Accompagnée de l'ensemble de «l'Association Haj Mohamed Ben Ali Mesfioui» et de «l'ensemble féminin de l'art du Malhoun», Fatima Zahra habillée d'un kaftan traditionnel qui lui sied à merveille, a enchanté l'auditoire avec sa voix d'ange en harmonie avec les rythmes lancinants et mélodieux que requièrent les kassidas du malhoun lorsqu'il s'agit de les interpréter.
Elle a fait montre aussi d'une capacité à chanter de longs textes dans une langue châtiée et truffée d'aphorismes, l'arabe, que les grands maîtres de cet art peinent à apprendre.
Nullement perturbée par la réaction du public mais au contraire une complicité et une communion affichées avec lui, la prodige se livrait au jeux des mains et de pieds millimétrés comme le ferait une grande star, notamment lorsqu'il s'agissait de reprendre les refrains de l'ensemble musical, qu'elle accompagnait tantôt pour interpréter un morceau précis, tantôt pour répéter un autre.
Une maîtrise sans pareille de l'art du Malhoun qui a fait oublier à l'auditoire l'âge de la jeune chanteuse.
Le public a applaudi longuement la prestation magnifique de cette virtuose de la ville de Safi donnée en offrande musicale du Festival au public de Safi, connu pour être un passionné des arts authentiques.
Dans une déclaration à la MAP, le père de Fatima Zahra Hddad, un féru du malhoun comme sa fille, a indiqué que «cette maîtrise et cette attache qu'a Fatima Zahra pour cet art s'expliquent par son adhésion à une association de la musique existant au sein de son école où elle suit des cours encadrés par un professeur de musique».
«Ma petite fille n'a adhéré à cette Association «Tifaouine», seulement cette année, et malgré cela elle a appris et interprété de nombreuses kassidas du Malhoun et reçu plusieurs prix d'encouragement», a-t-il ajouté.
Sur des rythmes du Malhoun et des panégyriques du Prophète Sidna Mohammed, les activités de cette 1re édition du Festival initié par la commune urbaine de Safi sous le thème «la patrimoine local au service du développement» (5 jours), se sont poursuivies sur la place Moulay Youssef.
La cérémonie d'inauguration de la 1re édition du Festival a été rehaussée par des chants de louanges dédiés au Prophète Sidna Mohammed par «l'Association Haj Mohamed Ben Ali Mesfioui», et en particulier le morceau musical chanté et intitulé «O passionnés» présenté avec une véritable maîtrise par la jeune chanteuse Nouzha Fariss, «l'ensemble Ahbab» de l'art du samaâ et madih et «l'ensemble Ahbab El Ghiwane».
Au menu de cette 1re édition figurent, outre des activités sportives et distractives et des présentations de pièces de théâtre, des soirées animées par une élite des groupes et troupes artistiques locales, ainsi que des séminaires scientifiques et religieux portant sur le «Ramadan», «le diabète», «le rôle des scientifiques dans la préservation de la paix spirituelle» et «la personnalité de l'érudit Abi Mohamed Saleh».
De nombreuses troupes vont par ailleurs se produire sur la place Moulay Youssef dont celle de «Bambara de l'art gnaoui», «l'ensemble Lahssen Benbrahim», «l'ensemble Ghafrane de l'art gnaoui» et «l'ensemble Tighaline».
Elle a fait montre aussi d'une capacité à chanter de longs textes dans une langue châtiée et truffée d'aphorismes, l'arabe, que les grands maîtres de cet art peinent à apprendre.
Nullement perturbée par la réaction du public mais au contraire une complicité et une communion affichées avec lui, la prodige se livrait au jeux des mains et de pieds millimétrés comme le ferait une grande star, notamment lorsqu'il s'agissait de reprendre les refrains de l'ensemble musical, qu'elle accompagnait tantôt pour interpréter un morceau précis, tantôt pour répéter un autre.
Une maîtrise sans pareille de l'art du Malhoun qui a fait oublier à l'auditoire l'âge de la jeune chanteuse.
Le public a applaudi longuement la prestation magnifique de cette virtuose de la ville de Safi donnée en offrande musicale du Festival au public de Safi, connu pour être un passionné des arts authentiques.
Dans une déclaration à la MAP, le père de Fatima Zahra Hddad, un féru du malhoun comme sa fille, a indiqué que «cette maîtrise et cette attache qu'a Fatima Zahra pour cet art s'expliquent par son adhésion à une association de la musique existant au sein de son école où elle suit des cours encadrés par un professeur de musique».
«Ma petite fille n'a adhéré à cette Association «Tifaouine», seulement cette année, et malgré cela elle a appris et interprété de nombreuses kassidas du Malhoun et reçu plusieurs prix d'encouragement», a-t-il ajouté.
Sur des rythmes du Malhoun et des panégyriques du Prophète Sidna Mohammed, les activités de cette 1re édition du Festival initié par la commune urbaine de Safi sous le thème «la patrimoine local au service du développement» (5 jours), se sont poursuivies sur la place Moulay Youssef.
La cérémonie d'inauguration de la 1re édition du Festival a été rehaussée par des chants de louanges dédiés au Prophète Sidna Mohammed par «l'Association Haj Mohamed Ben Ali Mesfioui», et en particulier le morceau musical chanté et intitulé «O passionnés» présenté avec une véritable maîtrise par la jeune chanteuse Nouzha Fariss, «l'ensemble Ahbab» de l'art du samaâ et madih et «l'ensemble Ahbab El Ghiwane».
Au menu de cette 1re édition figurent, outre des activités sportives et distractives et des présentations de pièces de théâtre, des soirées animées par une élite des groupes et troupes artistiques locales, ainsi que des séminaires scientifiques et religieux portant sur le «Ramadan», «le diabète», «le rôle des scientifiques dans la préservation de la paix spirituelle» et «la personnalité de l'érudit Abi Mohamed Saleh».
De nombreuses troupes vont par ailleurs se produire sur la place Moulay Youssef dont celle de «Bambara de l'art gnaoui», «l'ensemble Lahssen Benbrahim», «l'ensemble Ghafrane de l'art gnaoui» et «l'ensemble Tighaline».
