archétype de ville où cette problématique donne la mesure des défis posés par l'urbanisation, avec son corollaire en termes d'amenuisement de l'assiette foncière réservée à ce type de projets.
Eu égard aux besoins des jeunes en matière de sport et de loisirs, de nouvelles structures sportives et récréatives s'avèrent plus que nécessaires afin de permettre à cette frange de pratiquer ses activités préférées.
Face au nombre limité de stades communaux, un riche programme de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et de la Fondation Mohammed V pour la solidarité est venu épauler les efforts entrepris pour palier les insuffisances en la matière, à travers l'aménagement d'aires de jeux et de terrains de quartiers pour le mini-foot et le sport de masse.
Le but escompté est de favoriser l'épanouissement des jeunes, soutenir les talents, développer la pratique du sport dans les quartiers et partant prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, la délinquance et la drogue.
Un déficit patent est en effet ressenti au niveau de structures sportives dans certains quartiers. Les jeunes des quartiers en sont réduits à investir les terrains vagues ou même la chaussée pour organiser des rencontres sportives au risque de bloquer la circulation en s'adonnant surtout au sport roi, le football.
«L'arrondissement de Rabat-Hassan souffre d'un manque en infrastructures culturelles et sportives», déplore, à cet égard, M. Saïd Doghmi, président de la commission culturelle, sociale et sportive au sein du conseil de l'arrondissement de Hassan et membre du comité local de l'INDH.
La mise en place du système de l'unité de la ville, relève M. Doghmi, a eu pour effet un transfert des attributions en matière de réalisation des équipements au profit du Conseil de la ville. De ce fait, les allocations du conseil d'arrondissement de Hassan, désormais exclusivement réservées au budget de fonctionnement, se trouvent réduites à 2 millions de DH au lieu de 17 milliards de DH avant l'adoption de ce nouveau mode de gouvernance locale.
Ce montant, observe-t-il, se révèle insuffisant pour la mise en place d'infrastructures socio-culturelles, dorénavant du ressort du Conseil de la ville.
Idem pour le président du conseil de l'arrondissement Agdal-Ryad, Abdelilah Bouzidi Tiali qui revient sur la réduction du budget de plus de 10 milliards de DH à 2,5 millions de DH, réservés au seules dépenses de fonctionnement, ce qui constitue un frein à la construction de telles infrastructures par la commune.
«Un montant de 4 millions de DH est prévu pour le sport et la culture au Conseil de la ville», selon Said El Mouss, premier vice-président du Conseil de l'arrondissement de Rabat-Hassan, qui estime que ces secteurs sont «les parents pauvres» de ce budget. Il suggère au moins un soutien de la part du conseil pour équiper les clubs de quartiers.
L'ensemble des responsables approchés est unanime sur un point : Rabat est saturée et il y a un manque d'assiettes de terrains pour la réalisation de ce genre d'infrastructures. «Le stock foncier à Rabat pose un sérieux problème», indique Zaoui Ahmed, chef du service de la communication à la wilaya de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs.
«Toutefois, la direction des domaines met, dans certains cas, son stock foncier à disposition pour la réalisation de certains projets tel celui relatif au complexe social au quartier Al Amal qui sera doté notamment d'une salle couverte omnisports pour jeunes», précise-t-il.
L'alternative, selon M. Zaoui, est le développement de partenariats avec les établissements scolaires pour en utiliser les aires de sport, dont certaines se prêtent fort commodément à cet usage.
Le même avis est exprimé par le chef de la division technique au Conseil de l'arrondissement d'Agdal-Ryad, M. Sernani Youssouf, pour qui cet épineux problème du foncier a amené à opter pour les terrains des établissements scolaires et les terrains de quartiers.
Il fait part cependant, dans ce dernier cas, du mécontentement des résidents des immeubles avoisinants qui fait peser une hypothèque sur ces projets.
