A la fois hôtel, entrepôt, marché ou écurie, les fondouks dont la plupart sont mitoyens de la place «Jamââ El Fna», ont joué à travers les siècles un rôle essentiel dans l'économie urbaine comme d'ailleurs aujourd'hui en continuant, en dépit des multiples et très visibles dégradations, à accueillir les différents métiers de l'artisanat marocain, entre autres, les tisserands, les ébénistes, les potiers et autres lustriers. La plupart des Fondouks sont constitués d'une cour quadrilatérale autour de laquelle s'agencent des pièces avec ou sans portique. D'autres fondouks disposent d'une deuxième cour servant d'écurie. Ils ont tous au moins un étage.
Le rez-de-chaussée était destiné à l'entrepôt des marchandises et aux bêtes de somme. Les étages servaient à l'hébergement des commerçants ou des voyageurs qui y débarquaient en caravane.
Les fondouks étaient généralement établis à l'intérieur des murailles et de préférence à proximité des portes, principalement Bab El Khemis, Bab Doukala et Bab Debagh. Ainsi le voyageur n'avait pas à traverser toute la ville pour trouver le gîte et le couvert nécessaires. Aujourd'hui, et en considération de leur importance historique et leur valeur architecturale, les fondouks qui menaçaient ruine, font l'objet d'une opération de restauration. Le plus ancien et célèbre fondouk «El Amri», occupé aujourd'hui principalement par des ébénistes, avait en premier fait l'objet de travaux de restauration, lancés en 2007 par S.M. le Roi Mohammed VI.
Depuis, les travaux de restauration et d'embellissement continuent, dans le cadre de l'Initiative nationale de développement humain et du programme de mise à niveau des «Fondouks» et de l'artisanat dans l'ancienne médina et en partenariat avec les bénéficiaires. Une opération qui semble redonner du baume au cœur des artisans, quelque 25.000, qui exercent leurs métiers dans l'enceinte de ses mythiques bâtisses, 98 au total, occupant une superficie globale estimée à 42.000 m2.
Dans des déclarations à la MAP, nombre de ces artisans affichent leur satisfaction pour les travaux de restauration en cours, tout en espérant que l'opération englobe l'ensemble des fondouks et ne soit pas un simple replâtrage.
Certains artisans semblent aussi apprécier les opérations d'acquisition de fondouks par des étrangers qui ont procédé à leur restauration pour les aménager en riads ou encore leur donner une deuxième vie en y hébergeant des artisans, notamment des feutriers (Ellabbadin). Ils espèrent aussi que ce souci de restauration parvienne à durer dans le temps, afin de préserver le cachet architectural de ce patrimoine bâti qui a traversé les siècles.
Le rez-de-chaussée était destiné à l'entrepôt des marchandises et aux bêtes de somme. Les étages servaient à l'hébergement des commerçants ou des voyageurs qui y débarquaient en caravane.
Les fondouks étaient généralement établis à l'intérieur des murailles et de préférence à proximité des portes, principalement Bab El Khemis, Bab Doukala et Bab Debagh. Ainsi le voyageur n'avait pas à traverser toute la ville pour trouver le gîte et le couvert nécessaires. Aujourd'hui, et en considération de leur importance historique et leur valeur architecturale, les fondouks qui menaçaient ruine, font l'objet d'une opération de restauration. Le plus ancien et célèbre fondouk «El Amri», occupé aujourd'hui principalement par des ébénistes, avait en premier fait l'objet de travaux de restauration, lancés en 2007 par S.M. le Roi Mohammed VI.
Depuis, les travaux de restauration et d'embellissement continuent, dans le cadre de l'Initiative nationale de développement humain et du programme de mise à niveau des «Fondouks» et de l'artisanat dans l'ancienne médina et en partenariat avec les bénéficiaires. Une opération qui semble redonner du baume au cœur des artisans, quelque 25.000, qui exercent leurs métiers dans l'enceinte de ses mythiques bâtisses, 98 au total, occupant une superficie globale estimée à 42.000 m2.
Dans des déclarations à la MAP, nombre de ces artisans affichent leur satisfaction pour les travaux de restauration en cours, tout en espérant que l'opération englobe l'ensemble des fondouks et ne soit pas un simple replâtrage.
Certains artisans semblent aussi apprécier les opérations d'acquisition de fondouks par des étrangers qui ont procédé à leur restauration pour les aménager en riads ou encore leur donner une deuxième vie en y hébergeant des artisans, notamment des feutriers (Ellabbadin). Ils espèrent aussi que ce souci de restauration parvienne à durer dans le temps, afin de préserver le cachet architectural de ce patrimoine bâti qui a traversé les siècles.
