"Après la tourmente de la colonisation et de la guerre, Huambo prend un nouveau départ", se réjouit Gregorio de Jesus Tchikola, qui a grandi dans cette ville avant de fuir les violences.
"Il y a beaucoup d'aménagements ici, la ville commence de nouveau à être attrayante. Comme un phénix qui renaît de ses cendres", souligne ce jeune enseignant de 30 ans, récemment rentré dans son fief.
Preuve de ce retour à la normale après 27 ans de guerre (1975-2002), les bâtiments éventrés ont disparu au profit d'immeubles flambant neufs. Jardins publics, cafés, maisons aux couleurs pastels donnent une joyeuse atmosphère à cette ville, tout droit sortie de l'enfer.
Comme dans le reste du pays, où deux-tiers de la population vit avec moins de deux dollars par jour malgré d'énormes ressources pétrolières, la pauvreté reste la norme à Huambo. Mais le développement des transports et plusieurs grands projets laissent espérer un nouvel essor.
Finies les rues minées et creusées de trous d'obus. Une nouvelle route permet de rejoindre la capitale Luanda en cinq heures au lieu de douze et la voie ferrée, qui reliait autrefois le ville au port de Lobito, est en rénovation. Elle pourrait même courir jusqu'à la Zambie voisine.
Autres projets à l'étude: la création d'une zone industrielle et la construction d'appartements de luxe. "Nous investissons à Huambo car nous croyons en son grand potentiel", s'entousiasme Tiago Patricio, employé de Monte Adriano qui construit hôtels et appartements résidentiels à Huambo.
"Elle va redevenir aussi importante que du temps des colons portugais. C'était alors un très grand centre industriel", prédit-il.
A l'époque, on la surnommait "Nova Lisboa", la nouvelle Lisbonne. Avec son climat méditerranéen, elle s'était développée autour d'agréables jardins et squares aux côtés d'excentriques villas portugaises des années 50.
Aujourd'hui, Huambo héberge l'unique faculté d'agriculture en Angola et une école de médecine a récemment rouvert, bientôt suivie par Polytechnique. D'ici la fin de l'année, la ville comptera cinq universités.
"Beaucoup de jeunes viennent à l'université et ça donne une bonne ambiance. Les choses ont beaucoup changé ici, rien que depuis mon arrivée il y a deux ans", affirme Carlos Tomas, 24 ans, étudiant en économie.
Pourtant, Huambo revient de loin. La ville a payé le prix fort de la guerre civile qui a pris fin avec la mort en 2002 de Jonas Savimbi, le chef de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita).
Elle avait connu dix ans plus tôt, une grande offensive de l'Unita. En moins de deux mois, 10.000 des 200.000 habitants avaient été décimés par la disette et les bombes.
En 1994, le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), au pouvoir depuis 33 ans, avait repris le contrôle de la ville. En septembre 2008, le parti a confirmé son emprise sur l'ancien fief rebelle lors des premières élections organisées depuis la fin du conflit.
"Les gens ne parlent plus vraiment de politique maintenant. Ces choses-là appartiennent au passé. Nous avons trop souffert", assure Gregorio de Jesus Tchikola qui enseigne aujourd'hui l'anglais à Huambo.
"Nous contemplons les fruits de la paix et nous sentons plus en confiance pour vivre ensemble et partager cette ville", s'enflamme ce professeur d'anglais.
"Il y a beaucoup d'aménagements ici, la ville commence de nouveau à être attrayante. Comme un phénix qui renaît de ses cendres", souligne ce jeune enseignant de 30 ans, récemment rentré dans son fief.
Preuve de ce retour à la normale après 27 ans de guerre (1975-2002), les bâtiments éventrés ont disparu au profit d'immeubles flambant neufs. Jardins publics, cafés, maisons aux couleurs pastels donnent une joyeuse atmosphère à cette ville, tout droit sortie de l'enfer.
Comme dans le reste du pays, où deux-tiers de la population vit avec moins de deux dollars par jour malgré d'énormes ressources pétrolières, la pauvreté reste la norme à Huambo. Mais le développement des transports et plusieurs grands projets laissent espérer un nouvel essor.
Finies les rues minées et creusées de trous d'obus. Une nouvelle route permet de rejoindre la capitale Luanda en cinq heures au lieu de douze et la voie ferrée, qui reliait autrefois le ville au port de Lobito, est en rénovation. Elle pourrait même courir jusqu'à la Zambie voisine.
Autres projets à l'étude: la création d'une zone industrielle et la construction d'appartements de luxe. "Nous investissons à Huambo car nous croyons en son grand potentiel", s'entousiasme Tiago Patricio, employé de Monte Adriano qui construit hôtels et appartements résidentiels à Huambo.
"Elle va redevenir aussi importante que du temps des colons portugais. C'était alors un très grand centre industriel", prédit-il.
A l'époque, on la surnommait "Nova Lisboa", la nouvelle Lisbonne. Avec son climat méditerranéen, elle s'était développée autour d'agréables jardins et squares aux côtés d'excentriques villas portugaises des années 50.
Aujourd'hui, Huambo héberge l'unique faculté d'agriculture en Angola et une école de médecine a récemment rouvert, bientôt suivie par Polytechnique. D'ici la fin de l'année, la ville comptera cinq universités.
"Beaucoup de jeunes viennent à l'université et ça donne une bonne ambiance. Les choses ont beaucoup changé ici, rien que depuis mon arrivée il y a deux ans", affirme Carlos Tomas, 24 ans, étudiant en économie.
Pourtant, Huambo revient de loin. La ville a payé le prix fort de la guerre civile qui a pris fin avec la mort en 2002 de Jonas Savimbi, le chef de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (Unita).
Elle avait connu dix ans plus tôt, une grande offensive de l'Unita. En moins de deux mois, 10.000 des 200.000 habitants avaient été décimés par la disette et les bombes.
En 1994, le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), au pouvoir depuis 33 ans, avait repris le contrôle de la ville. En septembre 2008, le parti a confirmé son emprise sur l'ancien fief rebelle lors des premières élections organisées depuis la fin du conflit.
"Les gens ne parlent plus vraiment de politique maintenant. Ces choses-là appartiennent au passé. Nous avons trop souffert", assure Gregorio de Jesus Tchikola qui enseigne aujourd'hui l'anglais à Huambo.
"Nous contemplons les fruits de la paix et nous sentons plus en confiance pour vivre ensemble et partager cette ville", s'enflamme ce professeur d'anglais.