Pour Jamal El Ouazne, responsable au Conseil de la ville, l'indisponibilité de terrains n'empêche pas pour autant la mise à contribution de biens communaux pour construire des infrastructures au profit d'un réseau associatif au dynamisme reconnu.
Ainsi, ajoute-t-il, le conseil envisage de céder à ce réseau associatif une structure désaffectée en vue de la construction d'un complexe à Yaâcoub El Mansour, doté, entre autres, d'une salle de théâtre équipée, d'un espace socio-éducatif, d'une salle d'informatique et de bureaux.
M. El Ouazne signale, en outre, que les autorités locales ont opté pour la gestion déléguée de terrains de quartiers et de structures sportives, confiée à un réseau associatif ou un club privé oeuvrant dans le domaine et qui reçoit une dotation de 30.000 à 40.000 DH par an.
La gestion déléguée permet à ce partenaire de gérer au mieux ces activités de proximité, affirme-t-il.
En dépit de ce problème crucial qu'est l'insuffisance d'infrastructures et d'espace libres, certaines associations en charge de l'encadrement sportif font preuve d'un sens de l'initiative louable, à l'image de l'Association «Al Ajial» pour l'éducation et la formation qui a créé une école de football, à l'école des Orangers où elle encadre entre 60 et 70 minimes sur la base d'une cotisation symbolique ou à titre gratuit.
«Les stades sont saturés. Les deux séances par semaine accordées par les responsables du terrain Pex, situé au quartier l'Océan, sont insuffisantes pour l'entraînement des minimes relevant de la Ligue du Gharb», fait savoir le secrétaire général de cette association, Chakib Reghaye. Le suivi des cadets est plus qu'aléatoire en raison du manque de terrain, souligne-t-il. «L'association se trouve obligée de louer l'espace d'un établissement scolaire pour 10.000 DH par an, à raison d'une séance de 3 heures par semaine ou d'organiser les rencontres et les entraînements sur le terrain vague Ba Allal à Diour Jamâa, un lieu non sécurisé et non équipé», regrette-t-il.
En outre, fait-il savoir, l'association, qui est endettée, n'a pas de budget stable et elle est débitrice envers des entraîneurs qui continuent pourtant à exercer.
Partant de son expérience en tant que membre du comité local de l'INDH, M. Doghmi insiste sur la dimension éducative des associations encadrantes qui assurent le suivi des résultats scolaires des jeunes en coordination avec les parents, notant que le soutien de l'INDH ouvre des perspectives et encourage les associations à optimiser leur rendement.
Dans ce cadre, l'activité sportive occupe une place importante à la Fondation Mohammed V pour la solidarité, qui aménage, réhabilite et équipe des espaces sportifs dans différentes régions du Royaume au profit des jeunes, dans le cadre d'un partenariat tripartite avec le Conseil de la ville et le Conseil préfectoral.
Ainsi, dans la ville de Rabat, ce partenariat tripartite a permis la réalisation de terrains de sport à Douar Lahouna (Hay Youssoufia, à Ain Lahmira, (arrondissement Youssoufia, terrain multisports : basket-ball et mini foot ), Hay Al Wahda, (arrondissement Youssoufia, terrains de Basket-ball et de mini foot), Avenue Al Majd, (quartier Yacoub El Mansour, terrain de mini foot et piste d'athlétisme), Jardin Rjaf Allah (quartier Yacoub Mansour, terrain de mini foot et piste d'athlétisme), Nouzhat Ibn Sina (terrain de mini foot), Avenue Imam Malek, (ex Addoustour) (un mini foot et deux terrains de Basket ball), forêt Al Qamra (terrain de mini foot et piste d'athlétisme).
De même, le soutien de l'INDH au secteur sportif s'est traduit par la réalisation d'espaces sportifs à Al Hay Lahbass, El Massira, El Youssoufia et Hassan (ville ancienne).
C'est tout le sens que revêt l'approche développée notamment par la Fondation Mohammed V pour la solidarité qui s'est impliquée pertinemment dans la mise en œuvre de tout un programme d'aménagement de terrains de sport de proximité, notamment au niveau de Rabat, ville qui représente l'archétype de ville où cette problématique donne la mesure des défis posés par l'urbanisation, avec son corollaire en termes d'amenuisement de l'assiette foncière réservée à ce type de projets.
Eu égard aux besoins des jeunes en matière de sport et de loisirs, de nouvelles structures sportives et récréatives s'avèrent plus que nécessaires afin de permettre à cette frange de pratiquer ses activités préférées.
Face au nombre limité de stades communaux, un riche programme de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et de la Fondation Mohammed V pour la solidarité est venu épauler les efforts entrepris pour palier les insuffisances en la matière, à travers l'aménagement d'aires de jeux et de terrains de quartiers pour le mini-foot et le sport de masse.
Le but escompté est de favoriser l'épanouissement des jeunes, soutenir les talents, développer la pratique du sport dans les quartiers et partant prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, la délinquance et la drogue.
Un déficit patent est en effet ressenti au niveau de structures sportives dans certains quartiers. Les jeunes des quartiers en sont réduits à investir les terrains vagues ou même la chaussée pour organiser des rencontres sportives au risque de bloquer la circulation en s'adonnant surtout au sport roi, le football.
«L'arrondissement de Rabat-Hassan souffre d'un manque en infrastructures culturelles et sportives», déplore, à cet égard, M. Saïd Doghmi, président de la commission culturelle, sociale et sportive au sein du conseil de l'arrondissement de Hassan et membre du comité local de l'INDH.
La mise en place du système de l'unité de la ville, relève M. Doghmi, a eu pour effet un transfert des attributions en matière de réalisation des équipements au profit du Conseil de la ville. De ce fait, les allocations du conseil d'arrondissement de Hassan, désormais exclusivement réservées au budget de fonctionnement, se trouvent réduites à 2 millions de DH au lieu de 17 milliards de DH avant l'adoption de ce nouveau mode de gouvernance locale.
Ce montant, observe-t-il, se révèle insuffisant pour la mise en place d'infrastructures socio-culturelles, dorénavant du ressort du Conseil de la ville.
Idem pour le président du conseil de l'arrondissement Agdal-Ryad, Abdelilah Bouzidi Tiali qui revient sur la réduction du budget de plus de 10 milliards de DH à 2,5 millions de DH, réservés au seules dépenses de fonctionnement, ce qui constitue un frein à la construction de telles infrastructures par la commune.
«Un montant de 4 millions de DH est prévu pour le sport et la culture au Conseil de la ville», selon Said El Mouss, premier vice-président du Conseil de l'arrondissement de Rabat-Hassan, qui estime que ces secteurs sont «les parents pauvres» de ce budget. Il suggère au moins un soutien de la part du conseil pour équiper les clubs de quartiers.
L'ensemble des responsables approchés est unanime sur un point : Rabat est saturée et il y a un manque d'assiettes de terrains pour la réalisation de ce genre d'infrastructures. «Le stock foncier à Rabat pose un sérieux problème», indique Zaoui Ahmed, chef du service de la communication à la wilaya de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs.
«Toutefois, la direction des domaines met, dans certains cas, son stock foncier à disposition pour la réalisation de certains projets tel celui relatif au complexe social au quartier Al Amal qui sera doté notamment d'une salle couverte omnisports pour jeunes», précise-t-il.
L'alternative, selon M. Zaoui, est le développement de partenariats avec les établissements scolaires pour en utiliser les aires de sport, dont certaines se prêtent fort commodément à cet usage.
Le même avis est exprimé par le chef de la division technique au Conseil de l'arrondissement d'Agdal-Ryad, M. Sernani Youssouf, pour qui cet épineux problème du foncier a amené à opter pour les terrains des établissements scolaires et les terrains de quartiers.
Il fait part cependant, dans ce dernier cas, du mécontentement des résidents des immeubles avoisinants qui fait peser une hypothèque sur ces projets.
Pour Jamal El Ouazne, responsable au Conseil de la ville, l'indisponibilité de terrains n'empêche pas pour autant la mise à contribution de biens communaux pour construire des infrastructures au profit d'un réseau associatif au dynamisme reconnu.
Ainsi, ajoute-t-il, le conseil envisage de céder à ce réseau associatif une structure désaffectée en vue de la construction d'un complexe à Yaâcoub El Mansour, doté, entre autres, d'une salle de théâtre équipée, d'un espace socio-éducatif, d'une salle d'informatique et de bureaux.
M. El Ouazne signale, en outre, que les autorités locales ont opté pour la gestion déléguée de terrains de quartiers et de structures sportives, confiée à un réseau associatif ou un club privé oeuvrant dans le domaine et qui reçoit une dotation de 30.000 à 40.000 DH par an.
La gestion déléguée permet à ce partenaire de gérer au mieux ces activités de proximité, affirme-t-il.
En dépit de ce problème crucial qu'est l'insuffisance d'infrastructures et d'espace libres, certaines associations en charge de l'encadrement sportif font preuve d'un sens de l'initiative louable, à l'image de l'Association «Al Ajial» pour l'éducation et la formation qui a créé une école de football, à l'école des Orangers où elle encadre entre 60 et 70 minimes sur la base d'une cotisation symbolique ou à titre gratuit.
«Les stades sont saturés. Les deux séances par semaine accordées par les responsables du terrain Pex, situé au quartier l'Océan, sont insuffisantes pour l'entraînement des minimes relevant de la Ligue du Gharb», fait savoir le secrétaire général de cette association, Chakib Reghaye. Le suivi des cadets est plus qu'aléatoire en raison du manque de terrain, souligne-t-il. «L'association se trouve obligée de louer l'espace d'un établissement scolaire pour 10.000 DH par an, à raison d'une séance de 3 heures par semaine ou d'organiser les rencontres et les entraînements sur le terrain vague Ba Allal à Diour Jamâa, un lieu non sécurisé et non équipé», regrette-t-il.
En outre, fait-il savoir, l'association, qui est endettée, n'a pas de budget stable et elle est débitrice envers des entraîneurs qui continuent pourtant à exercer.
Partant de son expérience en tant que membre du comité local de l'INDH, M. Doghmi insiste sur la dimension éducative des associations encadrantes qui assurent le suivi des résultats scolaires des jeunes en coordination avec les parents, notant que le soutien de l'INDH ouvre des perspectives et encourage les associations à optimiser leur rendement.
Dans ce cadre, l'activité sportive occupe une place importante à la Fondation Mohammed V pour la solidarité, qui aménage, réhabilite et équipe des espaces sportifs dans différentes régions du Royaume au profit des jeunes, dans le cadre d'un partenariat tripartite avec le Conseil de la ville et le Conseil préfectoral.
Ainsi, dans la ville de Rabat, ce partenariat tripartite a permis la réalisation de terrains de sport à Douar Lahouna (Hay Youssoufia, à Ain Lahmira, (arrondissement Youssoufia, terrain multisports : basket-ball et mini foot ), Hay Al Wahda, (arrondissement Youssoufia, terrains de Basket-ball et de mini foot), Avenue Al Majd, (quartier Yacoub El Mansour, terrain de mini foot et piste d'athlétisme), Jardin Rjaf Allah (quartier Yacoub Mansour, terrain de mini foot et piste d'athlétisme), Nouzhat Ibn Sina (terrain de mini foot), Avenue Imam Malek, (ex Addoustour) (un mini foot et deux terrains de Basket ball), forêt Al Qamra (terrain de mini foot et piste d'athlétisme).
De même, le soutien de l'INDH au secteur sportif s'est traduit par la réalisation d'espaces sportifs à Al Hay Lahbass, El Massira, El Youssoufia et Hassan (ville ancienne).
